logo
De nombreux athlètes disqualifiés en raison de leur combinaison

De nombreux athlètes disqualifiés en raison de leur combinaison

La Presse7 days ago
Le monde du saut à ski est aux prises avec une controverse à six mois des Jeux olympiques, après que de nombreux athlètes eurent été disqualifiés de la première compétition de haut niveau de la saison pour avoir utilisé des combinaisons trop grandes.
La bonne combinaison peut aider un athlète de saut à ski à gagner l'or. La mauvaise peut mener à sa disqualification.
James Ellingworth
Associated Press
Le monde du saut à ski est aux prises avec une controverse à six mois des Jeux olympiques, après que de nombreux athlètes eurent été disqualifiés de la première compétition de haut niveau de la saison pour avoir utilisé des combinaisons trop grandes. La fédération mondiale soutient que la situation est « parfaitement normale ».
En mars dernier, le monde du saut à ski a été ébranlé par la découverte que l'équipe norvégienne utilisait des combinaisons modifiées aux championnats mondiaux. La Fédération internationale de ski a enquêté sur la situation, alors que les athlètes réussissaient à rester plus longtemps dans les airs en vertu des surfaces agrandies dans leur combinaison.
Samedi, lors de la première compétition de la saison 2025-2026, un Grand Prix sur une surface artificielle en France, six athlètes masculins ont été disqualifiés pour avoir enfilé des combinaisons ne respectant pas leur tour de taille, et trois autres se sont fait interdire d'y participer. Un autre athlète japonais a reçu l'interdiction de poursuivre la compétition, dimanche.
La fédération a indiqué à l'Associated Press dans un courriel qu'elle jugeait cette série de disqualifications comme la conséquence naturelle du resserrement des règles à la suite du scandale des combinaisons norvégiennes.
Le directeur des compétitions de saut à ski de la FIS, Sandro Pertile, a affirmé qu'il ne croyait pas que les athlètes avaient volontairement tenté de tricher. Il a ajouté qu'il s'attendait à ce que le nombre de disqualifications baisse au fur et à mesure que les équipes s'ajusteront aux nouvelles règles.
« Il est important de souligner que ces disqualifications sont clairement le résultat de défauts techniques et qu'il n'y a pas de signes de mauvaises intentions des équipes », a dit Pertile.
La FIS a aussi indiqué que neuf autres hommes et cinq femmes n'ont pas participé à la compétition en raison du processus « d'approbation technique ». Cependant, on ne sait pas si tous les cas étaient liés aux combinaisons. Cinq de ces 14 cas touchaient des athlètes américains.
Parmi les athlètes disqualifiés samedi, on retrouve le Norvégien Kristoffer Eriksen Sundal, qui avait précédemment été suspendu provisoirement à la suite des championnats mondiaux.
La FIS a affirmé qu'elle allait maintenir un processus rigoureux de vérifications durant la saison olympique, mais qu'elle s'attend à voir les athlètes porter des combinaisons de plus en plus serrées, et donc légales.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Les petites différences qui font toute la différence
Les petites différences qui font toute la différence

