
« Nous allons jouer ce match sans penser au deuxième » : José Mourinho serein avant le barrage aller face au Benfica
José Mourinho (entraîneur du Fenerbahçe), avant le match aller face au Benfica en barrages de Ligue des champions : « Ce que je veux ne m'aide pas. J'aurais voulu affronter Nice, et c'est Benfica. J'aurais voulu jouer le deuxième match à domicile, et nous commençons à la maison. Ce que je veux, ce n'est pas ce qui arrive. Nous devons affronter la réalité. La réalité, c'est Benfica et la réalité, c'est que le premier match est chez nous.
Contre Feyenoord, tout s'était décidé ici à domicile. Mais demain (mercredi), rien ne sera décidé ici. Et cela fait évidemment une différence. Mais je ne sais pas comment Bruno Lage va penser. Moi, je prévois de jouer ce match sans penser qu'il y a un retour. On joue pour gagner. Si on fait match nul, on fait match nul et on ira au deuxième match. Si on perd de peu, la vie continue et on ira se battre à Lisbonne. Mais si on perd largement, évidemment, ce sera terminé. Je vais jouer ce match sans penser qu'il y a un deuxième match. Jouons pour jouer.
Par principe, je refuse de dire que Benfica est le favori. Mais ce n'est qu'une question de principe, car évidemment, je reconnais leur capacité, leur qualité, leur expérience. Le fait que le deuxième match se joue chez eux... Il y a un certain nombre de facteurs qui placent Benfica à un niveau supérieur au nôtre. Mais, par principe, par respect pour moi-même et sans aucun manque de respect envers notre adversaire, je refuse de dire que nous n'avons aucune chance de passer. Nous allons tout donner dans ces deux matches pour essayer, pour tenter de nous qualifier pour la phase de groupes. »
Barça-Inter de 2010 : un miracle ou le chef-d'oeuvre de José Mourinho ?
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Fenerbahçe et Benfica se neutralisent, Bodo/Glimt écrase Sturm Graz en barrages de la Ligue des champions
Le choc des barrages de la Ligue des champions s'est terminé par un score nul et vierge ce mercredi soir en Turquie entre Fenerbahçe et le Benfica (0-0). Les Norvégiens du Bodo/Glimt ont pulvérisé les Autrichiens de Sturm Graz (5-0) et devraient découvrir pour la première fois la C1. Le choc de la soirée des barrages de la Ligue des champions n'a pas tenu toutes ses promesses. Dans un match plutôt équilibré et avec un faible total de 9 tirs cadrés, Fenerbahçe a été tenu en échec sur son terrain par le Benfica (0-0). Les Portugais ont notamment été réduits à 10 après deux cartons jaunes infligés coup sur coup à Florentino Luis, d'abord pour un croche-pied (69e) puis sur un tirage de maillot (71e). Les Turcs pensaient profiter de cette supériorité, mais En-Nesyri a vu son but être refusé (82e) pour une courte position de hors-jeu. Les hommes de José Mourinho devront s'employer au Stade de la Luz mercredi prochain (21 heures). À Bâle, l'éternel Xherdan Shaqiri (33 ans) a bien lancé les siens sur penalty (14e) contre Copenhague. Mais les Suisses ont craqué juste avant la mi-temps (45e + 3), encaissant une tête de Gabriel Pereira sur une erreur de jugement de leur portier Marwin Hitz. Tout se jouera au Danemark dans sept jours. Shaqiri, revenu dans son club formateur en 2024 - où il totalise 174 matches - aura à coeur de qualifier Bâle, absent de la Ligue des champions depuis 2018. Bodo/Glimt écrase Sturm Graz De son côté, Bodo/Glimt a roulé sur Sturm Graz (5-0). Les Norvégiens ont parfaitement débuté leur match, avec un petit piqué malicieux de Kasper Högh (7e), et une tête rageuse du défenseur Odin Björtuft (10e). Avant que Ulrik Saltnes n'enfonce le clou (25e) avec un magnifique enchaînement dans la surface. En seconde période, Hakon Evjen (54e) et un c.s.c de William Böving (79e) sont venus aggraver le score. Après avoir atteint les demi-finales de Ligue Europa l'an passé, Bodo/Glimt est pratiquement assuré de rejoindre la phase finale de la Ligue des champions pour la première fois de son histoire. Dans le dernier match de la soirée, le Celtic et les Kazakhstanais du Kairat Almaty se sont séparés sur un score nul et vierge (0-0). Les Écossais devront montrer un meilleur visage à l'extérieur la semaine prochaine (mardi 26 août, 18 h 45) s'ils veulent rejoindre la C1 pour la quatrième saison de suite. Bruges enfonce les Rangers, Pafos crée la surprise : les résultats des barrages aller


