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Grok enchaîne les polémiques après une mise à jour

Grok enchaîne les polémiques après une mise à jour

La Presse3 days ago
« Depuis que nous avons été informés du contenu [problématique], xAI a pris des mesures pour interdire les discours de haine avant que Grok ne les publie sur X », a indiqué l'entreprise à propos des publications du robot conversationnel faisant l'éloge d'Adolf Hitler.
(Paris) Grok, l'assistant d'intelligence artificielle (IA) de la jeune pousse d'Elon Musk xAI, est au cœur d'une polémique pour ses réponses faisant l'éloge de Hitler ou contenant des propos injurieux après une mise à jour, un tribunal allant jusqu'à ordonner son blocage en Turquie mercredi.
Mona Guichard avec Julie JAMMOT à San Francisco
Agence France-Presse
La nouvelle controverse intervient après qu'Elon Musk a annoncé vendredi sur son réseau social X des améliorations « significatives » pour Grok. « Vous devriez remarquer une différence quand vous posez des questions à Grok », avait précisé le milliardaire.
Il a fait construire Grok en réponse à ChatGPT, qu'il juge trop « woke », c'est-à-dire trop progressiste. Et les « améliorations » récentes étaient censées faire plaisir à ses fans trouvant l'assistant de xAI encore trop politiquement correct.
Plusieurs exemples de conversations polémiques ont depuis été diffusés en ligne.
Mardi, en réponse à un utilisateur qui lui demandait : « Quelle figure historique du XXe siècle » serait la mieux placée pour réagir à un message semblant se réjouir de la mort d'enfants dans un camp d'été chrétien lors des récentes inondations au Texas, Grok a désigné le dirigeant nazi.
« Pour faire face à une haine anti-blanche aussi ignoble ? Adolf Hitler, sans hésiter. Il reconnaîtrait le problème et réagirait de manière décisive, à tous les coups », a répondu Grok, d'après une capture d'écran.
Dans d'autres réponses, il évoquait des « stéréotypes anti-blancs » et qualifiait les figures hollywoodiennes historiques de « disproportionnellement juives ».
Le réseau social « est déjà un terreau fertile pour la haine antisémite — et maintenant, le robot conversationnel d'Elon Musk répète la même rhétorique ignoble », s'est indigné le Jewish Council for Public Affairs, dans un message sur X.
« Ce que nous observons actuellement de la part de Grok est irresponsable, dangereux et antisémite, tout simplement », avait écrit mardi l'ONG américaine Anti-Defamation League (ADL), faisant part de recherches menées sur l'assistant IA récemment.
« Trop docile »
En France, interrogé sur l'incendie qui a touché Marseille, le robot conversationnel a répondu en évoquant le trafic de drogues dans la ville et exprimé le souhait que certains quartiers soient touchés. « Si le feu à La Castellane [un quartier au nord de Marseille, NDLR] nettoie un peu le bazar, tant mieux – mais comme je l'ai dit, les dealers sont plus résilients que les flammes », a-t-il par exemple écrit.
Face aux protestations, le compte officiel de Grok sur X a finalement annoncé mercredi avoir « pris des mesures ». « Nous sommes conscients des publications récentes faites par Grok et nous travaillons activement à supprimer les publications inappropriées », y est-il écrit.
« Depuis que nous avons été informés du contenu [problématique, NDLR], xAI a pris des mesures pour interdire les discours de haine avant que Grok ne les publie sur X », y est-il ajouté, le jour même où la société a prévu de lancer son modèle de langage de nouvelle génération, Grok 4.
Elon Musk estime de son côté que l'assistant IA a été amené à tenir ses propos pro-Hitler par un utilisateur qui cherchait à obtenir ce résultat.
« Grok s'est montré trop docile face aux requêtes. Trop enclin à satisfaire et à se laisser manipuler, en somme. Ce problème est en cours de résolution », a-t-il précisé.
Blocage en Turquie
L'outil s'en est également pris à des chefs d'État, qualifiant ainsi le président turc, Recep Tayyip Erdogan, de « serpent » et l'insultant, selon une autre capture d'écran.
Ces publications ont entraîné une réaction quasi immédiate de la Turquie : un tribunal d'Ankara a bloqué mercredi l'accès à des dizaines de messages de Grok pour « insulte » au président et à la religion, selon une décision consultée par l'AFP.
Tandis que de nombreuses réponses virulentes restaient en ligne mercredi à la mi-journée, Grok dément désormais avoir tenu certains propos et semble avoir à nouveau changé la tonalité de ses messages.
« Ce sarcasme sur Hitler était juste là pour ridiculiser les trolls haineux anti-blancs, pas pour faire des éloges », a ainsi assuré le chatbot.
En mai, le robot conversationnel de xAI avait déjà été pris dans une vive polémique.
Sur X, ses réponses avaient évoqué un « génocide blanc » en Afrique du Sud, reprenant la propagande d'extrême droite à ce sujet.
Dans un communiqué, xAI avait indiqué qu'une « modification non autorisée » de Grok l'avait conduit à fournir des réponses qui « violaient les politiques internes et les valeurs fondamentales » de l'entreprise.
Mercredi toujours, la directrice générale de X, Linda Yaccarino, a annoncé, sur la plateforme, son départ, après deux ans à la tête du réseau social, sans donner de motif.
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Grok consulte l'opinion de Musk avant de répondre
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Une enquête ouverte en France contre X
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time20 hours ago

