
Iran : première apparition publique de l'ayatollah Khamenei depuis le cessez-le-feu avec Israël
. Le guide suprême iranien,
l'ayatollah Ali Khamenei
, a participé samedi à Téhéran à une cérémonie religieuse, selon des images diffusées par les médias d'État, les premières montrant en public le dirigeant depuis
le cessez-le-feu avec Israël le 24 juin
.
Une vidéo diffusée par la télévision d'État montre Ali Khamenei saluer des fidèles dans une mosquée lors d'une cérémonie marquant l'anniversaire du martyre de l'imam Hussein, une importante date pour les musulmans chiites.
La dernière apparition de l'ayatollah Ali Khamenei
remontait au 18 juin lors d'une allocution enregistrée en pleine guerre contre Israël.
Plus d'informations à suivre…

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Le Figaro
27 minutes ago
- Le Figaro
Gaza: la Défense civile annonce 26 morts dans des frappes aériennes israéliennes
Les frappes aériennes ont touché différentes zones de la bande de Gaza depuis minuit, principalement dans le Nord, a affirmé à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours. La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche la mort de 26 personnes, tuées dans des frappes aériennes de l'armée israélienne à travers le petit territoire palestinien dévasté par plus de 20 mois de guerre. Au moins 26 personnes ont été tuées par des frappes aériennes dans différentes zones de la bande de Gaza depuis minuit, a affirmé à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours. Il a précisé que sur les 26 morts, «dix martyrs et plusieurs blessés ont été signalés après une frappe aérienne israélienne à 04H00 (01H00 GMT) qui a visé une maison dans le quartier de Cheikh Radouane, au nord-ouest de la ville de Gaza». Publicité Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations de la Défense civile. Des voisins cherchant des corps M. Bassal a détaillé plusieurs évènements meurtriers, principalement dans le nord du territoire côtier. Interrogée par l'AFP sur les faits rapportés par M. Bassal, l'armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter dans l'immédiat. «Nous perdons des jeunes, des familles et des enfants chaque jour et cela doit s'arrêter maintenant. Assez de sang a été versé - assez de destruction et de dispersion de notre peuple», a déclaré Osama al-Hanawi, un habitant du quartier de Cheikh Radouane. Selon lui, des voisins cherchaient encore des corps sous les décombres plusieurs heures après la frappe. À l'hôpital d'al-Chifa, dans la ville de Gaza, les proches des personnes tuées se sont réunis pour les prières funéraires, les linceuls posés à même le sol, dont au moins quatre préfigurant des dépouilles d'enfants. La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023. L'attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles, et 49 personnes enlevées ce jour-là sur 251 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Plus de 57.418 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Gaza : un groupe armé palestinien reconnaît coopérer avec l'armée israélienne
Pour Tsahal, c'est un nouveau mode d'opération. Le chef d'un groupe armé palestinien opposé au Hamas a reconnu dimanche dans un entretien diffusé par une radio israélienne qu'il coopère avec l'armée israélienne pour mener des actions dans le sud de la bande de Gaza. Ce territoire palestinien est le théâtre d'une guerre depuis 21 mois entre Israël et le Hamas , déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023 . Yasser Abou Chabab affirme pouvoir se déplacer « librement » dans les zones sous contrôle de l'armée israélienne, avec laquelle il dit communiquer avant les opérations de son groupe armé. « Nous les tenons juste informés, mais nous menons seuls les actions militaires », dit-il dans un entretien à Makan, la radio publique israélienne en langue arabe. Le chef du groupe armé évoque « un soutien logistique et financier venant de plusieurs parties », sans citer directement Israël. « Il y a des choses dont nous ne pouvons pas parler publiquement ». Les autorités israéliennes avaient reconnu en juin soutenir et armer un clan palestinien opposé au Hamas, sans nommer directement celui dirigé par Yasser Abou Chabab. « Nous agissons de diverses manières contre le gouvernement du Hamas », avait dit le porte-parole de l'armée israélienne Effie Defrin. Le Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) décrit Abou Chabab comme le chef d'un « gang criminel » opérant dans la région de Rafah - une ville à cheval entre la bande de Gaza et l'Égypte - et accusé de piller des camions d'aide humanitaire à Gaza . « Nous n'appartenons à aucune idéologie ou organisation politique », soutient Yasser Abou Chabab dans son entretien avec Makan, disant lutter contre « l'injustice » et la « corruption » du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. « Nous continuerons à nous battre, peu importe le sang versé », ajoute-t-il. « En ce moment, le Hamas est en train d'agoniser. Ils savent que leur fin est proche ». Une cour militaire dépendant du Hamas a donné mercredi dix jours à Abou Chabab pour se rendre afin d'être jugé. Un groupe de plusieurs mouvements palestiniens a accusé dimanche sa milice, nommée les « Forces populaires », de « collaborer sans honte avec l'ennemi ». « Ils sont rejetés par l'ensemble de notre peuple », a affirmé ce groupe dans un communiqué. « Nous ne leur accorderons aucune clémence, ni à quiconque suit leurs traces en aidant l'occupation ( israélienne ). Ils seront traités comme il se doit, en traîtres et collaborateurs ».


Le Figaro
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- Le Figaro
Un navire marchand attaqué au large du Yémen
Des hommes armés à bord de petites embarcations ont attaqué dimanche un navire commercial en mer Rouge, au large du Yémen, d'après deux agences de sécurité maritimes britanniques. L'attaque, qui s'est produite au large du port d' Hodeida, tenue par les rebelles houthis du Yémen, n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. Publicité «Le navire a été pris pour cible par plusieurs petites embarcations qui ont ouvert le feu avec des armes légères et des grenades autopropulsées. L'équipe de sécurité armée a riposté», a indiqué l'agence UKMTO (United Kingdom Maritime Trade Operations), qui dépend de la marine britannique. L'incident, «toujours en cours», est survenu à 51 milles nautiques (94 kilomètres) au sud-ouest de Hodeida, selon cette même source. L'agence de sécurité maritime britannique Ambrey a pour sa part indiqué que le navire avait ensuite été frappé par deux véhicules de surface télécommandés, «endommageant» sa cargaison, tandis que deux autres engins sans pilote avaient été repoussés. Elle a ajouté que le navire «était toujours en route». Cette agence a fait état auparavant d'une attaque contre le navire menée par «huit embarcations légères» alors qu'il transitait vers le nord en mer Rouge. Selon elle, il a été attaqué à l'aide d'armes légères et de grenades propulsées. Depuis fin 2023, les insurgés yéménites, soutenus par l'Iran, ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, puis des bateaux américains, avant de conclure début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington pour mettre fin à des semaines de frappes américaines. Publicité Ils ont toutefois promis de continuer à viser les navires israéliens croisant en mer Rouge par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, théâtre d'une guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent en Israël du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023. Les rebelles ont interrompu leurs attaques pendant un cessez-le-feu de deux mois qui a pris fin en mars. Ces attaques ont poussé de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12% du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS). Les insurgés yéménites ont également mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.