
Basket : Wembanyama tacle une légende de la NBA
Comme elle le fait traditionnellement, la NBA a récemment souhaité un joyeux anniversaire à la légende des Utah Jazz Karl Malone sur ses réseaux officiels. Sur son compte X, la star française des Spurs Victor Wembanyama a fait part de son incompréhension face à cet hommage en partageant une vidéo où on y voit un homme déclarer : «Ah non, non, non, ça, on ne va pas laisser passer. Police ! Enfermez-moi ce type ! Direct en prison. Non, en fait, il mérite même pire. Tu dis quoi là ? Ouais, ouais, arrêtez-le tout de suite.»
La raison ? En 1984, Karl Malone a mis enceinte Gloria Bell, une adolescente de 13 ans. Un cas assimilé à un viol sur mineur. Mais la famille de la jeune fille n'a pas poursuivi pénalement la Ligue. Après avoir engagé une procédure en reconnaissance de paternité, un accord a été conclu à l'amiable.
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Répondant aux critiques, Malone a répondu quelques années plus tard : « Je ne parlerai pas de ces critiques. Je m'en fiche. C'est ma vie, c'est ma vie privée, et je vais gérer ça comme j'ai géré tout le reste. Donc peu importe. » Par ce tweet, Wembanyama relance le débat sur l'attitude de la ligue à l'égard de certaines de ses anciennes icônes.

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Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Tuerie à New York : qu'est-ce que l'ETC, la maladie des footballeurs américains dont affirmait être atteint le tireur ?
FOCUS - Dans une lettre qu'il portait sur lui, Shane Tamura, ancien joueur de NFL et principal suspect de la tuerie qui a fait quatre morts à Manhattan, a demandé que son cerveau soit «étudié» post-mortem. Ce pourrait être une nouvelle manifestation d'un fléau qui touche la Ligue nationale de football américain (NFL) depuis plus de 20 ans. Lundi 28 juillet dans la soirée, un homme s'est introduit dans un gratte-ciel du centre de New York abritant notamment les locaux de Blackstone, KPMG et de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), et y a ouvert le feu. Trois hommes, dont un policier ainsi qu'une femme, ont été tués, tandis qu'un autre individu se trouve dans un état critique, ont précisé des responsables. L'auteur présumé, Shane Tamura, 27 ans, s'est donné la mort sur les lieux, a annoncé la commissaire du service de police de New York (NYPD) Jessica Tisch lors d'une conférence de presse. Si aucun mobile n'est évoqué à ce stade, le suspect avait «une lettre dans sa poche arrière», selon des informations de CNN. Dans cette dernière, Shane Tamura affirme souffrir d'une encéphalopathie traumatique chronique (ETC) et demande que son cerveau soit «étudié» après son suicide. Publicité Cette maladie, qui peut engendrer une série de symptômes comportementaux, parmi lesquels l'agressivité, l'impulsivité, la dépression, l'anxiété, la paranoïa, les tendances suicidaires, ainsi que des symptômes cognitifs progressifs tels que la perte de mémoire, est invisible à l'IRM, et ne peut être détectée qu'à la faveur d'une autopsie, après la mort de la personne atteinte donc. Et depuis sa découverte il y a 23 ans par Bennet Omalu, neurologue nigérien travaillant comme légiste aux États-Unis (incarné par Will Smith dans le film Concussion, Seul contre tous en français, sorti en 2016), elle est devenue la véritable bête noire de la franchise américaine NFL. 99% des joueurs de NFL décédés concernés Tout a commencé en 2002, à la mort de la star américaine de football Mike Webster, décédé à l'âge de 50 ans de ce que les médecins ont qualifié dans un premier temps de simple crise cardiaque. Mais la descente aux enfers du joueur, qui souffrait d'amnésie, de démence, de dépression et qui avait fini par vivre dans sa voiture au cours des onze années qui avaient séparé sa retraite sportive en 1991 de sa mort, avait interpellé Bennet Omalu. À la faveur d'une autopsie très poussée du cerveau de l'ancien joueur, en dépit des pressions exercées par la NFL, il avait dressé un constat qui avait fait l'effet d'une bombe aux États-Unis : à force de chocs crâniens, un excès de protéines dû au stress cellulaire s'était déversé dans le cerveau de Mike Webster, perturbant et dégradant son système nerveux cérébral. Dans un papier fondateur, publié en 2005 dans Neurosurgery, le médecin avait nommé ce mal : une encéphalopathie traumatique chronique, ou ETC. Dans la foulée, une myriade de joueurs s'étaient joints à une procédure contre la franchise de football américain, accusée d'avoir minimisé