
Pékin affirme que Washington a levé certaines restrictions à l'exportation
Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus d'un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs sur leurs produits respectifs. La Chine s'était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l'accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d'exportation de terres rares. Mi-juin, Washington et Pékin s'étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l'accord trouvé à Genève sur les rails.
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Les États-Unis ont également levé récemment les règles relatives à certaines exportations vers la Chine, notamment en supprimant les exigences de licence pour l'expédition d'éthane vers le pays, selon un rapport de Bloomberg publié cette semaine. Donald Trump a balayé dimanche des accusations d'actes hostiles menés par la Chine à l'encontre des États-Unis et a assuré «bien s'entendre» avec le pays.
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- Le Parisien
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Le Figaro
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Droits de douane: Trump évoque «probablement douze» lettres aux partenaires commerciaux envoyées lundi
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Le cognac met le feu aux relations franco-chinoises, après des mesures « antidumping » mises en place par Pékin au détriment des eaux-de-vie de vin européennes. (image d'illustration) COMMERCE - Les droits de douane de Donald Trump ne sont pas les seuls à inquiéter la France. Les taxes chinoises sur les spiritueux européens, essentiellement le cognac, suscitent de vives tensions entre Paris et Pékin. Les autorités chinoises ont accusé ce vendredi 4 juillet les Européens de « dumping » , une pratique qui consiste à exporter et vendre ses produits à prix très bas, pénalisant ainsi le reste des producteurs – en l'occurrence ceux implantés en Chine. Pour mettre fin à ce « préjudice » , Pékin a menacé d'imposer dès samedi de très importants droits de douane – jusqu'à plus de 30 % – aux producteurs de cognac. Une mesure pénalisante qui avait de quoi faire peur à la filière, dont la Chine est le deuxième marché derrière les États-Unis. Les tensions ont connu une légère désescalade ce vendredi, après que plusieurs producteurs, dont certains noms importants de la filière, ont accepté d'augmenter leurs prix pour échapper aux nouvelles taxes chinoises. Si Emmanuel Macron a rapidement salué une « étape positive » , le problème n'est pas totalement réglé. Le HuffPost fait le point sur la situation. L'affaire est partie d'une enquête antidumping menée par Pékin. Lancée début 2024, elle était la suite d'une procédure européenne visant les subventions d'État dont bénéficient les véhicules électriques chinois. La Chine avait menacé d'introduire des droits de douane jusqu'à 39 %. Depuis l'automne, Pékin imposait déjà aux producteurs de cognac de verser une caution bancaire auprès des douanes chinoises. Ces mesures ont porté un coup sévère à la filière qui représente 72 000 emplois en France et dépend à 98 % de l'export. Menacée également par l'hypothèse de surtaxes américaines, cette filière affirmait perdre 50 millions d'euros par mois. Sans surprise, le ministère chinois du Commerce a annoncé ce vendredi que « l'autorité chargée de l'enquête a conclu qu'il y avait dumping sur le brandy importé de l'UE » , lequel représenterait un « préjudice substantiel » pour le secteur chinois. Parallèlement, le ministère chinois du Commerce a publié une liste de 34 entreprises avec lesquelles il s'est entendu sur de nouveaux tarifs, ce régime se substituant aux droits de douane. Sont concernés, à titre individuel, les trois principaux exportateurs de cognac – Hennessy (groupe LVMH), Martell (Pernod Ricard) et Rémy Martin (Rémy Cointreau) – ainsi que 24 producteurs de cognac et 7 d'armagnac ayant négocié un accord collectif via le Bureau national interprofessionnel du cognac (Bnic). Rémy Cointreau et Pernod Ricard ont assuré que les tarifs négociés ne constituaient « en aucun cas » une reconnaissance de leur part de pratiques commerciales relevant du dumping. Selon le Bnic, les hausses de prix concédées sont « moins défavorables » que les taxes envisagées initialement par la Chine. L'interprofession n'a pas détaillé ces augmentations, qui varient selon les produits, mais elles pénaliseraient environ deux fois moins la filière selon une source proche du dossier. Le Bnic précise aussi que manque à l'appel la réouverture du marché duty free, dont le cognac est exclu depuis décembre et qui représente traditionnellement près de 20 % de ses ventes en Chine. L'annonce des nouveaux tarifs permettant d'échapper aux droits de douane a été saluée par Emmanuel Macron ce vendredi. Il a évoqué « une étape positive pour mettre un terme à ce contentieux qui menaçait nos exportations » , en promettant qu'il continuera le dialogue avec Pékin pour soutenir la filière. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s'est félicité d'un « très large champ d'exemptions » aux droits de douane « pour de nombreux acteurs de la filière du cognac et de l'armagnac » . Il a pointé cependant « plusieurs points importants non résolus » , dont l'exclusion de certains acteurs de l'accord sur les prix – ils seront soumis à des taxes supérieures à 30 % à compter de samedi. M. Barrot a affirmé que Paris restait mobilisé « pour parvenir à une solution définitive » , avant de recevoir dans l'après-midi au Quai d'Orsay son homologue chinois Wang Yi. Le chef de la diplomatie chinoise, qui sera reçu ensuite à l'Élysée par Emmanuel Macron, a enchaîné les entretiens tendus avec ses homologues lors d'une tournée en Europe cette semaine. L'Union européenne (UE) a regretté pour sa part la décision de Pékin « d'instituer des mesures antidumping définitives sur les importations en Chine de brandy européen » . Ces menaces s'inscrivent « dans une tendance inquiétante de la Chine à abuser des instruments de protection en matière commerciale, en ouvrant et menant des enquêtes sur la base d'allégations douteuses et de preuves insuffisantes » , a déclaré devant la presse un porte-parole à Bruxelles. Selon lui, la Commission européenne va étudier ces mesures et décidera des prochaines étapes afin de protéger l'industrie et les intérêts économiques européens. La Chine et l'UE doivent tenir un sommet ce mois-ci à Pékin pour marquer le 50e anniversaire de l'établissement de leurs relations diplomatiques. Selon le média Bloomberg News, citant des sources anonymes, les autorités chinoises envisagent d'annuler la deuxième journée du sommet, signe de tensions entre Bruxelles et Pékin. Plusieurs dossiers épineux ont terni leurs relations ces derniers mois, dont le soutien de Pékin à son allié russe et les questions commerciales.