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Mercato : accord de principe entre Brighton et Strasbourg pour Julio Enciso
Julio Enciso, attaquant international paraguayen de Brighton, âgé de 21 ans, est tout proche de rejoindre Strasbourg. Le mercato de Strasbourg, qui a déjà recruté quinze joueurs, n'est pas terminé. Selon les informations de The Athletic, que nous pouvons confirmer, le Racing a trouvé un accord de principe avec Brighton pour le transfert de Julio Enciso en Alsace contre environ 15 M€. L'attaquant international paraguayen (27 sélections) était déjà dans le viseur du RCSA l'hiver dernier, avant d'être finalement prêté à Ipswich Town (2 buts, 3 passes décisives en 13 matches de Premier League). De nouveau blessé en fin de saison dernière, il a été opéré d'un genou au mois de juin et reprend tout juste l'entraînement. Courtisé par Palmeiras et des clubs italiens, Enciso était classé 13e de notre top 30 des meilleurs espoirs mondiaux, en juin 2022. Il avait été ensuite été recruté par les Seagulls, sur la recommandation de Sam Jewell et de Paul Winstanley, devenus depuis décideurs de BlueCo, le consortium qui a racheté Strasbourg il y a deux ans.

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Paul Boudehent, moins de trois semaines avant la reprise du Top 14 avec La Rochelle : « On a l'impression de changer d'air »
Avec son franc-parler habituel, Paul Boudehent, le troisième-ligne international rochelais ne cache pas son impatience d'en finir avec la longue préparation estivale du Stade Rochelais. Mais il insiste aussi sur le regain d'énergie insufflé par l'arrivée de quelques nouveaux joueurs. Mercredi, c'était le jour des médias au centre d'entraînement du Stade Rochelais. Le premier de la saison. La plupart des joueurs et des entraîneurs sollicités sont donc passés sous le feu de questions que beaucoup se posent à moins de trois semaines du début du Top 14. Les Maritimes ont-ils digéré leur décevante saison passée ? Rejoueront-ils cette saison dans la cour du Stade Toulousain et de l'Union Bordeaux-Bègles ? Le flanker international Paul Boudehent (25 ans, 19 sélections) nous a donné son point de vue de la situation. Avec un naturel aussi déconcertant que rafraîchissant. « Comment définiriez-vous la préparation estivale que vous êtes en train de vivre ?Elle est longue. Mais c'est le jeu. Quand tu vas en finale du Top 14, tu termines ta saison fin juin et le club te laisse alors généralement plus de vacances pour te féliciter. En général, tu reprends début août et ça ne te fait que trois ou quatre semaines de prépa. Mais nous, comme on ne s'est pas qualifiés, on a repris le 14 juillet. Avec un premier match de Top 14 le 6 septembre. « Moi, je ne suis pas bodybuilder, je suis joueur de rugby. Je ne suis pas payé qu'à faire de la prépa, j'ai envie de jouer au rugby » Paul Boudehent C'est trop long ?C'est-à-dire que moi, je ne suis pas bodybuilder, je suis joueur de rugby. Je ne suis pas payé qu'à faire de la prépa, j'ai envie de jouer au rugby. Là, on a mis un mois à toucher du ballon. Tu fais des allers-retours sur le terrain, de la muscu, pff... Je n'en veux pas du tout au staff, attention, parce que c'est nous qui nous sommes mis dans cette situation. On est les seuls responsables. Le groupe est-il très revanchard par rapport à la saison passée ?Revanchard, je ne sais pas si c'est le bon terme. Disons qu'on a vraiment essayé de tourner la page de la saison dernière, parce que ça a été une année... Je ne sais même pas comment la qualifier. On a été capable de faire du très bon, malheureusement pas assez souvent, et du très, très mauvais. Le plus rageant, c'est qu'on aurait pu battre toutes