les risques engendrés par la pratique du sport, extrêmement populaire dans les universités américaines et érigée en religion aux États-Unis. L'entreprise avait mis un terme à la procédure en passant un accord financier à 900 millions de dollars avec 5000 joueurs. Si les instances américaines de football ont depuis reconnu le lien entre le sport et maladie, et mis en place des protocoles plus stricts sur les commotions cérébrales, les cas continuent de se déclarer. En 2017, une étude publiée dans la revue médicale JAMA a identifié l'ETC dans 99% des cerveaux de joueurs décédés de la NFL qui ont été donnés à la recherche scientifique – 110 sur 111 anciens joueurs de la NFL (même si l'étude concède que les proches de ces joueurs ont pu avoir accepté de soumettre leur cerveau en raison de symptômes cliniques qu'ils ont remarqués durant leur vie). Lésions graves et suicides à répétition Ces dernières années, les tragédies concernant des anciens joueurs, souffrant de démence ayant fini par les pousser au suicide, n'ont cessé de se suivre et de se ressembler. Le 17 février 2011, l'ancien joueur des Bears de Chicago Dave Duerson, 50 ans, s'est ôté la vie d'une balle dans la poitrine, plutôt que dans la tête afin que son cerveau puisse être examiné pour y trouver une trace d'ETC, pathologie qui sera effectivement décelée à l'autopsie. Même chose pour Ray Easterling, 62 ans, ancien joueur des Falcons d'Atlanta, suicidé en 2012 après avoir poursuivi la NFL dans un recours collectif pour des blessures liées à une commotion cérébrale déposé en août 2011. Son cerveau présentait également des signes d'ETC. Publicité En avril 2025, un ancien joueur de football de 32 ans, Philip Adams, avait abattu six personnes avant de se donner la mort. Un examen post-mortem de son cerveau avait révélé des lésions graves, symptomatiques de l'ETC. «Phillip Adams présentait une quantité extraordinaire de pathologies associées au lobe frontal, la zone du cerveau située derrière le front», avait expliqué Ann McKee, directrice du Centre ETC de l'établissement. Un cas selon elle similaire à celui d'un autre ancien joueur, Aaron Hernandez (New England Patriots), condamné pour meurtre en 2015, avant de mettre fin à ses jours en prison deux ans plus tard. Si aucun lien n'avait pu être établi entre la maladie et la violence du joueur, une autopsie avait révélé une encéphalopathie traumatique chronique de niveau trois sur quatre.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
«Garder l'équipe de France en haut de l'affiche» : malgré les absences, Fauthoux ambitieux avant l'EuroBasket
Le sélectionneur de l'équipe de France de basket a fait le point ce mardi, quelques jours après le début du rassemblement et à un peu moins d'un mois du début de l'Euro. Le match d'entraînement face au Sénégal lundi à huis clos : «Très intéressant, on a pu voir certaines choses intéressantes pour nous. Après trois jours, on voulait voir comment les joueurs allaient se comporter en termes de sérieux et d'engagement. Ces trois jours ont été chargés, beaucoup d'entraînements, les tests médicaux et les entretiens individuels, qui se sont très bien passés. Pour revenir au match face au Sénégal, c'était intéressant face à une équipe en forme. Belle cohésion, bel engagement. On a hâte de faire le stage à la Roche-sur-Yon pour intégrer les joueurs NBA.» Processus de sélection : «Il n'y a rien de défini pour savoir à quel moment on va sortir les joueurs. Cette équipe est en pleine reconstruction. Des joueurs sont partis à la retraite. On n'a pas pris Andrew Albicy dans un secteur en reconstruction aussi. S'il y a des choix faciles on les fera, sinon on prendra notre temps. On veut le meilleur résultat possible. On a une vague idée.» Publicité Ambitions : «Construire la meilleure équipe possible, on a un groupe et une équipe à bâtir, une hiérarchie aussi. Après deux ou trois semaines, on pourra fixer des objectifs plus précis. Les joueurs, le staff, le président, on vise la plus haute marche. D'autres équipes ont le même objectif. Beaucoup de secteurs repartent de zéro avec des absents majeurs, on a moins de marge mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas avoir une équipe très compétitive.» Gerschon Yabusele : «Comme chaque joueur un peu vétéran, il n'est pas le seul, j'attends qu'il accompagne bien le groupe, aussi Vincent Poirier, Isaia Cordinier, Mam Jaiteh… Ils doivent encadrer les joueurs sur et en dehors du terrain. Quand des joueurs ont des capes, il faut savoir être les grands