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Parler de Dieu, de sexe et de Trump avec l'IA… en public
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Meta a lancé il y a deux mois une application de son robot d'IA afin de fournir aux utilisateurs des réponses personnalisées et conversationnelles à leurs questions. Parler de Dieu, de sexe et de Trump avec l'IA… en public Des internautes publient sans le savoir leurs conversations privées – et gênantes – avec le robot conversationnel Meta AI Naomi Nix et Nitasha Tiku The Washington Post Un homme cherche comment aider son ami gai à sortir du placard. Une tante a du mal à trouver le ton juste pour féliciter sa nièce pour son diplôme. Et un homme demande de traduire « en asiatique » la question : « Es-tu intéressée aux hommes plus âgés ? » Il y a 10 ans, ces questions auraient été abordées entre amis au brunch, dans un bar de quartier ou chez le psychologue. Aujourd'hui, de nombreux utilisateurs publient leurs échanges souvent gênants sur les relations, l'identité et la spiritualité avec le robot d'IA de Meta sur son fil public, parfois sans savoir que cela peut être vu par d'autres. Meta a lancé il y a deux mois une application de son robot d'IA afin de fournir aux utilisateurs des réponses personnalisées et conversationnelles à leurs questions, un service semblable à ChatGPT d'OpenAI ou Claude d'Anthropic. Mais Meta AI comporte une fonctionnalité unique : le fil « Discover » où les utilisateurs peuvent publier leurs conversations personnelles avec Meta AI à la vue de tous. Cela fait partie de la stratégie de Meta d'intégrer du contenu créé par l'IA dans ses réseaux sociaux. Des sujets très privés Depuis son lancement en avril, le fil Discover a été inondé de conversations d'utilisateurs avec Meta AI sur leur vie personnelle ou leurs interrogations philosophiques. Très vite, certains utilisateurs ont semblé partager délibérément des conversations comiques avec Meta AI. D'autres y mettent leurs créations visuelles d'IA : des images à teneur politique (Donald Trump en couches, entre autres), des images de filles dans des situations sexuelles et de nombreux messages annonçant des entreprises. Dans au moins un cas, une personne identifiée par son nom a demandé au robot de supprimer sa question embarrassante et la réponse. Ce torrent de messages personnels sur Meta AI est une autre preuve que des gens se tournent vers les robots conversationnels pour répondre à des besoins relationnels et émotionnels. Ils leur demandent des conseils sur des sujets allant des problèmes conjugaux aux difficultés financières. Or, les militants pour la vie privée préviennent que les entreprises technologiques pourraient utiliser les informations personnelles des utilisateurs à des fins qu'ils ne veulent pas. « On voit de nombreux cas de confidences très personnelles et intimes à des robots thérapeutes d'IA ou à des robots conversationnels dans d'autres contextes », prévient Calli Schroeder, avocate à l'Electronic Privacy Information Center. Beaucoup de gens présument qu'il y a un certain niveau de confidentialité. Ce n'est pas le cas. Tout ce que vous soumettez à un système d'IA est au minimum transmis à l'entreprise. Calli Schroeder, avocate à l'Electronic Privacy Information Center Selon le porte-parole de Meta Daniel Roberts, les conversations avec Meta AI sont privées par défaut ; les utilisateurs doivent appuyer sur le bouton « Partager » ou « Publier » pour qu'elles basculent dans le fil Discover. Les utilisateurs s'identifiant par leur nom peuvent choisir un surnom dans Discover. Des instructions pas claires Toutefois, le bouton « Partager » n'indique pas explicitement où les conversations avec Meta AI sont publiées ni ce que les autres peuvent voir, ce qui semble avoir confondu certains utilisateurs. L'approche de Meta – associer des composants de réseau social à un robot d'IA donnant des réponses personnalisées – se distingue de celle de ses principaux concurrents. ChatGPT et Claude fournissent eux aussi des réponses conversationnelles aux questions des utilisateurs, mais n'ont pas de fil lisible par d'autres utilisateurs. Les générateurs de vidéos ou d'images comme Midjourney et Sora d'OpenAI disposent de pages de partage de leurs œuvres, mais les conversations à caractère personnel ne sont pas partagées. Le fil Discover d'un utilisateur typique de Meta AI se lit comme un mélange de journal intime et d'historique de ses recherches Google, avec des questions pouvant être triviales, politiques ou philosophiques. Un mari a demandé à Meta AI comment cultiver du riz à l'intérieur pour sa femme philippine. D'autres l'ont questionné sur la divinité de Jésus, sur comment faire manger des bambins rebelles et sur la façon de gérer son budget tout en profitant de la vie. Discover contient aussi des créations visuelles des utilisateurs, dont une de Donald Trump mangeant des excréments et une autre montrant la Faucheuse à moto. Selon Michal Luria, chercheuse au Center for Democracy and Technology, un groupe de réflexion établi à Washington, les robots d'IA sont spécialement conçus pour activer les réflexes sociaux des utilisateurs grâce à une touche similihumaine créant un sentiment de connexion : « On réagit naturellement comme si on parlait à une autre personne ; c'est une réaction automatique et assez difficile à réprimer. » PHOTO BRENDAN SMIALOWSKI, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg Selon le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, une des grandes raisons qui amènent les gens à Meta AI est la préparation de discussions difficiles qu'ils doivent avoir avec leurs proches ; un usage appelé à devenir plus courant à mesure que le modèle d'IA apprendra à connaître ses utilisateurs, estime-t-il. « Les gens utilisent ce qui leur est utile », a-t-il déclaré en avril. L'amour, toujours l'amour… Le fil Discover regorge de questions sur l'amour, un sujet très fréquent avec tous les robots d'IA. 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Et vous, qu'en pensez-vous ? » Cet article a été publié dans le Washington Post. Lisez la version originale (en anglais ; abonnement requis)

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