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McIlroy ne croit pas que Bradley pourra être à la fois capitaine et joueur

McIlroy ne croit pas que Bradley pourra être à la fois capitaine et joueur

La Presse2 days ago
McIlroy ne croit pas que Bradley pourra être à la fois capitaine et joueur
(Owings Mills) Rory McIlroy estime que la Coupe Ryder est devenue un évènement beaucoup trop important pour que le capitaine d'une équipe puisse y disputer des matchs, et il a mentionné mercredi qu'il avait déjà refusé cette suggestion lorsqu'on la lui avait présentée pour une éventuelle édition de cette compétition de golf par équipes.
Doug Ferguson
Associated Press
Il est néanmoins fasciné par tout le cirque médiatique qui entoure le capitaine de l'équipe américaine, Keegan Bradley.
« Je crois de toute évidence qu'il est l'un des 12 meilleurs golfeurs américains en ce moment, a dit McIlroy mercredi, à l'aube du Championnat BMW. C'est la raison pour laquelle tout le monde s'intéresse à cet enjeu. Et je suis aussi intéressé que tous les autres à connaître le dénouement dans ce dossier. »
PHOTO PAUL CHILDS, ARCHIVES REUTERS
Rory McIlroy
Et ça comprend Bradley, qui n'est pas un capitaine parmi tant d'autres à la Coupe Ryder.
Il est âgé de 39 ans, et sera le plus jeune capitaine de l'équipe américaine depuis Arnold Palmer, à l'âge de 34 ans, en 1963. Il est aussi le champion en titre du Championnat BMW, l'un de ses deux titres acquis depuis l'an dernier qui lui ont permis d'aspirer à une place de joueur au sein de l'équipe des États-Unis.
Il devra cependant gagner à Caves Valley pour obtenir l'un des six laissez-passer directs. Puis, il devra faire six sélections après le Championnat du circuit, la semaine prochaine.
La Coupe Ryder se déroulera du 26 au 28 septembre à Bethpage Black, dans l'État de New York.
« Je suis ici, aujourd'hui, et je n'ai absolument aucune idée comment tout ça se terminera, a évoqué Bradley. Je dois analyser ma candidature comme celle de chacun des golfeurs qui veut faire partie de cette équipe. »
Il n'y a pas eu de joueur-capitaine à la Coupe Ryder depuis Palmer à East Lake il y a 62 ans, alors que « le Roi » était au sommet de sa forme (il a gagné le Tournoi des Maîtres l'année suivante) et que les duels étaient moins corsés puisque les Américains étaient alors confrontés aux golfeurs du Royaume-Uni et de l'Irlande.
Bradley est 10e au classement de la Coupe Ryder. Il est 12e au monde, et seuls six autres golfeurs américains pointent devant lui. Il est également 14e au classement de la Coupe FedEx, avec uniquement huit golfeurs américains devant lui.
« Si j'étais le capitaine, je prendrais Keegan. Il a très bien joué », a admis Patrick Cantlay.
Scottie Scheffler, le golfeur no 1 au monde qui est déjà assuré depuis longtemps de jouer pour les États-Unis, a indiqué que Bradley viendrait étoffer une équipe déjà particulièrement puissante.
« Si Keegan souhaite faire partie de l'équipe et qu'il veut jouer, alors je crois que nous serions tous heureux de le compter parmi nous », a noté Scheffler.
Il n'en demeure pas moins que McIlroy doute de sa capacité à y participer.
La Coupe Ryder est devenue l'un des plus grands tournois de golf au monde. Bradley doit participer à des réunions de planification et de logistique chaque semaine. Il devra également remplir ses responsabilités médiatiques au quotidien pendant la Coupe Ryder. Et il devra réfléchir à la composition des duels.
« Quand tu penses aux responsabilités médiatiques supplémentaires d'un capitaine, quand tu penses aux réunions supplémentaires des capitaines avec leurs adjoints, celles avec les dirigeants de la PGA, à ton discours pour la cérémonie d'ouverture, ça commence à faire beaucoup, a énuméré McIlroy. Les gens ignorent ce genre de choses à la Coupe Ryder, mais elles existent, surtout depuis que cette compétition est devenue aussi populaire.
« Si vous m'aviez dit ça il y a 20 ans, j'aurais répondu : 'Ouais, ce serait de toute évidence possible', a-t-il poursuivi. Mais la Coupe Ryder est devenue un immense spectacle, et il y a de nombreux enjeux à prendre en compte, donc je crois que c'est une position qui serait difficilement soutenable. »
Il a aussi souligné que Bradley serait probablement limité à une des deux séances prévues au programme vendredi et samedi, ce qui pourrait affecter les chances des Américains – surtout si Bradley joue bien.
Tiger Woods fut le joueur-capitaine des États-Unis à la Coupe des Présidents en 2019 – une compétition beaucoup moins féroce, que les États-Unis n'ont pas perdue depuis 1998 – et il n'a disputé qu'une seule séance par jour au Royal Melbourne.
« Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, et c'est pourquoi je pense que… Écoutez, ça n'est que mon opinion, mais je crois que ce serait très difficile à accomplir », a conclu l'Irlandais du Nord.
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Une tricherie aux fières racines québécoises
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Plaque qui commémore l'invention du Mulligan au Country Club de Montréal, à Saint-Lambert Rarement aura-t-on vu une si grande fierté à contrevenir aux règles. Au Country Club de Montréal, on ne revendique pas seulement la création du Mulligan, cette deuxième chance permettant aux amateurs de s'humilier à nouveau et aux plus assidus de vivre dans le déni. On la célèbre. Le Mulligan est connu partout sur la planète golf. Il permet aux joueurs, lors de leur premier coup de la partie, de tenter un deuxième coup de départ, en cas d'échec. Tout le monde connaît quelqu'un qui pousse le concept sur l'ensemble d'une partie, au coup d'approche, ou même sur les roulés… Eh bien, semble-t-il que ce concept faussant la réalité sur les cartes de pointage et faisant rager les groupes attendant patiemment à l'arrière ait été inventé au club de golf situé à Saint-Lambert, au milieu des années 1930. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE David-Étienne Bouchard, directeur du Country Club de Montréal Peu de gens savent que ç'a été créé ici. Je suis certain qu'il y a plusieurs amateurs de golf qui passent sur l'autoroute juste à côté et qui ignorent cette histoire. David-Étienne Bouchard, directeur du Country Club de Montréal Route épuisante L'accès au Country Club de Montréal est réservé à ses 750 membres. Vaut mieux sortir le chéquier pour y obtenir une adhésion. Dans le stationnement, on trouve des Audi, des Mercedes et même une Ferrari. À l'époque où le Mulligan aurait été créé, vers 1930, rares étaient les propriétaires de voiture. David Bernard Mulligan en faisait partie. Vice-président et directeur général de l'hôtel Windsor, à Montréal, l'Ontarien a possédé une puissante voiture de quatre cylindres et 33 chevaux. Comme il était le seul membre motorisé de son quatuor, il faisait office de conducteur désigné. 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