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Iran : la guerre contre Israël a fait 1060 morts, annonce la télévision d'État

Iran : la guerre contre Israël a fait 1060 morts, annonce la télévision d'État

Le Figaro6 days ago
L'État hébreu a lancé une offensive aérienne le 13 juin pour, selon lui, empêcher la République islamique de se doter de l'arme atomique.
Un responsable iranien a annoncé lundi sur la télévision d'État un nouveau bilan, révisé à la hausse, de 1060 morts dans le pays, après la guerre de 12 jours contre Israël.
«Jusqu'à ce soir, nous avons enterré 1060 martyrs à travers le pays», a déclaré Saeed Ohadi, directeur de la Fondation des martyrs et des anciens combattants, dans une interview à la télévision d'État. Un précédent bilan faisait état d'au moins 935 morts dans la guerre, déclenchée le 13 juin par une attaque israélienne et conclue le 24 juin par un cessez-le-feu.
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La Chine, partenaire diplomatique et économique de premier plan de la Russie, affirme adopter une position de neutralité sur le dossier ukrainien. Le ministre chinois des Affaires étrangères a présenté dimanche la relation entre la Chine et la Russie comme étant «la plus stable, la plus mûre et la plus riche en valeur stratégique au monde» lors d'une rencontre avec son homologue russe à Pékin, sur fond de guerre en Ukraine et de tensions avec Washington. Sergueï Lavrov effectuait une visite en Chine après un déplacement en Corée du Nord, où il a été assuré du soutien nord-coréen sur le dossier ukrainien. «Les relations sino-russes constituent aujourd'hui, parmi les grandes puissances, la relation la plus stable, la plus mûre et la plus riche en valeur stratégique au monde», lui a déclaré son homologue chinois, Wang Yi, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. Publicité «La réponse commune aux défis posés par un monde en turbulence» La priorité est aujourd'hui à «la préparation conjointe des prochains échanges de haut niveau», «l'approfondissement de la coopération stratégique globale», ou encore «la réponse commune aux défis posés par un monde en mutation et en turbulence», a ajouté Wang Yi. Les deux ministres ont également échangé sur la situation dans la péninsule coréenne, la crise ukrainienne, le dossier nucléaire iranien et d'autres sujets internationaux, précise le communiqué. La guerre à Gaza mais aussi les relations avec Washington figuraient aussi au menu des discussions, selon un communiqué distinct de la diplomatie russe. La Chine, partenaire diplomatique et économique de premier plan de la Russie, affirme adopter une position de neutralité sur le dossier ukrainien. Pékin n'a pas condamné l'invasion russe lancée en 2022, ni explicitement appelé au retrait des troupes russes d'Ukraine. Les pays alliés de Kiev considèrent eux que la Chine apporte un soutien déterminant à Moscou.

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Soutenue par une large majorité au Sénat, cette proposition donnerait au président américain la possibilité d'imposer jusqu'à 500 % de droits de douane aux pays soutenant l'effort de guerre russe. L'influent sénateur américain Lindsey Graham a défendu dimanche sa proposition de sanctions drastiques contre Moscou, un projet qui progresse à mesure que semble s'accroître la frustration de Donald Trump vis-à-vis de Vladimir Poutine et que les frappes russes s'intensifient en Ukraine. «Un tournant arrive» dans la guerre en Ukraine, a déclaré le sénateur républicain sur CBS, après que le président américain a dit plus tôt dans la semaine qu'il ferait lundi «une déclaration importante» à propos de la Russie. Lindsey Graham mène depuis plusieurs mois une coalition de parlementaires américains favorables à de nouvelles sanctions financières très importantes contre Moscou et ses soutiens. Publicité Cette proposition de loi «donnerait au président Trump la capacité d'imposer des droits de douane de 500% sur n'importe quel pays qui aide la Russie et soutient la machine de guerre de Poutine», a déclaré dimanche le sénateur. Le président aura «une flexibilité maximum» sur les droits de douane imposés si ce texte était adopté, a dit Lindsey Graham, assurant avoir le soutien de 85 des 100 sénateurs américains, au-delà donc du seul camp républicain de Donald Trump. Ce dernier avait dit mardi «étudier de très près» cette proposition. «C'est un coup de massue que le président Trump aura à sa disposition pour mettre fin à la guerre», a insisté Lindsey Graham, qui s'est rendu en Europe cette semaine pour défendre ses mesures aux côtés de son partenaire démocrate Richard Blumenthal. Les deux sénateurs ont notamment rencontré le président ukrainien et doivent s'entretenir lundi avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte. Les mesures proposées par les deux sénateurs américains font partie des moyens qui «peuvent nous rapprocher de la paix», a écrit jeudi sur X Volodymyr Zelensky, qui ne cesse de réclamer un renforcement des sanctions américaines contre la Russie. «L'idée que l'Amérique vende des armes pour aider l'Ukraine est tout à fait d'actualité», a ajouté Lindsey Graham dimanche, évoquant de possibles mesures visant «plus fortement les avoirs (russes) gelés» ou encore la vente aux alliés européens d'«énormes quantités d'armes qui pourront bénéficier à l'Ukraine.» Jeudi, Donald Trump s'était dit «déçu» par la Russie, après avoir pourtant commencé son mandat par un rapprochement spectaculaire avec Moscou. Son émissaire Keith Kellogg est attendu lundi à Kiev pour une visite officielle.

