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Rénovation énergétique : un enjeu à 31 milliards d'euros par an d'ici 2030

Rénovation énergétique : un enjeu à 31 milliards d'euros par an d'ici 2030

Le Figaro11-07-2025
Au total, un rapport remis ce mardi à Bercy chiffre à près de 96 milliards d'euros annuels les besoins d'investissement en matière de travaux de rénovation, d'adaptation au vieillissement et au changement climatique et d'amélioration de l'habitat privé.
En matière de rénovation énergétique, il y a urgence. Telle est la conclusion d'un rapport « Banque de la rénovation » remis ce vendredi à Éric Lombard, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et à Valérie Létard, ministre chargée du Logement. Au moins 10 millions de logements classés E, F ou G doivent être rénovés d'ici 2034, selon les auteurs. Ainsi, les besoins en rénovation énergétique représentent un total de 31 milliards d'euros par an d'ici 2030, estiment-ils.
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En ajoutant à ce montant d'investissements déjà colossal les fonds que requerrait le marché en matière de travaux d'adaptation au vieillissement et au changement climatique et d'amélioration de l'habitat privé, le total de l'effort de financement à fournir atteint 96 milliards d'euros par an à horizon 5 ans. Pour parvenir à les trouver, le rapport axe sa réflexion sur « des investissements massifs du secteur privé, sans préjudice des financements publics déjà existants ». Ce diagnostic en particulier a dû plaire au ministre de l'Économie en ces temps de serrage de vis budgétaire. Celui-ci a d'ailleurs déclaré que « ce rapport rappelle avec justesse que la réussite de la rénovation énergétique passe par une mobilisation renforcée du secteur bancaire. L'État continuera à jouer son rôle d'impulsion, mais c'est bien aux acteurs privés de s'emparer des outils, d'innover et de mutualiser leurs ressources pour lever les freins au financement ».
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Un des outils qui pourrait les y aider, selon la mission, serait justement la création d'une « banque de la rénovation », c'est-à-dire un réseau de banques volontaires qui permettrait de mutualiser certains coûts comme, par exemple, le développement informatique, la formation spécialisée et la gestion des risques spécifiques (sur les copropriétés, par exemple).
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