
Jorja Smith a conquis Montreux en princesse irrésistible
À tout juste 28 ans, la chanteuse anglaise a triomphé du Casino en s'imposant par sa voix et son sourire. Publié aujourd'hui à 15h59
Jorja Smith, le dernier prodige de la lignée soul britannique.
Emilien Itim
En bref:
Jorja Smith fait partie de ces chanteuses, finalement assez rares, que l'on écoute avec bonheur sur disque mais qui acquièrent encore une autre dimension en live. Mardi soir, l'Anglaise de Walsall a fait craquer le Casino du Montreux Jazz Festival par la seule puissance de sa voix, aux douceurs savamment modulées mais jamais prise en défaut de coffre.
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Son premier album, «Lost & Found» date de 2018 déjà – année de sa première visite au MJF – et cette princesse du R&B peut compter sur des fans déjà bien arrimés à sa carrière qui reprennent volontiers ses refrains. Mais Jorja Smith n'a pas fait l'erreur de vouloir briller trop fort, trop vite.
Arrivée très tôt sous le feu des projecteurs, elle construit un chemin cohérent, single après single, et seul un album, «Falling or Flying» a suivi le premier en 2023. Cette façon de ne pas brûler les étapes lui réussit. Jorja Smith, si proche
En amont du festival, son directeur, Mathieu Jaton , avouait que la négociation avait été difficile pour amener la chanteuse au Casino et que sa venue dans un lieu aussi intimiste avait été une aubaine. Au fil d'un concert qui révélait une voix aussi à l'aise dans le registre d'un gospel a cappella que dans les démonstrations de force pop, on mesurait en effet la chance d'assister encore à ce concert dans une telle proximité avec l'artiste, détendue, souriante, sans une once d'attitude de diva.
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Avec son bagage jamaïcain, hip-hop et soul, Jorja Smith représente tout un pan de la musique britannique qui va du renouveau soul de la fin des seventies (Sade?) jusqu'à une Amy Winehouse (qu'elle chérit pour son album «Frank») en passant par les traverses reggae, dub ou jungle. Des influences dont elle joue mais sans se laisser posséder par certaines possibilités trop évidentes qui s'offriraient à son chant somptueux. Montreux sous le charme
Voilà pour l'habillage qui, mardi au Casino, était troussé de manière très instrumentale par une équipe de musiciens où se distinguaient un clavier, des percussions et des choristes très présents en soutien mais aussi en dialogue direct avec l'héroïne vocale de la soirée, jonglant avec une bonne vingtaine de titres parmi lesquels le provocateur «Try Me», le poignant «Don't Watch Me Cry» ou le réminiscent «Teenage Fantasy».
Au terme d'un parcours où brillaient toutes les facettes de sa jeune carrière et une certaine idée du jazz vocal contemporain, Jorja Smith récoltait une standing ovation très largement méritée. Et le public la promesse de son retour, probablement sur une plus grande scène cette fois-ci.
Montreux Jazz Festival, jusqu'au di 19 juillet. montreuxjazzfestival.com
Montreux sur la platine Boris Senff travaille en rubrique culturelle depuis 1995. Il écrit sur la musique, la photographie, le théâtre, le cinéma, la littérature, l'architecture, les beaux-arts. Plus d'infos @Sibernoff
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Une touche rétro Il y a quelques semaines, elle annonçait en grande pompe le début du tournage de la 5e saison d'«Emily in Paris» en dévoilant la nouvelle coupe de cheveux arborée par son personnage, parti rejoindre à Rome le séduisant Marcello à la fin de la saison précédente: un carré court non seulement adapté à cet été caniculaire, mais qui lui donne aussi une jolie touche rétro (après non moins de 54 coupes différentes créées depuis le début de la série par le styliste Mike Desir). Mais que l'on se rassure: la série n'en oublie pas Paris puisque cette saison jonglera entre les deux capitales. Michèle Laroque y tiendra d'ailleurs un rôle dans quelques épisodes. 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