frères pour les autres.» Les entretiens individuels : «C'était très intéressant, il y a pas mal de concurrences sur des postes clés en reconstruction. Il ressort cette volonté de faire partie de l'équipe à tout prix en mettant si nécessaire son ego de côté. Ce n'est pas forcément le même rôle en sélection qu'en club. Ça permet d'avancer dans la sérénité d'entendre notre discours mais aussi de connaître leurs attentes. On veut garder l'équipe de France en haut de l'affiche en partageant une belle aventure humaine. On veut une équipe avec des valeurs et une cohésion totale.» Ousmane Dieng et les jeunes joueurs NBA inconnus en France : «Si je les connais mieux maintenant ? Sur le terrain, non, on ne les a pas vus jouer, même s'ils ont travaillé individuellement. On a pu échanger avec eux. C'est important de connaître le caractère des uns et des autres. Ils ont en tout cas hâte de porter le maillot de l'équipe de France. C'est pour cela que j'ai hâte de voir tout le monde sur le terrain, on va les observer, les évaluer. J'ai parlé d'évaluation aussi dans ces entretiens, certains sont partis jeunes aux États-Unis et n'ont que peu jouer. Ils veulent prouver qu'ils ont le niveau international.» L'expérience ne s'achète pas mais se construit. Freddy Fauthoux L'absence de Mathias Lessort, présélectionné mais finalement forfait : «On a vu son impact aux JO et en Euroligue. On peut avoir l'un des meilleurs secteurs intérieurs au monde mais le vivier est énorme. Vincent Poirier et Mam Jaiteh au moins ont un cursus Euroligue qui fait envie à beaucoup de nations… Ça a été un crève-cœur pour Mathias, il voulait absolument faire partie de cette campagne. Mais sa cheville a dit non… Il va nous manquer, c'est sûr. C'est encore une marge qui se réduit sans lui. Mais je crois à la force du collectif et de l'équipe. Les joueurs qui sont là sont d'un excellent niveau. On va essayer de construire le meilleur groupe possible.» Publicité Théo Malédon : «On connaît le parcours de Théo. Sa décision de revenir jouer en Europe et à l'Asvel a été importante pour lui, il a pu montrer tout son talent. On a beaucoup de joueurs qui ont performé à ce poste, Matthew Strazel, Sylvain Francisco, Franck Ntilikina et Théo Malédon. On prendra peut-être les quatre ou non, il n'y a pas de hiérarchie. On peut presque ajouter Nadir Hifi et Elie Okobo. Les 15 premiers jours seront donc très intéressants pour la suite.» Le capitaine : «On devrait valider cela demain (mercredi). Il faut que ce soit un vrai relais sur et en dehors du terrain. Il faut qu'on parle avec lui et les cadres.» État d'esprit : «Beaucoup de joie excitation et hâte d'y aller. C'est un honneur d'être à la tête de l'équipe de France de basket, on représente des clubs, des amateurs, des gens qui aiment le basket. C'est une responsabilité forte mais qui donne envie d'y aller. Il reste un mois avant le premier match officiel, beaucoup de travail à faire mais l'envie et la passion sont là». Comment profiter de l'héritage des JO : «L'identité de toutes les équipes de France, c'est être fort défensivement, on ne peut pas passer à côté. C'est très dur de travailler en si peu de temps sur l'expérience qui ne s'achète pas mais se construit. On va essayer de gagner du temps vite sur les matchs de préparation, montrer des images du passé. Mais se baser sur une défense forte et aussi sur ce que l'équipe a fait sur la deuxième partie des JO». Propos recueillis en conférence de presse


Le HuffPost France
7 hours ago
- Le HuffPost France
Ce que l'on sait de la tuerie à New York, du profil des victimes aux motivations du tueur
INTERNATIONAL - Un homme armé a semé la terreur lundi 28 juillet au soir dans un gratte-ciel du centre de New York, tuant au moins quatre personnes dont un policier, avant de se donner la mort. « Nous avons perdu quatre âmes dans un nouvel acte de violence insensée », a rapidement annoncé le maire de la ville Eric Adams lors d'une conférence de presse, ne comptant pas le principal suspect qui a apparemment retourné son arme contre lui. Profils des victimes, déroulé de l'attaque, motivations (floues) du tireur… Le HuffPost fait le point sur cette tuerie, la plus meurtrière à New York depuis 25 ans. Que s'est-il passé ? Lundi soir à New York, autour de 18 h 30, un homme est descendu d'une voiture noire dans le quartier d'affaires de Manhattan, armé d'un fusil d'assaut M-4. Il est ensuite entré au 345 Park Avenue, un grand ensemble de bureaux abritant notamment des locaux de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), du