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Chypre : des rencontres «constructives» entre dirigeants rivaux à l'ONU, indique Antonio Guterres

Chypre : des rencontres «constructives» entre dirigeants rivaux à l'ONU, indique Antonio Guterres

Le Figaro6 days ago
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a jugé «constructives» les rencontres entre les dirigeants rivaux de Chypre au siège de l'organisation à New York ce jeudi. Toutefois, il fait état de désaccords tenaces sur des sujets clés comme les points de passage sur cette île divisée.
Nikos Christodoulides, président de la République de Chypre reconnue internationalement, et Ersin Tatar, qui dirige la République turque de Chypre du Nord (RTCN), autoproclamée et reconnue par la seule Turquie, sont parvenus à des avancées sur quelques sujets, dont la création d'un comité sur la jeunesse, mais des dossiers épineux sont restés en suspens.
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«Il est essentiel de mettre en œuvre toutes ces initiatives dès que possible, et dans l'intérêt de tous les Chypriotes», a déclaré Antonio Guterres à l'issue de ces deux jours d'échanges à New York qui font suite à ceux, en mars dernier à Genève, qui avaient permis des «progrès significatifs» pour relancer les efforts de réunification, gelés depuis 2017.
À lire aussi Tensions au Moyen-Orient, relations avec Erdogan, rôle de la France... Les confidences du président de Chypre au Figaro
«Nous construisons, étape par étape, la confiance»
Lors de ces échanges en Europe, les deux parties avaient convenu d'un ensemble de mesures de confiance, notamment l'ouverture de nouveaux points de passage de part et d'autre de la frontière, et la coopération dans le domaine de l'énergie solaire.
Des questions techniques restent à régler concernant ces éléments, mais «je pense que nous construisons, étape par étape, la confiance (entre les deux parties) et que nous créons les conditions nécessaires pour agir concrètement au bénéfice du peuple chypriote», a indiqué jeudi Antonio Guterres.
Chypre est coupée en deux depuis l'intervention de l'armée turque le 20 juillet 1974 en réaction à une tentative de coup d'État de nationalistes chypriotes grecs. La Turquie maintient des troupes sur l'île depuis. Des décennies de discussions soutenues par l'ONU n'ont pas réussi à la réunifier. En 2004, les Grecs Chypriotes ont massivement rejeté un plan de réunification soutenu par l'ONU lors d'un référendum. Le dernier cycle de pourparlers de paix à Crans Montana, en Suisse, a échoué en 2017.
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Extinction de la tour Eiffel pour les victimes de Gaza : à Paris, l'exécutif reste sourd au vœu de ses alliés
Extinction de la tour Eiffel pour les victimes de Gaza : à Paris, l'exécutif reste sourd au vœu de ses alliés

Le Parisien

time17 minutes ago

  • Le Parisien

Extinction de la tour Eiffel pour les victimes de Gaza : à Paris, l'exécutif reste sourd au vœu de ses alliés

