
«BBC à la française», revente plus rapide d'une fréquence TNT… Ce que contient la loi Dati sur l'audiovisuel public
DÉCRYPTAGE - Adopté en deuxième lecture au Sénat, le texte sur l'audiovisuel public devrait revenir à l'Assemblée nationale à la rentrée.
Défendue par la ministre de la Culture, fustigée par la gauche, la proposition de loi relative à la réforme de la loi audiovisuelle de 1986 divise. Les grands objectifs poursuivis par ce texte, adopté en deuxième lecture au Sénat, sont de deux ordres.
Faire émerger une « BBC à la française » : c'est la mesure phare du projet de loi audiovisuelle, qui s'appuie sur le texte du sénateur Laurent Lafon (Union centriste). Pour faire face à la concurrence de plateformes mondialisées et afin d'accélérer les synergies, la proposition de loi prévoit de créer le 1er janvier 2026 un holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l'INA (Institut national de l'audiovisuel). À l'origine, figurait aussi France Médias Monde (France 24, RFI), la « voix » de la France à l'international. Cette dernière a été finalement exclue.
À lire aussi La réforme de l'audiovisuel public voulue par Rachida Dati rejetée d'emblée à l'Assemblée
La structure serait placée sous l'autorité d'un président-directeur général, nommé pour un mandat de cinq ans par l'Arcom, le régulateur de…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
5 minutes ago
- Le Figaro
«Je m'y suis pris comme pour une entreprise» : comment les villes balnéaires tentent d'attirer des touristes toute l'année
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Deauville, La Baule, ou encore Royan : les stations prisées des vacanciers rivalisent d'efforts pour développer leur attractivité, même hors saison. Une façon également de lutter contre le surtourisme ou les problèmes de sécurité durant l'été. Des rues bondées l'été, mais vides l'hiver. Telle est la réalité de la grande majorité des stations balnéaires françaises. Cependant, depuis plusieurs années, nombreuses sont celles qui ont décidé de changer de modèle, pour essayer d'attirer des touristes toute l'année. Une façon, aussi, de lutter contre le surtourisme ou les problèmes de sécurité durant l'été. Deauville, La Baule, Royan… Ces villes, qui dépendent principalement des revenus issus du tourisme, rivalisent d'efforts pour développer leur attractivité hors de la période estivale. Deauville en est un bon exemple. Bien que relativement proche de Paris, la station balnéaire normande a pendant longtemps été déserte l'hiver. Aujourd'hui, elle accueille entre 4 et 5 millions de visiteurs par an selon son maire (Horizons) Philippe Augier, avec un nombre de touristes hors saison en pleine croissance ces dernières années. Le tout grâce au développement de son offre de loisirs depuis plus de 20 ans, allant du Festival du film américain à sa programmation culturelle - par exemple avec la récente exposition du célèbre photographe Sebastião Salgado -, en passant par la construction d'équipements sportifs de haut niveau leur ayant permis d'accueillir la délégation chinoise olympique durant les JO. La ville a aussi misé sur le développement de son Pôle international du cheval, avec un budget de 250.000 euros en 2024 alloué à la construction d'installations et à leur entretien. «On a mis en place une vraie politique de marketing», souligne Philippe Augier, assumant de s'y être pris «comme pour une entreprise».


Le Parisien
35 minutes ago
- Le Parisien
Puces de Clignancourt : deux frères commerçants écroués pour tentative de meurtre sur un vendeur à la sauvette
La tension entre les vendeurs à la sauvette et les commerçants du marché aux puces de Clignancourt, à Paris (XVIIIe), n'a jamais été aussi vive. Dernier épisode de cette histoire qui semble sans fin : Nassim, 37 ans, et son frère Salim ont été mis en examen, le 12 juillet 2025 à Paris, pour tentative de meurtre, avant d'être écroués.


Le Parisien
35 minutes ago
- Le Parisien
« Il y a de vrais méchants » : aux puces de Clignancourt, les vendeurs à la sauvette ruinent la vie des commerçants
À l'entrée des allées, formées de stands et de boutiques en dur, des dizaines de vendeurs à la sauvette proposent leurs produits de contrefaçon aux touristes et aux badauds. Ils bradent des casques audio, des sacoches, des casquettes ou des parfums. « Ce sont des clandestins qui tentent de survivre comme ça, remarque un ancien de la rue. Il y a parmi eux des types très bien et de vrais méchants. C'est un vrai problème qui perdure ici, depuis des années. »