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

Les petites différences qui font toute la différence

Sur les circuits féminin et masculin, une tendance se dessine. Les équipes au sommet du classement creusent un écart de plus en plus marqué avec le reste des duos. Au volleyball de plage, il n'existe pas une tonne de manières d'inscrire un point. La plupart du temps, tout se joue au filet. Reste qu'à tous égards, les meilleures équipes au monde parviennent à se détacher du peloton. Et c'est par ces menus détails que les joueuses les plus talentueuses parviennent à rester au sommet. Au moment de sauter pour passer au-dessus du filet, les options sont limitées. Pour l'attaquante, soit elle fait tomber son smash dans les limites du terrain, soit le bloc de la défenseuse rebondit à l'extérieur. À l'inverse, l'équipe en défense espère que le ballon frappera les bras de la joueuse au filet et tombera de l'autre côté, ou encore, que l'attaquante enverra le ballon hors ligne. Même si le volleyball de plage demeure un sport hautement technique et éminemment stratégique, la manière de gagner, ou de perdre, se résume à ces quelques éléments. Si bien que sur les circuits féminin et masculin, une tendance se dessine. En effet, les équipes au sommet du classement creusent un écart de plus en plus marqué avec le reste des duos. Presque comme s'il existait deux ligues. Depuis le début de la saison, trois équipes se sont partagé les honneurs des cinq tournois Elite 16. Les trois équipes figurent dans le top 8 mondial. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Marie-Alex Bélanger et Lea Monkhouse Marie-Alex Bélanger, la seule Québécoise à participer à l'étape montréalaise du Beach Pro Tour, a goûté à la médecine de deux duos ayant cimenté leur place parmi les dix meilleurs au monde. Avec sa partenaire Lea Monkhouse, elle a perdu en deux manches contre les sœurs Dorina et Ronja Klinger, troisièmes au classement mondial, jeudi après-midi. Plus tard en soirée, elles ont également baissé pavillon, cette fois en trois manches, contre Anouk et Zoé Vergé-Dépré, septièmes au classement. « On avait les outils pour offrir une meilleure performance et pour gagner le match. On s'est concentrées sur elles au lieu de se concentrer sur notre moitié de terrain », a confié Bélanger au terme de son premier match. Selon elle, les équipes de pointe « contrôlent les erreurs ». Bélanger et Monkhouse, qui forment la 65e équipe au classement, n'ont pas trouvé de solution avant le début de la deuxième manche, tant leurs adversaires ne donnaient rien dans le premier affrontement. « Elles ne faisaient pas d'erreurs dans les moments importants, et nous, quand on avait des jeux clés ou des moments pour changer le momentum, on échappait des points. On a de super bons échanges, mais les points ne tombent pas du bon bord et ça change le rythme », a noté Bélanger. L'expérience comme une arme Dans son premier match, le duo canadien a commis 12 erreurs. Un rendement qui ne permet pas de rivaliser avec des joueuses de ce calibre. « La différence, c'est la constance », a constaté Monkhouse. « Les meilleures ne font pas d'erreurs, elles ne vous donnent pas de points. Tout est mieux fait. Le service est un peu mieux et le positionnement est un peu mieux », a ajouté l'Ontarienne. Et les duos les plus performants jouent ensemble depuis des années. Bélanger, arrivée sur le circuit en 2022, a constaté combien la synchronicité et la complicité d'un duo peuvent avoir une influence déterminante sur le cours d'un match. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Marie-Alex Bélanger Nous, on peut compter [le nombre de tournois joués ensemble] sur les doigts de deux mains. L'expérience fait une grosse différence. Marie-Alex Bélanger Néanmoins, après le dernier affrontement de la soirée, au vu du résultat, la Québécoise parlait avec plus d'optimisme. « On n'est pas si loin que ça du niveau des autres équipes. C'est pour ça que c'est crève-cœur. Je pense qu'on a le potentiel. C'est faire de gros matchs comme ça qui nous en rapproche. » La défense du titre Contrairement à leurs compatriotes Bélanger et Monkhouse, Brandie Wilkerson et Melissa Humana-Paredes font partie des duos qui se démarquent régulièrement. En 2023, elles ont gagné le tournoi montréalais. En 2024, elles ont remporté l'argent aux Jeux olympiques de Paris. Leur 35e place au classement ne rend pas justice à la qualité de leur jeu, puisqu'elles ont disputé à peine quatre tournois cette saison, ce qui se répercute sur leur classement dans la hiérarchie mondiale. Les Ontariennes ont entamé la compétition de belle façon, jeudi soir, en prenant la mesure des Néerlandaises Mila Konink et Raisa Schoon, en deux manches serrées, la dernière nécessitant des points d'égalité supplémentaires. « On ne voulait pas trop s'attarder au pointage », a révélé Humana-Paredes après le match. On a confiance en notre plan de match, notre équipe et le travail effectué en amont. » Leurs rivales ont obtenu une balle de manche en fin de match, mais les Canadiennes ont fermé les livres en inscrivant trois des quatre derniers points. Comme dans la majorité des autres disciplines, les meilleures trouvent le moyen de gagner. C'est un cliché, certes, mais qui persiste parce qu'il se vérifie. Wilkerson, grâce à des blocs dans les moments cruciaux, l'a prouvé devant ses partisans. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Brandie Wilkerson « Il faut se donner jusqu'à la fin de la rencontre. Il faut avoir la bonne mentalité et ne pas penser trop loin, au prochain point. Il faut savoir se concentrer sur le moment présent. Le travail, l'expérience, la préparation, le temps passé ensemble et la manière de jouer dans les moments de tension nous permettent de gagner ces matchs. » À propos de leur duel, Humana-Paredes a révélé ne pas « être à 100 % ». « Heureusement que Brandie a bien joué », a-t-elle ajouté. Humana-Paredes a toutefois précisé qu'elle devrait être complètement remise vendredi pour le reste de la phase de groupe. Humana-Paredes et Wilkerson joueront contre les Allemandes Anna-Lena Grüne et Sandra Ittlinger, 40es au monde, en après-midi, et les Brésiliennes Carol Salgado et Rebecca Cavalcanti, cinquièmes au classement, en soirée. Bélanger et Monkhouse affronteront les Espagnoles Daniela Alvarez et Tania Moreno, 19e duo au classement.