les équipes. Mais on s'est contentés trop de fois du minimum. Ce n'est pas possible de perdre neuf fois d'affilée comme on l'a fait en début d'année 2025 (8 défaites et un nul en réalité, toutes compétitions confondues, entre le 12 janvier et le 19 avril). Vous imaginez ? C'est incroyable. Comment peut-on perdre autant de rencontres d'affilée et lutter malgré tout pour la qualif' jusqu'au bout ? Quand on voit ça, on a envie de se filer des coups de bâton. Ce n'est pas normal d'avoir un si gros trou d'air. Avez-vous mis le doigt sur les raisons de cet immense passage à vide ?Pour moi, il y a beaucoup de choses. Je crois d'abord qu'il faut qu'on intègre plus de joueurs dans l'effectif. Une saison ne se fait pas qu'avec 15 ou 23 mecs. Oui tu as tes cadres, oui tu as tes internationaux, mais tu sais qu'une bonne partie de ces mecs-là partiront à un moment donné en tournée ou au Tournoi des Six Nations. Ce qui veut dire que pendant ces périodes-là, ce sont des jeunes joueurs qui les remplaceront. Sauf que si tu n'as pas mis ces jeunes-là dans des conditions favorables avant, si tu ne les as pas suffisamment intégrés dans ton projet, c'est compliqué. « C'est comme un journaliste qui bosse dans un open space avec les mêmes personnes pendant dix ans. Le jour où il apprend que cinq nouveaux mecs arrivent, il saute au plafond » Paul Boudehent au sujet des nouveaux arrivés à La Rochelle cet été L'idée serait de se rapprocher de ce que réalise le Stade Toulousain depuis quelques saisons, en impliquant entre 50 et 60 joueurs sur la durée du Championnat ?C'est vrai que les Toulousains font ça très, très bien. Là où ils se mettent dans un confort extraordinaire, c'est quand ils gagnent des matches de doublons sans leur équipe type. Ici, on a des jeunes qui sont excellents, qui ont plein de talent. On doit les mettre dans de meilleures conditions. Et quand je dis ça, je ne parle pas que du staff. Nous aussi, les joueurs plus expérimentés, on doit les aider à s'aguerrir. Parce que c'est trop dur de les mettre devant le mur en leur disant : ''Bon allez les gars, vous n'avez pas joué depuis six mois, mais on compte sur vous pour gagner quand même...'' Le discours du staff a-t-il évolué en ce début de saison ?(Il réfléchit) Pas vraiment. En revanche, je trouve que les arrivants ont apporté une nouvelle énergie. Faire la prépa avec vachement de jeunes qui montent des Espoirs, c'est super. Tu vois des nouveaux visages. C'est tout con, mais tu as des nouvelles conversations, tu crées de nouveaux liens. Ça faisait plusieurs années qu'on ne renouvelait pas vraiment l'effectif. On était entrés, peut-être pas dans de la lassitude, mais dans quelque chose qui s'en approche. Au bout d'un moment, tu as besoin de voir d'autres personnes. C'est comme un journaliste qui bosse dans un open space avec les mêmes personnes pendant dix ans. Le jour où il apprend que cinq nouveaux mecs arrivent, il saute au plafond. Parce qu'il sait qu'il va parler d'autres choses. Je pense qu'on avait besoin de ça. On a l'impression de changer d'air. « Quand tu passes tout près une fois, deux fois, trois fois, au bout d'un moment ça t'obsède » Paul Boudehent à propos du Bouclier de Brennus Que vous apportent notamment les arrivées de Davit Niniashvili et de Nolann Le Garrec ?Du lâcher-prise. Tu es bon au rugby quand tu ne te prends pas la tête et que ça reste du plaisir. Pour performer dans ce sport, il faut une part d'insouciance. Je sais bien que des mecs ont besoin d'être hyper rigoureux, et il en faut. Mais je sais aussi que si tu te poses trop de questions, tu seras crispé sur le terrain. Or, il faut être libéré pour tenter des choses. Et Davit et Nolann le sont. La quête du bouclier de Brennus est-elle toujours obsédante au Stade Rochelais ?Oui, même plus qu'avant. Quand tu passes tout près une fois, deux fois, trois fois, au bout d'un moment ça t'obsède. Même si tu as toujours envie de performer en Coupe des champions, tu penses surtout au Top 14. 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