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Un Nord-Coréen fuit à la nage en Corée du Sud, en s'accrochant à du polystyrène

Un Nord-Coréen fuit à la nage en Corée du Sud, en s'accrochant à du polystyrène

Le Parisien3 days ago
Un Nord-Coréen a réussi à s'enfuir vers la Corée du Sud en franchissant la frontière maritime à la nage, ont annoncé jeudi les autorités sud-coréennes. L'homme a été secouru dans l'estuaire du fleuve Han, alors qu'il s'agrippait à des morceaux de polystyrène pour flotter.
Dans la nuit du 30 au 31 juillet, à proximité de l'île de Ganghwa, située dans l'ouest de la Corée, dans une zone où la distance entre les deux rives n'excède parfois pas deux kilomètres, les militaires sud-coréens ont repéré l'individu.
« Voulez-vous faire défection en Corée du Sud ? »
Selon les médias locaux, le transfuge a attiré l'attention des soldats en leur faisant des signes. L'un des militaires lui aurait alors lancé : « Nous sommes la Marine de la République de Corée. Voulez-vous faire défection en Corée du Sud ? », question à laquelle il a répondu par l'affirmative.
L'opération de sauvetage, jugée particulièrement complexe en raison des conditions météorologiques, a duré près de dix heures. Elle s'est achevée le 31 juillet vers 4 heures du matin, heure locale.
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Agression d'un maire en Isère : le profil instable de l'agresseur, qui se sentait persécuté
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Le Figaro

time10 minutes ago

  • Le Figaro

Agression d'un maire en Isère : le profil instable de l'agresseur, qui se sentait persécuté