Après s'être illuminée aux couleurs de l'Ukraine, la tour Eiffel s'est éteinte le 21 avril dernier pour la mort du Pape François. Tout comme cela avait déjà été le cas en octobre 2023 pour honorer la mémoire des 1 206 personnes assassinées par les terroristes du Hamas en Israël. Selon le vœu porté par le groupe écologiste au Conseil de Paris le 3 juillet dernier, la « Dame de fer » devait aussi s'éteindre en hommage aux victimes civiles palestiniennes mais aussi israéliennes. Un vœu non contraignant, présenté pour la septième fois, finalement adopté malgré l'hostilité de l'exécutif. Pourtant, depuis c'est silence radio de la part de la majorité socialiste. Au grand dam des élus écologistes et communistes qui, dans un communiqué commun, publié ce mercredi, demandent « solennellement que la Ville de Paris procède à l'extinction de la tour Eiffel ». Les conseillers de Paris demandent aussi que la municipalité « inscrive la citoyenneté d'honneur aux civils gazaouis à l'ordre du jour de son prochain conseil de toute urgence ». « Paris, ville monde, ne peut pas rester sourde quand des milliers de civils sont broyés sous les bombes, quand le droit international est foulé aux pieds, quand notre humanité meurt sur la bande de Gaza, dénonce ainsi Fatoumata Koné, présidente du groupe les Écologistes au Conseil de Paris. Refuser d'honorer ce vote, c'est fermer les yeux sur le génocide en cour. » « La situation à Gaza aujourd'hui est telle que rien ne justifie que le vœu ne soit pas appliqué. Sur le plan politique, qu'est ce qui peut justifier que la ville de Paris n'éteigne pas la tour Eiffel quand elle le fait si souvent en hommage à d'autres, s'interroge Ian Brossat, candidat communiste aux municipales de 2026 et ex-adjoint d'Anne Hidalgo. On ne va pas attendre qu'il n'y ait plus un seul Gazaoui en vie pour éteindre la tour Eiffel ! », Contactée ce mercredi, la mairie de Paris n'était pas en mesure à ce stade de nous répondre sur le sujet. Plus d'une centaine d'organisations humanitaires, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty International, ou encore Oxfam international, ont averti ce mercredi qu'une « famine de masse » se propage dans cette enclave dévastée par la guerre . Depuis des mois, la France « réclame un cessez-le-feu » et dénonce une situation humanitaire « inacceptable » à Gaza. Ce mardi 22 juillet, la partition que rejoue inlassablement le Quai d'Orsay a quelque peu changé. Pour la première fois, la France demande que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu'il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre, a déclaré mardi matin sur France Inter le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

L'université de Columbia cède aux dernières exigences de Trump et fera un chèque de 221 millions
L'université de Columbia cède aux dernières exigences de Trump et fera un chèque de 221 millions

Le Parisien

time17 minutes ago

  • Le Parisien

L'université de Columbia cède aux dernières exigences de Trump et fera un chèque de 221 millions