La loi des plus fortes
La loi des plus fortes

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

La loi des plus fortes

Sur les circuits féminins et masculins, une tendance se dessine, les équipes au sommet du classement creusent un écart de plus en plus significatif avec le reste des duos. Au volleyball de plage, il n'existe pas une tonne de manières d'inscrire un point. La plupart du temps, tout se joue au filet. Reste que dans chaque détail, les meilleures équipes au monde parviennent à se différencier du peloton. Et c'est à travers ces petites exceptions que les joueuses les plus talentueuses parviennent à rester au sommet. Au moment de sauter au-dessous du filet, les options sont limitées. Pour l'attaquante, soit elle fait tomber son smash dans les limites du terrain, soit le bloc de la défenseuse rebondit à l'extérieur. À l'inverse, l'équipe en défense espère que le ballon frappe les bras de la joueuse au filet et tombe de l'autre côté, ou encore, que l'attaquante envoie le ballon hors ligne. Même si le volleyball de plage demeure un sport hautement technique et éminemment stratégique, la manière de gagner, ou de perdre, se résume à ces quelques éléments. Si bien que sur les circuits féminins et masculins, une tendance se dessine. En effet, les équipes au sommet du classement creusent un écart de plus en plus significatif avec le reste des duos. Presque comme s'il existait deux ligues. Depuis le début de la saison, trois équipes se sont partagé les honneurs des cinq tournois Elite 16. Les trois équipes figurent dans le top 8 mondial. Marie-Alex Bélanger, la seule Québécoise à participer à l'étape montréalaise du Beach Pro Tour, a goûté à la médecine de deux duos ayant cimenté leur place parmi les dix meilleurs au monde. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Marie-Alex Bélanger Avec sa partenaire Lea Monkhouse, elle a perdu en deux manches contre les sœurs Dorina et Ronja Klinger, troisièmes au classement mondial, jeudi après-midi. Plus tard en soirée, elles ont également baissé pavillon, cette fois en trois manches, contre Anouk et Zoé Vergé-Dépré, septièmes au classement. « On avait les outils pour offrir une meilleure performance et pour gagner le match. On s'est concentré sur elles au lieu de se concentrer sur notre moitié de terrain », a précisé Bélanger au terme de son premier match. Selon elle, les équipes de pointe « contrôlent les erreurs ». La 65e équipe au classement, Bélanger et Monkhouse n'ont pas trouvé de solution avant le début de la deuxième manche tellement leurs adversaires ne donnaient rien dans le premier affrontement. « Elles ne faisaient pas d'erreurs dans les moments importants, et nous, quand on avait des jeux clés ou des moments pour changer le momentum, on échappait des points. On a de super bons échanges, mais les points ne tombent pas du bon bord et ça change le rythme », a noté Bélanger. L'expérience comme une arme Dans son premier match, le duo canadien a commis 12 erreurs. Un rendement qui ne suffit pour pouvoir rivaliser avec des joueuses de cet ordre. « La différence, c'est la constance », a constaté Monkhouse. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Marie-Alex Bélanger et Lea Monkhouse « Les meilleures ne font pas d'erreurs, elles ne vous donnent pas de points. Tout est mieux fait. Le service est un peu mieux et le positionnement est un peu mieux », a ajouté l'Ontarienne. Et les duos les plus performants jouent ensemble depuis plusieurs années. Bélanger, arrivée sur le circuit en 2022, a constaté combien la synchronicité et la complicité d'un duo peuvent exercer une influence déterminante sur le cours d'un match. « Nous, on peut compter [le nombre de tournois joués ensemble] sur les doigts de deux mains. L'expérience fait une grosse différence. » Néanmoins, après le dernier affrontement de la soirée, compte tenu du résultat, la Québécoise parlait avec plus d'optimisme. « On n'est pas si loin que ça du niveau des autres équipes, c'est pour ça que c'est crève-cœur. Je pense qu'on a le potentiel. C'est de faire de gros matchs comme ça qui nous en rapproche. » La défense du titre Contrairement à leurs compatriotes Bélanger et Monkhouse, Brandie Wilkerson et Melissa Humana-Paredes font partie de ces duos qui se démarquent sur une base régulière. En 2023, elles ont gagné le tournoi montréalais. En 2024, elles ont remporté l'argent aux Jeux olympiques de Paris. Leur 35e place au classement représente mal la qualité de leur jeu, puisqu'elles ont disputé à peine quatre tournois cette saison, ce qui influence leur place dans la hiérarchie mondiale. Les Ontariennes ont entamé la compétition de belle façon, jeudi soir, en prenant la mesure des Néerlandaises Mila Konink et Raisa Schoon, en deux manches serrées, la dernière nécessitant des points d'égalité supplémentaires. « On ne voulait pas trop s'attarder au pointage », a révélé Humama-Paredes après le match. On a confiance en notre plan de match, notre équipe et le travail effectué en amont. » Leurs rivales ont obtenu une balle de manche en fin de match, mais les Canadiennes ont fermé les livres en inscrivant trois des quatre derniers points. Comme dans la majorité des autres disciplines, les meilleures trouvent le moyen de gagner. C'est un cliché, certes, mais qui existe parce qu'il s'avère. Wilkerson, grâce à des blocs dans les moments cruciaux, l'a prouvé devant ses partisans. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Brandie Wilkerson « Il faut se donner jusqu'à la fin de la rencontre. Il faut avoir la bonne mentalité et ne pas penser trop loin, au prochain point. Il faut savoir se concentrer sur le moment présent. Le travail, l'expérience, la préparation, le temps passé ensemble et la manière de jouer dans les moments de tension nous permettent de gagner ces matchs. » À propos de leur duel, Humana-Paredes a révélé ne pas « être à 100 % ». « Heureusement que Brandie a bien joué », a-t-elle ajouté. Humana-Paredes a toutefois précisé qu'elle devrait être complètement remise vendredi pour le reste de la phase de groupe. Humana-Paredes et Wilkerson joueront contre les Allemandes Anna-Lena Grüne et Sandra Ittlinger, 40es au monde, en après-midi, et les Brésiliennes Carol Salgado et Rebecca Cavalcanti, cinquièmes au classement, en soirée. Bélanger et Monkhouse affronteront les Espagnoles Daniela Alvarez et Tania Moreno, 19e duo au classement.

McIlroy ne croit pas que Bradley pourra être à la fois capitaine et joueur
McIlroy ne croit pas que Bradley pourra être à la fois capitaine et joueur

