À Pont-Sainte-Maxence, une femme en garde à vue après avoir poignardé son compagnon avec un tournevis dans le dos

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Le HuffPost France

2 hours ago

• Le HuffPost France

« Un désastre annoncé » : la réaction de Macron au plan de Netanyahu pour Gaza

POLITIQUE - La voix de la France s'est ajoutée, ce lundi 11 août, au concert de critiques internationales ciblant le plan de Benjamin Netanyahu pour occuper Gaza. Une opération qu'Emmanuel Macron a décrite comme « un désastre annoncé d'une gravité sans précédent ». « L'annonce faite par le cabinet israélien d'une expansion de son opération à Gaza ville et aux camps de Mawasi et d'une réoccupation par Israël constitue un désastre annoncé d'une gravité sans précédent et une fuite en avant dans la guerre permanente », a déclaré le président de la République auprès de BFMTV. « Les otages israéliens et les populations de Gaza vont continuer d'être les premières victimes de cette stratégie », a-t-il ajouté. La veille, le Premier ministre israélien s'est montré imperméable au tollé international. Lors d'une conférence de presse, il a affirmé qu'Israël irait jusqu'au bout, « avec ou sans le soutien » d'autres pays. Ce plan prévoit la prise de contrôle de la ville de Gaza par l'armée israélienne, la démilitarisation de la zone et le désarmement du Hamas. Puis un placement de la bande de Gaza sous contrôle israélien avant la mise en place « d'une administration civile » qui ne soit « ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne ».

Le Figaro

2 hours ago

• Le Figaro

Bordeaux : une femme prévoyait de tuer son ex-mari avec l'aide de son fils, le projet d'assassinat déjoué de justesse

Une quinquagénaire projetait d'assassiner son ex-mari, avec l'aide de son nouveau compagnon et de son fils, venu spécialement de Belgique pour l'occasion. Un drame familial évité in extremis. À Bordeaux, d'après des révélations de RMC confirmées au Figaro, une femme de 50 ans, ainsi que son fils et son compagnon ont été arrêtés alors qu'ils étaient soupçonnés de préparer le meurtre de l'ex-mari de la quinquagénaire. Les faits remontent au dimanche 3 août, lorsqu'une jeune femme se présente dans un commissariat parisien. Elle déclare que sa mère lui a confié vouloir tuer son ancien époux. En cause : un conflit lié à un héritage que la femme refusait de partager à la suite de son divorce. Selon la plaignante, sa mère avait mis sur pied un plan pour prévoir le meurtre de son ex-conjoint, et ainsi conserver l'intégralité de la somme. Publicité Le complot aurait impliqué deux complices : le nouveau compagnon de la suspecte, âgé de 52 ans, et le fils de la quinquagénaire, un jeune homme de 26 ans résidant en Belgique, venu spécialement pour participer au projet criminel. Un scénario bien établi Prévenue, la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) a rapidement pris l'affaire en main. Dès le mardi 5 août, une opération a été déclenchée à Bordeaux, avec le soutien du Raid. Les trois suspects ont été interpellés. Les enquêteurs affirment que le passage à l'acte était imminent : un fourgon avait déjà été loué et un scénario semblait en place, prévoyant l'enlèvement de la victime à son domicile puis la disparition de son corps dans un lac ou une forêt. En garde à vue, les intéressés ont reconnu leur intention de s'en prendre à l'ex-mari, tout en cherchant à atténuer leur responsabilité. Les actes préparatoires - repérages, matériel, location du véhicule - ont suffi à convaincre la justice de la gravité de la situation. Le 7 août, une information judiciaire a été ouverte pour tentative d'assassinat et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Le juge d'instruction du tribunal judiciaire de Bordeaux a mis en examen les trois individus et ordonné leur placement en détention provisoire.

Le Figaro

2 hours ago

• Le Figaro

Nantes : en panne depuis 2008, l'éclairage du pont de Cheviré définitivement retiré

Entre la présence de rongeurs et les vols de câbles, les 104 candélabres n'étaient déjà plus opérationnels depuis plus de 15 ans. Lors de travaux fin juillet, ils ont été enlevés. C'est fini. Les 104 candélabres du pont de Cheviré, situé sur le périphérique nantais, ont disparu. Dans le cadre de travaux d'entretien menés fin juillet, la direction interdépartementale des routes ouest (Diro) a procédé au retrait des lampadaires de ce viaduc emprunté quotidiennement par 100.000 automobilistes. Et ce de manière définitive, comme le souligne Ouest France . «Cette situation résulte d'une série de dégradations importantes survenues dans les années précédentes», explique au Figaro le service communication de la Diro, précisant d'emblée que l'éclairage avait déjà cessé en 2008. Les premiers perturbateurs ont été... des animaux. «À l'origine, ce sont des rongeurs - en particulier des rats musqués vivant dans les marais de Bouguenais - qui ont endommagé plusieurs tronçons de câbles d'alimentation côté sud». Les services techniques ont alors dû remplacer plus de 100 mètres de câbles, pour un coût d'intervention élevé. Publicité Vols de câbles S'en sont ensuivis, entre 2006 et 2008, «plusieurs vols de câbles en cuivre», rapporte encore la Diro. «Pour s'en emparer, les voleurs devaient pénétrer à l'intérieur même de la structure du pont, où cheminaient les câbles. Ils intervenaient généralement de nuit ou le week-end, par effraction, et n'avaient pas besoin de s'arrêter avec leur véhicule en surface, donc pas de risque pour eux. Ces vols répétés ont rendu le système d'alimentation inopérant». D'où l'interruption de leur fonctionnement. En 2013, un audit technique a été mené «pour étudier une éventuelle remise en état du système d'éclairage, avec un passage en basse tension, l'usage de LED et une gestion de l'intensité lumineuse selon les heures ou la fréquentation». Cette option a vite été balayée «au regard des coûts de remise en service, des contraintes techniques et de l'absence de gain réel pour la sécurité routière, cette option n'a pas été retenue.» Depuis plus de dix ans, la politique nationale relative à l'éclairage sur le réseau routier national conduit à une réduction significative des zones éclairées Service communication de la Diro (direction interdépartementale des routes ouest) En attendant, le système d'éclairage, bien qu'à l'arrêt, nécessitait toujours des opérations d'entretien. Le nettoyage régulier et la vérification des fixations représentaient des coûts élevés. C'est pourquoi ces lampadaires déjà «fortement dégradés» ont été supprimés. «La décision de ne pas le rétablir s'appuie sur des critères objectifs, techniques, économiques et environnementaux, longuement étudiés par les services compétents de l'État, insiste la Diro. Il existe une politique nationale cohérente en matière d'éclairage, dont les choix reposent sur des constats partagés, étayés par des analyses de fond et appliquée aux réalités locales du territoire concerné». Et de préciser que «depuis plus de dix ans, la politique nationale relative à l'éclairage sur le réseau routier national conduit à une réduction significative des zones éclairées». Parmi les constats de l'État, «les études de sécurité routière n'ont pas mis en évidence de lien significatif entre la présence d'un éclairage public et la diminution de l'accidentalité sur les autoroutes et voies rapides». De plus, ces candélabres seraient même considérés comme «des obstacles latéraux». «L'entretien, la maintenance et le coût énergétique des dispositifs d'éclairage représentent une charge importante» précise la Diro, qui évoque enfin un enjeu environnemental de «pollution lumineuse» et de «sobriété énergétique».