Devant les enquêteurs, l'homme de 60 ans a évoqué un ancien conflit immobilier avec le maire, ayant créé chez lui «un sentiment d'injustice». Le parquet a requis sa mise en examen pour «tentative de meurtre». Face aux enquêteurs, il a tout juste admis ne pas avoir fait quelque chose «de correct», tout en estimant qu'on l'avait «poussé à bout». Ce dimanche, le procureur de Grenoble, Étienne Manteaux, a tenu une conférence de presse afin de faire un point sur l'enquête concernant la violente agression dont a été victime le maire de Villeneuve-de-Marc, en Isère, mercredi. L'agresseur aurait été guidé par un «sentiment d'injustice» lié à un conflit immobilier ancien. Ses propos laissent présager un profil instable. Caché 36 heures dans les bois Aux alentours de 16h30 ce mercredi, à Villeneuve-de-Marc, commune située en campagne iséroise entre Lyon et Grenoble, le maire Gilles Dussault a été violemment agressé à l'arme blanche devant son domicile. Le suspect est un voisin de 60 ans qui réside à une cinquantaine de mètres de l'édile. Il l'a «frappé au niveau du thorax et du bras», lui portant «trois coups», dont deux au niveau du thorax, a précisé le procureur ce dimanche. Publicité Le fils du maire a été appelé au secours par une voisine puis l'agresseur est revenu en voiture afin de «leur foncer dessus». De justesse, «le fils a poussé le père sur le côté» tandis qu'il s'est mis à l'abri. Le véhicule est venu, lui, «percuter un mur». Le conducteur a ensuite pris la fuite à pied. Dans un état grave, Gilles Dussault a été transporté en urgence absolue à l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon, souffrant notamment d'une perforation du poumon. Ses jours ne sont désormais plus en danger et une sortie de l'hôpital est envisageable «dans les jours à venir», selon le procureur de Grenoble. Il s'est vu prescrire 15 jours d'ITT. Le fils souffre quant à lui de blessures légères. L'assaillant s'est ensuite caché 36 heures dans les bois, avant d'être aperçu par une habitante à une dizaine de kilomètres de Villeneuve-de-Marc. Il est finalement interpellé sans heurt à 11h30 vendredi, à Charantonnay, en Isère. L'homme, «couvert de griffures» liées à son séjour dans la nature, «n'était pas armé» et «n'a opposé aucune résistance» lors de son interpellation, précise le procureur. «Il a tenté de se faire justice lui-même» Placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-de-Bournay, il a «répondu à l'ensemble des questions», «a coopéré». L'individu, Malek A., explique aux enquêteurs avoir un conflit datant de 2022 avec l'édile, lié à «l'effondrement d'un bâtiment». Il est propriétaire d'un appartement dans une copropriété dont la mairie détient les murs. Or, une partie du toit de l'immeuble s'est effondrée et a endommagé un abri de jardin appartenant au mis en cause. Une procédure à l'amiable a été lancée mais n'a jamais abouti, Malek A. estimant le montant des dommages et intérêts insuffisants. Par la suite, «il a tenté de se faire justice lui-même, en procédant à des travaux pour privatiser l'immeuble, sans aucune déclaration, sans accord des copropriétaires», souligne le procureur. Le maire lui a donc demandé de cesser ses travaux qualifiés d'«illégaux», «ce qui a généré un sentiment d'injustice». Publicité Mercredi, Malek A. n'avait «aucune raison objective» de passer devant le domicile du maire, mais il s'est tout de même présenté devant sa maison et c'est à cet instant que l'édile l'aurait «regardé avec un sourire sadique», selon ses dires. Il est alors retourné chez lui, a récupéré un outil de bricolage avant de repartir. «Je ne sais pas ce qui s'est passé, c'est l'accumulation des choses qui m'a fait péter un plomb, il y a eu une rupture dans mon esprit, j'ai fait ça machinalement, j'étais victime d'une injustice», a déclaré le suspect en garde à vue. Après la première agression, le suspect dit être repassé en voiture «pour voir l'ampleur du mal que j'avais fait». Il soutient que Gilles Dussault et son fils se seraient alors «jetés» sous les roues de sa voiture, l'obligeant à donner un «coup de volant», mais jure n'avoir eu «aucune intention homicide». Lors de ses interrogatoires, l'homme a tenu des propos obsessionnels, assurant que le maire serait déjà «propriétaire de 80% des propriétés» du village et qu'il chercherait à «racheter son appartement». Deux couteaux sous l'oreiller Né en Algérie, Malek A. s'est installé très jeune en France. Il n'a depuis plus la nationalité algérienne, seulement française. Après l'obtention d'un BTS de dessinateur industriel, il a toujours travaillé notamment chez l'équipementier automobile Valéo. Mais cet homme célibataire et sans enfant a perdu son travail en 2021, à la suite de difficultés économiques de l'entreprise. Il enchaîne depuis les CDD et rédige, en parallèle, des ouvrages consacrés à «l'instrumentation des véhicules autonomes», «l'intelligence artificielle» ou «la psyché des machines vivantes». Propriétaire de quatre appartements, il s'est installé à Villeneuve-de-Marc pour s'occuper de sa mère, décédée il y a peu. Sa sœur a également été retrouvée pendue en avril 2025, mais le mis en cause est persuadé qu'elle «a été assassinée par son bailleur.» Lors de la perquisition de son domicile, deux couteaux ont été retrouvés sur son oreiller. Il a expliqué qu'ils étaient là pour «se défendre si on veut me faire la même chose qu'à ma sœur». Toujours dans le même «vécu persécutif», il soupçonne une «surveillance du maire ou des administrés». Une expertise psychologique devra établir si l'homme avait donc toute la maîtrise de ses moyens. À l'issue de sa garde à vue, Malek A. a été présenté ce dimanche matin à un juge d'instruction. Le parquet a requis sa mise en examen pour double «tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique» (les faits de 16h30, puis de 16h50), ainsi que pour «tentative de meurtre» visant le fils. Il a également demandé le placement en détention provisoire. Si le juge d'instruction suit ses réquisitions, l'homme encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère
Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère

Le Parisien

time10 minutes ago

  • Le Parisien

Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère

Devant les enquêteurs, le mis en cause, âgé de 60 ans, a reconnu avoir porté des coups au maire, tout en niant avoir voulu le tuer, expliquant avoir « pété un plomb » à cause d'un litige immobilier. Le parquet a réclamé sa mise en examen pour « double tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique » et « tentative de meurtre », a précisé le procureur, qui a indiqué que l'interrogatoire du mis en cause « n'est pas encore terminé » ce dimanche matin. Comment s'est déroulée l'agression ? Mercredi 6 août au matin, Gilles Dussault, le maire de Villeneuve-de-Marc de 63 ans, un village isérois de moins de 1 200 habitants, se trouve devant son domicile quand « il remarque la présence du véhicule » du mis en cause. Ce dernier « arrive à son niveau » et le frappe « aussitôt au niveau du thorax et du bras », selon le procureur, qui précise que l'édile « se défend immédiatement ». [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Mais il est trop tard. Gilles Dussault, qui est grièvement blessé, présente « deux plaies pénétrantes au thorax » et « une plaie transfixiante au biceps », c'est-à-dire qui lui « traverse complètement le bras », complète le magistrat. L'individu prend alors la fuite. Au même moment, une voisine, alertée par les cris, intervient et prévient le fils du maire, âgé de 28 ans, qui habite tout près. Ce dernier « vient aussitôt » et appelle les pompiers, a poursuivi Étienne Manteaux. Mais à 16h48, alors que le maire se trouve toujours sur la voie publique, blessé, mais « conscient » et « debout » selon le magistrat, son fils, présent, aperçoit l'individu revenir en voiture, qui « leur fonce dessus ». « Le fils pousse son père sur le côté dans un buisson et lui s'écarte » au dernier moment, a poursuivi le procureur, qui indique que le véhicule « vient percuter un mur de la propriété du maire ». Le fils tente alors d'empêcher l'individu de sortir du véhicule. « Une bagarre éclate et ils se portent des coups », selon le magistrat. C'est en hurlant que la voisine réussit à faire « cesser cette bagarre », précise le procureur. L'homme prend de nouveau la fuite, laissant son véhicule sur place. Comment a-t-il été interpellé ? Alertés vers 17 heures, les gendarmes « déploient immédiatement de gros moyens », selon Étienne Manteaux. Mais ils ne parviennent pas à retrouver l'individu dans la soirée, précise-t-il, ajoutant que la section de recherche de Grenoble a été déployée dès le jeudi matin. Dans le même temps, le parquet de Vienne s'est dessaisi au profit du pôle criminel du parquet de Grenoble. Jeudi, vers 11 heures, une habitante de Charantonnay, dans l'Isère, alerte les forces de l'ordre, « croyant reconnaître l'individu dont le nom avait circulé », a précisé le procureur. C'est finalement à 11h30 que l'homme est interpellé. « Il n'était pas armé et n'a opposé aucune résistance », a poursuivi le magistrat. Placé en garde à vue dans la foulée, le mis en cause « s'est montré coopérant », selon Étienne Manteaux. Dans quel état se trouvent les victimes ? Grièvement blessé, Gilles Dussault, le maire de Villeneuve-de-Marc, qui présentait notamment deux plaies au thorax, a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. « L'une des plaies au thorax a entraîné la perforation du poumon du maire, qui souffrait d'un pneumothorax », a indiqué le procureur de la République de Grenoble. Ce dimanche, les jours du maire ne sont plus en danger. Il sortira dans « les jours à venir », a ajouté le procureur, précisant que l'édile s'était vu attribuer 15 jours d'ITT. Quant à son fils, « il souffre de blessures moins significatives », essentiellement des griffures et des brûlures, selon le magistrat, qui évoque 13 jours d'ITT. Comment le mis en cause explique-t-il son geste ? Interrogé par les enquêteurs, le mis en cause évoque « un litige avec le maire suite à l'effondrement d'un bâtiment ». L'homme est propriétaire de deux appartements dans un immeuble de Villeneuve-de-Marc. Mais les combles et locaux commerciaux de cet immeuble, eux, appartiennent à la mairie de la ville. Ce bâtiment, « vétuste », s'est effondré en 2022. « En s'effondrant, il a endommagé un abri de jardin appartenant au mis en cause », selon le procureur. Dans le cadre d'une procédure à l'amiable, la mairie lui a proposé une