La Presse

time3 days ago

  • La Presse

McIlroy ne croit pas que Bradley pourra être à la fois capitaine et joueur

McIlroy ne croit pas que Bradley pourra être à la fois capitaine et joueur (Owings Mills) Rory McIlroy estime que la Coupe Ryder est devenue un évènement beaucoup trop important pour que le capitaine d'une équipe puisse y disputer des matchs, et il a mentionné mercredi qu'il avait déjà refusé cette suggestion lorsqu'on la lui avait présentée pour une éventuelle édition de cette compétition de golf par équipes. Doug Ferguson Associated Press Il est néanmoins fasciné par tout le cirque médiatique qui entoure le capitaine de l'équipe américaine, Keegan Bradley. « Je crois de toute évidence qu'il est l'un des 12 meilleurs golfeurs américains en ce moment, a dit McIlroy mercredi, à l'aube du Championnat BMW. C'est la raison pour laquelle tout le monde s'intéresse à cet enjeu. Et je suis aussi intéressé que tous les autres à connaître le dénouement dans ce dossier. » PHOTO PAUL CHILDS, ARCHIVES REUTERS Rory McIlroy Et ça comprend Bradley, qui n'est pas un capitaine parmi tant d'autres à la Coupe Ryder. Il est âgé de 39 ans, et sera le plus jeune capitaine de l'équipe américaine depuis Arnold Palmer, à l'âge de 34 ans, en 1963. Il est aussi le champion en titre du Championnat BMW, l'un de ses deux titres acquis depuis l'an dernier qui lui ont permis d'aspirer à une place de joueur au sein de l'équipe des États-Unis. Il devra cependant gagner à Caves Valley pour obtenir l'un des six laissez-passer directs. Puis, il devra faire six sélections après le Championnat du circuit, la semaine prochaine. La Coupe Ryder se déroulera du 26 au 28 septembre à Bethpage Black, dans l'État de New York. « Je suis ici, aujourd'hui, et je n'ai absolument aucune idée comment tout ça se terminera, a évoqué Bradley. Je dois analyser ma candidature comme celle de chacun des golfeurs qui veut faire partie de cette équipe. » Il n'y a pas eu de joueur-capitaine à la Coupe Ryder depuis Palmer à East Lake il y a 62 ans, alors que « le Roi » était au sommet de sa forme (il a gagné le Tournoi des Maîtres l'année suivante) et que les duels étaient moins corsés puisque les Américains étaient alors confrontés aux golfeurs du Royaume-Uni et de l'Irlande. Bradley est 10e au classement de la Coupe Ryder. Il est 12e au monde, et seuls six autres golfeurs américains pointent devant lui. Il est également 14e au classement de la Coupe FedEx, avec uniquement huit golfeurs américains devant lui. « Si j'étais le capitaine, je prendrais Keegan. Il a très bien joué », a admis Patrick Cantlay. Scottie Scheffler, le golfeur no 1 au monde qui est déjà assuré depuis longtemps de jouer pour les États-Unis, a indiqué que Bradley viendrait étoffer une équipe déjà particulièrement puissante. « Si Keegan souhaite faire partie de l'équipe et qu'il veut jouer, alors je crois que nous serions tous heureux de le compter parmi nous », a noté Scheffler. Il n'en demeure pas moins que McIlroy doute de sa capacité à y participer. La Coupe Ryder est devenue l'un des plus grands tournois de golf au monde. Bradley doit participer à des réunions de planification et de logistique chaque semaine. Il devra également remplir ses responsabilités médiatiques au quotidien pendant la Coupe Ryder. Et il devra réfléchir à la composition des duels. « Quand tu penses aux responsabilités médiatiques supplémentaires d'un capitaine, quand tu penses aux réunions supplémentaires des capitaines avec leurs adjoints, celles avec les dirigeants de la PGA, à ton discours pour la cérémonie d'ouverture, ça commence à faire beaucoup, a énuméré McIlroy. Les gens ignorent ce genre de choses à la Coupe Ryder, mais elles existent, surtout depuis que cette compétition est devenue aussi populaire. « Si vous m'aviez dit ça il y a 20 ans, j'aurais répondu : 'Ouais, ce serait de toute évidence possible', a-t-il poursuivi. Mais la Coupe Ryder est devenue un immense spectacle, et il y a de nombreux enjeux à prendre en compte, donc je crois que c'est une position qui serait difficilement soutenable. » Il a aussi souligné que Bradley serait probablement limité à une des deux séances prévues au programme vendredi et samedi, ce qui pourrait affecter les chances des Américains – surtout si Bradley joue bien. Tiger Woods fut le joueur-capitaine des États-Unis à la Coupe des Présidents en 2019 – une compétition beaucoup moins féroce, que les États-Unis n'ont pas perdue depuis 1998 – et il n'a disputé qu'une seule séance par jour au Royal Melbourne. « Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, et c'est pourquoi je pense que… Écoutez, ça n'est que mon opinion, mais je crois que ce serait très difficile à accomplir », a conclu l'Irlandais du Nord.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store