Le projet d'une « ville humanitaire » à Gaza comparé à un « camp de concentration » par l'Unrwa
Le projet d'une « ville humanitaire » à Gaza comparé à un « camp de concentration » par l'Unrwa

Le HuffPost France

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Le projet d'une « ville humanitaire » à Gaza comparé à un « camp de concentration » par l'Unrwa

INTERNATIONAL - Un « fantasme » des dirigeants israéliens. Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une « ville humanitaire » provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien. L' Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette installation à un « camp de concentration ». Présenté le 7 juillet par le ministre de la Défense, Israël Katz, le plan prévoit l'établissement d'une zone fermée dans le sud de la bande de Gaza en cas de cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, actuellement en négociation au Qatar. Selon Israël Katz, cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600 000 déplacés originaires du sud de Gaza et comprendrait quatre centres de distribution d'aide humanitaire, gérés par des organisations internationales. À terme, l'ensemble de la population civile de Gaza, soit plus de deux millions de personnes, serait relocalisée dans cette zone. Pas autorisés à quitter la zone Les nouveaux arrivants seraient soumis à un contrôle de sécurité pour assurer qu'ils ne sont pas affiliés au Hamas. Une fois admis, ils ne seraient pas autorisés à quitter la zone. La sécurité serait assurée à distance par l'armée israélienne, selon Israël Katz. Ce projet a déclenché un torrent de critiques, y compris au sein de la direction sécuritaire israélienne. Les médias ont rapporté que le chef d'état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, avait fustigé cette proposition lors d'une réunion du cabinet, arguant qu'elle détournerait l'attention des deux principaux objectifs de la guerre : anéantir le Hamas et obtenir la libération des otages. Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Hamish Falconer, s'est déclaré « consterné » par le projet : « Le territoire palestinien ne doit pas être réduit. Les civils doivent pouvoir regagner leurs foyers », a-t-il écrit sur X. En Israël, la chaîne de télévision 12 a indiqué que des responsables sécuritaires considéraient ce plan comme une simple « immense ville de tentes » et ont mis en garde contre le risque d'un retour de l'administration militaire israélienne à Gaza. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a, lui, réagi dimanche en affirmant que « la prétendue ville humanitaire n'a rien d'humanitaire ». Une telle initiative serait en phase avec les objectifs de longue date des ministres d'extrême droite, Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partenaires clés de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les deux responsables sont favorables à la reconstruction de colonies juives dans la bande de Gaza, dont Israël s'est retiré unilatéralement en 2005. Ce plan pourrait constituer un crime de guerre Le coût estimé du projet - entre 10 et 20 milliards de shekels (environ 2,5 à 5 milliards d'euros) - alimente également la controverse, alors que le pays fait face aux coûts faramineux de la guerre. « Cet argent ne reviendra pas », a écrit dimanche sur X le chef de l'opposition, Yair Lapid. « Netanyahu laisse Smotrich et Ben Gvir s'enfoncer dans leurs délires extrémistes juste pour préserver sa coalition. Plutôt que de prendre l'argent de la classe moyenne, il devrait mettre fin à la guerre et ramener les otages » retenus à Gaza, a-t-il ajouté. Un responsable palestinien au fait des négociations sur un cessez-le-feu a déclaré samedi à l'AFP que le Hamas avait rejeté les propositions israéliennes, les jugeant destinées à « entasser des centaines de milliers de personnes déplacées dans une petite zone à l'ouest de Rafah ». Selon cette source, le Hamas considère cette mesure comme une « préparation à leur déplacement forcé vers l'Égypte ou d'autres pays ». Benjamin Netanyahu et plusieurs de ses ministres ont soutenu ces derniers mois « un départ volontaire des habitants de Gaza ». Le projet suscite également l'inquiétude parmi des juristes. Vendredi, 16 universitaires israéliens spécialisés en droit international ont adressé une lettre à Israël Katz et Eyal Zamir, les avertissant que ce plan pourrait constituer un crime de guerre. Pour Michael Milshtein, ancien officier du renseignement militaire israélien, ce projet est l'un des nombreux « fantasmes » mis en avant par la direction israélienne. « Il semble qu'Israël préfère s'accrocher à toutes sortes d'idées délirantes plutôt que de s'appuyer sur des politiques réalistes », a déclaré à l'AFP Michael Milshtein, qui dirige le programme d'études palestiniennes à l'Université de Tel-Aviv. « Personne n'explique au public israélien quel sera le prix et quelles seront les conséquences d'une réoccupation de Gaza, que ce soit d'un point de vue économique, politique ou sécuritaire. Cela s'annonce extrêmement lourd », ajoute Michael Milshtein.

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