indemnisation, qu'il a refusée, jugeant la « somme insuffisante ». « Le problème n'était pas réglé, ce qui a généré chez cet homme un sentiment d'injustice », a poursuivi le magistrat. L'homme a alors décidé « de se faire justice lui-même en procédant depuis trois mois à des travaux pour privatiser la cour de l'immeuble (…) sans aucune autorisation et accord des copropriétaires » et a « construit un portail qui donne accès à l'ensemble des bâtiments », a continué le procureur. Face à l'illégalité de la démarche, le maire du village lui a écrit « pour lui demander de faire cesser ces travaux », en vain. Le maire a alors dressé un procès-verbal à son encontre. « C'est venu cristalliser ce sentiment d'injustice du mis en cause », qui estime que le maire « veut racheter son terrain », selon Étienne Manteaux. Quelle version donne-t-il du 6 août ? Devant les enquêteurs, le mis en cause a raconté être passé devant chez le maire, le 6 août dernier, et l'avoir aperçu en train de le regarder « avec un sourire sadique ». Après être rentré chez lui, il s'est saisi « d'un morceau de ferraille », est remonté à pied chez le maire et l'a frappé aussitôt. « Je ne sais pas ce qui s'est passé, c'est l'accumulation des choses qui m'a fait péter un plomb, il y a eu une rupture dans mon esprit, j'ai fait ça machinalement », a-t-il déclaré aux enquêteurs. S'il reconnaît les coups, il nie l'avoir frappé « à l'aire cardiaque » et considère qu'il n'avait « aucune intention d'homicide », a poursuivi le procureur. L'homme a ensuite expliqué être revenu dans un deuxième temps dans sa voiture « pour voir l'ampleur du mal que j'avais pu commettre », a-t-il déclaré lors de sa garde à vue. Il considère même que « le maire et son fils se sont jetés sur sa voiture ». « Il affirme qu'il n'avait aucune intention de leur foncer en voiture dessus », a poursuivi Étienne Manteaux. Après sa fuite, il a expliqué être repassé chez lui « pour se changer », a enfilé une tenue « pour aller dans les bois » et il est parti. Il a ensuite « erré pendant 36 heures jusqu'à son interpellation le 8 août », a précisé le procureur. Devant les enquêteurs, il s'est dit « conscient de ce qu'il a fait », mais il a répété « qu'il n'avait aucune intention homicide », affirmant simplement avoir été « poussé à bout », selon le magistrat. Que sait-on du mis en cause ? Né en Algérie, l'homme s'est installé « très jeune » avec sa famille en France, dont il possède la nationalité. Après une enfance à Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, il a d'abord vécu en Franche-Comté avant de s'installer en Isère, selon la justice. Le sexagénaire, « qui n'a pas d'antécédents judiciaires », a toujours travaillé, notamment comme dessinateur industriel, et a publié plusieurs livres sur l'intelligence artificielle et les voitures autonomes. Après un licenciement économique en 2021, il a effectué plusieurs contrats courts dans son domaine. C'est dans cette période que l'homme, qui n'a ni enfant ni relation affective, s'est installée à Villeneuve-de-Marc pour s'occuper de sa mère, qui y vivait, avant qu'elle ne décède en 2022. L'homme y possède deux appartements, dont celui dans lequel il vit. Il est également propriétaire de deux autres appartements à Bourgoin-Jallieu qu'il loue. Mais le sexagénaire présente un « vécu persécutif » et une « tendance à la réinterprétation de ce qu'il vit », selon le procureur de Grenoble. C'est le notamment le cas avec le décès de sa sœur, en avril 2025, retrouvée pendue dans son appartement. Selon les examens, le corps « était là depuis de très nombreux mois ». Mais le mis en cause, lui, considère « qu'elle a été assassinée à cause d'un problème avec son bailleur », a expliqué le magistrat. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller lors de la perquisition de son domicile. « C'est si on veut me faire la même chose qu'à ma sœur », a-t-il expliqué aux enquêteurs, affirmant également être « surveillé par le maire et ses administrés ». Quelles sont les suites ? Sa garde à vue, qui a débuté vendredi après son interpellation, a été levée ce dimanche matin. Le sexagénaire a été déféré au tribunal, où son interrogatoire est toujours en cours, selon Étienne Manteaux. Le parquet de Grenoble a réclamé sa mise en examen pour « double tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique » et « tentative de meurtre », a précisé Étienne Manteaux.