géant de la finance Blackstone et du cabinet de conseil et d'audit KPMG. Il a immédiatement tiré sur un policier qui n'était pas en service mais travaillait comme agent de sécurité, avant d' « arroser le hall » de balles, a relaté la cheffe de la police new-yorkaise, Jessica Tisch. Il est ensuite monté au 33e étage du bâtiment en empruntant un ascenseur, puis a continué à ouvrir le feu à cet étage, avant de finalement se donner la mort d'un tir dans la poitrine. Qui est le tireur ? Selon la cheffe de la police de New York, le tireur a été identifié comme étant Shane Davon Tamura, un homme de 27 ans originaire de Las Vegas. Ce dernier aurait conduit à travers tout le pays ces derniers jours jusqu'à New York pour commettre son attaque, et il aurait agi seul. Le NYPD a affirmé que Tamura avait « des antécédents psychiatriques documentés », sans que cela ne l'empêche visiblement de se procurer un fusil d'assaut. Un revolver, des munitions et des chargeurs ont également été trouvés dans son véhicule, ainsi qu'un permis de port d'arme dissimulée et des boîtes de médicaments à son nom. Le FBI a de son côté déclaré que les premières vérifications des systèmes internes « n'avaient révélé aucune information » sur Tamura pour l'instant. Selon Sports Illustrated, Shane Tamura était considéré comme un grand espoir du football américain lors de ses années au lycée dans la région de Los Angeles. Plusieurs médias ont montré une photographie d'un homme moustachu marchant seul dans la rue avec un long fusil dans la main droite, vêtu de lunettes de soleil et d'une veste sombre. Quelles sont ses motivations ? La police de New York n'a pas encore communiqué sur les motivations du tireur. « Nous sommes toujours à la recherche d'un mobile. Et nous cherchons pourquoi il a ciblé cet immeuble en particulier », a affirmé Jessica Tisch lors de sa conférence de presse. Néanmoins, selon CNN, qui cite une source au fait de l'enquête, une lettre de trois pages aurait été retrouvée sur le corps inanimé du tireur. Dans celle-ci, Shane D. Tamura affirme souffrir encéphalopathie traumatique chronique (ETC), une maladie neurodégénérative liée à des chocs crâniens répétés, touchant de nombreux joueurs de football américain. Dans sa lettre, Shane Tamura explique vouloir donner son cerveau à la science pour qu'il soit « étudié ». Il fait également référence au suicide de Terry Long en juin 2005, un ancien joueur professionnel de football américain, dont l'autopsie avait démontré qu'il souffrait bel et bien d'une ETC. Le neuropathologiste l'ayant menée, Bennet Omalu, avait ensuite mené un combat d'une quinzaine d'années contre la NFL pour faire reconnaître le lien entre les commotions cérébrales répétées et cette maladie neurodégénérative, malgré les tentatives de dissimulation de la ligue jusqu'en 2016. « Vous ne pouvez pas vous opposer à la NFL, ils vous écraseront », écrit Shane D. Tamura dans sa lettre, ciblant clairement la Ligue professionnelle de football américain dont les bureaux étaient dans le bâtiment attaqué, mais pas à l'étage où le tireur est monté. Qui sont les victimes ? Quatre personnes sont décédées dans cette attaque. La seule victime dont on connaît l'identité est le policier de 36 ans, Didarul Islam, un père de famille immigré et originaire du Bangladesh. « Il s'est mis en danger, il a fait le sacrifice ultime : il a été abattu de sang-froid, vêtu d'un uniforme qui symbolisait la promesse qu'il avait faite à cette ville. Il est mort comme il a vécu, en héros », a déclaré Jessica Tisch à propos de celui dont la femme est actuellement enceinte d'un troisième enfant. Selon le récit de la police, le tireur aurait ensuite continué à faire feu, que ce soit en tirant sur un des agents de sécurité cherchant à se protéger derrière un bureau, ou sur une femme qui cherchait à se mettre à couvert derrière un pilier. Un homme et une femme sont décédés dans le hall du bâtiment, selon la police. Avant qu'il ne monte, lorsque l'ascenseur est arrivé au rez-de-chaussée, il aurait néanmoins épargné la femme qui en est sortie. Une fois arrivé au 33e étage du bâtiment, Shane D. Tamura a tué une dernière femme, avant de mettre fin à ses jours. En dehors des personnes décédées, un employé de la Ligue nationale de football américain a également été « gravement blessé » mais son état est stable, selon une note du commissaire de la NFL, Roger Goodell. Quatre autres victimes sont enfin soignées pour des blessures légères alors qu'elles cherchaient à s'enfuir.