Columbia rentre dans le rang. La prestigieuse université américaine installée à New York a annoncé qu'elle allait verser 221 millions de dollars (188 millions d'euros) au gouvernement américain dans le cadre d'un accord pour mettre un terme aux enquêtes fédérales ouvertes contre elle dans des affaires d'antisémitisme . Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump a pris pour cible plusieurs universités privées d'élite, prenant prétexte des mouvements étudiants propalestiniens pour tenter de mettre au pas des bastions progressistes , à l'esprit bien trop critique. En mars, accusant Columbia de faiblesse face aux allégations d'antisémitisme et de harcèlement envers les membres juifs et israéliens de la communauté universitaire, l'administration Trump lui a supprimé 400 millions de dollars de financement fédéral. Selon le New York Times, des chercheurs réunis au sein du projet Grant Watch ont compilé des informations sur les subventions supprimées par l'administration Trump et les organismes dépendant de l'État fédéral. Ils ont estimé qu'environ 1,2 milliard de dollars de financements promis à Columbia avaient été supprimés ou gelés. « En vertu de l'accord d'aujourd'hui, une grande majorité des subventions fédérales qui ont été supprimées ou suspendues en mars 2025 seront rétablies et l'accès de Columbia à des milliards de dollars de subventions actuelles et futures sera rétabli », a déclaré l'université dans un communiqué. « Cet accord marque une étape importante après une période de surveillance fédérale soutenue et d'incertitude institutionnelle », se félicite Claire Shipman, présidente par intérim de l'université. 200 millions seront réglés en trois versements sur trois ans. L'établissement a également accepté de régler à l'amiable les enquêtes menées par la Commission américaine pour l'égalité des chances en matière d'emploi pour 21 millions de dollars. Fin mars, déjà, l'institution avait fait une série de concessions à Washington , acceptant notamment une forme de tutelle sur les départements proposant des cours sur le Moyen-Orient. Par cet accord, elle s'engage aussi à respecter les lois interdisant toute discrimination à l'embauche, de personnels comme d'étudiants. D'autres universités, comme Harvard , ont catégoriquement refusé de céder aux injonctions. Mais Harvard, qui a intenté des actions en justice contre le gouvernement , négocie actuellement le rétablissement de ses fonds fédéraux. « Les réformes de Columbia sont une feuille de route pour les universités d'élite qui souhaitent regagner la confiance du public américain en renouvelant leur engagement en faveur de la recherche de la vérité, du mérite et du débat civil », a prévenu Linda McMahon, la secrétaire fédérale à l'Éducation, dans un communiqué. Car Columbia a cédé sur tout : la semaine dernière, l'université a même adopté une définition controversée de l'antisémitisme, désormais assimilé à toute opposition au sionisme. Mardi, elle a sanctionné des dizaines d'étudiants qui avaient participé à une manifestation propalestinienne en mai. L'année dernière, après le déclenchement de l'offensive israélienne à Gaza, qui a suivi les attentats terroristes du 7 octobre , les campus américains ont été le théâtre de nombreux débordements et d' agressions à caractère antisémite . Les semaines passant, des étudiants de Columbia se sont mobilisés, exigeant la fin du soutien américain à l'assaut militaire dévastateur d'Israël sur Gaza et l'engagement de l'université à cesser d'investir une partie de sa dotation de 14,8 milliards de dollars dans des fabricants d'armes et des entreprises qui soutiennent l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Le gouvernement américain a qualifié les manifestants propalestiniens d'antisémites. Les manifestants, dont certains groupes juifs, affirment que le gouvernement a confondu à tort leurs critiques des actions d'Israël avec de l'antisémitisme et leur défense des droits des Palestiniens avec un soutien à l'extrémisme. Si Columbia et l'administration disposent de 30 jours pour s'entendre sur l'administrateur indépendant qui sera chargé de veiller au respect de l'accord, le nom de Bart M. Schwartz circule déjà. L'homme est réputé pour ses capacités d'audit dans les situations délicates. Un autre administrateur doit être nommé pour examiner les allégations d'antisémitisme et suggérer des recommandations. Lors d'une interview il y a quelques jours, Claire Shipman a mis en avant des mois de négociations intenses avec l'administration Trump pour parvenir à cet accord. Selon elle, l'université a réussi à maintenir ses principes fondamentaux d'indépendance académique.

Mort d'un bébé de quatre mois en Moselle : les parents mis en examen et écroués
Mort d'un bébé de quatre mois en Moselle : les parents mis en examen et écroués

Le Figaro

time17 minutes ago

  • Le Figaro

Mort d'un bébé de quatre mois en Moselle : les parents mis en examen et écroués

Les parents du bébé décédé lundi en Moselle suite à «l'intervention d'un tiers» ont été mis en examen, notamment pour «meurtre sur mineur», et placés en détention provisoire. Les parents, âgés tous deux d'une vingtaine d'années, d'un nourrisson de quatre mois décédé lundi 21 juillet, ont été mis en examen et placés en détention provisoire, a appris l'AFP ce jeudi 24 juillet auprès du parquet de Metz. Le père, né en 2000 et la mère, née en 1996, ont été mis en examen pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant», «meurtre sur mineur de (moins de) 15 ans» et «soustraction aux obligations légales de parent». Ils ont été écroués. Publicité L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers» Le bébé est décédé lundi au CHRU de Nancy où il avait été héliporté dans un état critique depuis l'hôpital de Sarrebourg (Moselle), commune de résidence des parents. Il présentait un hématome à une tempe, selon une source policière. L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers», a indiqué mercredi soir la vice-procureure de Metz Elise Bozzolo. Le couple faisait déjà l'objet d'une enquête pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant». Le bébé avait en effet déjà été hospitalisé en avril pour une fracture, alors qu'il n'avait qu'une dizaine de jours. Il avait été placé judiciairement entre le 7 avril et le 11 juillet. Les parents avaient alors plaidé la thèse d'un accident domestique. Le tribunal pour enfants avait ordonné la restitution du bébé à la mère, il y a quelques jours. Le couple n'a pas d'autre enfant.

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