Guerre à Gaza : évacuations, conquête de Gaza-ville… ce que prévoit le plan présenté par Netanyahou
Guerre à Gaza : évacuations, conquête de Gaza-ville… ce que prévoit le plan présenté par Netanyahou

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Guerre à Gaza : évacuations, conquête de Gaza-ville… ce que prévoit le plan présenté par Netanyahou

C'est une annonce qui a provoqué l'indignation quasi-unanime de la communauté internationale. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le cabinet de sécurité israélien a approuvé le plan présenté par Benyamin Netanyahou concernant la bande de Gaza. Si le Premier ministre israélien a réfuté toute intention de « gouverner » l'enclave, dans une interview à Fox News, il a confirmé sa volonté d'en prendre le contrôle pour en chasser le Hamas. VidéoNetanyahou redit la volonté d'Israël de prendre le contrôle de la bande Gaza Que va-t-il désormais se passer ? Bien que l'objectif soit le déploiement de l'armée dans l'ensemble de l'enclave palestinienne, les premiers mouvements vont se dérouler dans la seule ville de Gaza. Évacuation d'un million de civils La phase initiale de cette opération prévoit le déplacement de plus d'un million de Gazaouis, avant la date symbolique du 7 octobre 2025 - deux ans après les attaques terroristes du Hamas -, en amont de ses opérations terrestres. Ils seront envoyés vers le Sud, en direction de camps de réfugiés, mais pas seulement. « Lorsqu'une opération majeure débutera dans la ville de Gaza, la population civile se verra offrir la possibilité d'évacuer (…) vers d'autres zones, pas nécessairement seulement vers les camps (du centre de l'enclave) », a ainsi précisé le quotidien israélien Haaretz, citant plusieurs sources gouvernementales. Dans le même temps, le gouvernement israélien compte « inonder Gaza d'aide humanitaire », jusqu'à quatre fois plus que ce qui est actuellement délivré selon I24 News, avec l'appui du gouvernement américain. Mais cette aide humanitaire ne sera délivrée qu'« en dehors des zones de combats », selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien. L'ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a quant à lui annoncé que les Américains prévoyaient d'ouvrir et de financer 16 nouveaux centres d'aide humanitaire, sur le modèle de la controversée Fondation humanitaire pour Gaza (GHF) pilotée par les deux pays. D'autres éléments logistiques comme des hôpitaux temporaires ou des tentes pourraient être intégrés à ce bouquet d'aide. « Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur » pour éliminer les « bastions terroristes », indique la radio publique Kan. Conquête « totale » de la bande de Gaza ? Et après ? Benyamin Netanyahou a été plus flou sur la phase qui succède à la conquête de Gaza-ville. Si l'on sait qu'Israël entend désarmer le Hamas et démilitariser la bande de Gaza, on ignore encore comment Tsahal compte procéder. Malgré les réticences d'Eyal Zamir, chef d'état-major de l'armée israélienne, Benyamin Netanyahou a brandi ces derniers jours la menace d'une conquête « totale » de la bande de Gaza. Un objectif répété lors d'une interview diffusée vendredi par la chaîne américaine Fox News. « Oui, c'est notre intention, dans le but d'assurer notre sécurité et d'éliminer le Hamas », a-t-il expliqué. Il a affirmé vouloir ensuite « passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront (…) correctement », sans « menacer » Israël et « en offrant une vie agréable aux habitants ». Cette « administration civile » ne sera « ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne », a-t-il insisté. D'après le journal Maariv, Netanyahou prévoit d'y établir une « zone de contrôle sécurisé » afin de prémunir Israël d'une future attaque. La question des otages L'opération devrait durer au total entre quatre et six mois, mobilisant entre quatre et six divisons. Une source avance plus précisément, toujours au journal Maariv, que « Tsahal devra mobiliser au moins six divisions de réserve, chacune comptant environ 250 000 soldats ». Ces déploiements supplémentaires impliquent que les réservistes vont être mobilisés plus de 74 jours par an, le seuil maximal que Zamir avait promis de ne pas franchir.

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