logo
Une agression sexuelle sur un vol Swiss lui vaut 18 mois avec sursis

Une agression sexuelle sur un vol Swiss lui vaut 18 mois avec sursis

24 Heuresa day ago
Accueil | Suisse | Faits divers |
Un Indien a violé une ado sur un vol Swiss alors qu'elle dormait. Arrêté à Zurich, il sera expulsé. C'est la première application de la nouvelle loi sur les délits sexuels. Publié aujourd'hui à 18h16
L'homme a été arrêté après l'atterrissage de l'Airbus A330 à Zurich.
Getty Images
Un homme d'affaires indien a été condamné pour avoir violé une adolescente de 15 ans lors d'un vol Swiss entre Mumbai et Zurich en mars dernier. L'homme de 44 ans a agressé sexuellement sa jeune voisine pendant qu'elle dormait, rapporte la « NZZ » , relayée par « Blick ».
D'après l'acte d'accusation, il a d'abord passé son bras autour d'elle, puis, constatant qu'elle ne réagissait pas, a glissé sa main dans son pantalon avant de la pénétrer digitalement. Il aurait également placé la main de la victime sur son pénis à plusieurs reprises. Arrêté à l'arrivée
La jeune fille, en état de choc, n'a pas pu se défendre ni réagir pendant l'agression, indique la «NZZ». L'homme a été arrêté dès l'atterrissage à Zurich et placé en détention provisoire pendant cinq mois. Après avoir initialement nié les faits, il a fini par avouer, permettant ainsi une procédure judiciaire accélérée.
Le procès s'est tenu le 19 août devant le Tribunal de district de Bülach. Cette affaire marque la première application de la nouvelle législation suisse sur les délits sexuels , établissant que les éléments constitutifs du viol étaient réunis dans ce cas. Expulsion pour cinq ans
Reconnu coupable de viol et d'actes sexuels sur mineur, l'homme d'affaires a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et une période probatoire de deux ans. Le tribunal a également ordonné son expulsion du territoire suisse pour cinq ans, tout en lui permettant l'accès aux autres pays européens. Une interdiction à vie de travailler avec des mineurs a aussi été prononcée.
Lors de l'audience, l'accusé a reconnu avoir perçu la jeunesse de sa voisine, sans connaître son âge exact, et a exprimé des regrets. Après le verdict, il a été remis à l'Office des migrations pour son renvoi en Inde.
La nouvelle législation suisse sur les délits sexuels Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Genève présente sa stratégie économique, dans l'attente de mesures concrètes
Genève présente sa stratégie économique, dans l'attente de mesures concrètes

24 Heures

time5 hours ago

  • 24 Heures

Genève présente sa stratégie économique, dans l'attente de mesures concrètes

Delphine Bachmann a fixé les grandes orientations de la prochaine décennie. Pour les actions et objectifs chiffrés, il faudra attendre un plan d'action prévu pour la fin de l'année. Publié aujourd'hui à 17h13 Genève, le 2 août 2024. Delphine Bachmann, conseillère d'État en charge du Département de l'économie et de l'emploi. LUCIEN FORTUNATI En bref: La conférence de presse de jeudi matin promettait un «cap clair pour assurer la prospérité et l'attractivité du canton». La nouvelle stratégie économique genevoise pour la prochaine décennie a été validée par le Conseil d'État et est portée par la magistrate Delphine Bachmann, en charge du Département de l'économie et de l'emploi (DEE). Ce document remplace le plan lancé en 2015 par Pierre Maudet, qui devait couvrir quinze ans. Des leçons en sont tirées. L'ancienne stratégie – une première – a permis de poser une vision globale, mais souffrait d'un manque de priorités et d'indicateurs pour piloter sa mise en œuvre, note le nouveau rapport. Delphine Bachmann revendique une approche repensée: partir des réalités de l'économie genevoise et adapter l'action publique en conséquence. «Nous avons mené une analyse du tissu économique existant», résume-t-elle, en tournant la page d'une démarche « top down ». En d'autres termes: l'objectif est de soutenir des secteurs historiquement porteurs (finance, horlogerie, négoce de matières premières), plutôt que de partir à la recherche d'hypothétiques nouvelles filières (cleantech, smart city etc.). Le DEE a déjà annoncé un «plan directeur de l'innovation» en mars dernier. Une «réorientation» pour Genève Pour Alexandre Epalle, directeur de l'Office cantonal de l'économie et de l'innovation (OCEI) , déjà à la barre lors de la mise en place de la stratégie précédente, il ne s'agit pas d'une rupture radicale, mais d'une réorientation. Derrière les mots-clés de «l'audace», de «l'ouverture», de «la diversité» et de «la responsabilité», le document d'une septantaine de pages, présenté ce jeudi, entend tracer une direction pour préserver la prospérité et l'attractivité du canton face à la succession de crises et aux incertitudes économiques croissantes. À côté de ces quatre «orientations transversales», la stratégie cible trois branches «au fort potentiel de développement»: les sciences de la vie, les industries créatives et le numérique. Dans ce dernier domaine, le canton a récemment annoncé depuis le Festival du film de Locarno la création de la Geneva Film Commission , un dispositif destiné à attirer des tournages à Genève. Une piste fiscale La nouvelle stratégie économique appelle à renforcer les conditions-cadres, accompagner les entreprises face aux grandes transitions (écologique, numérique, démographique), stimuler l'innovation et accroître la visibilité de Genève. Elle prévoit aussi de mieux cibler les besoins des entreprises en surfaces d'activités, un enjeu récurrent dans un canton où le foncier disponible est rare et cher. Des leviers concrets – fiscaux, réglementaires ou partenariaux – doivent être précisés dans un plan d'actions attendu fin 2025, pour de premières mises en œuvre «dès 2026». L'une des pistes concrètes mentionnées est fiscale. Le canton «évalue l'opportunité d'introduire des crédits d'impôt remboursables qualifiés» (QRTC). Ce mécanisme permettrait à certaines entreprises d'obtenir un remboursement sur des dépenses jugées stratégiques (innovation, recherche & développement, transition énergétique, formation). D'autres pistes évoquées incluent la création d'un «observatoire de l'économie» pour mieux visualiser le tissu économique et la mise en place d'un «hub genevois de l'innovation». Le déploiement de la nouvelle stratégie relève de l'OCEI, qui mettra en place un dispositif de pilotage et des indicateurs d'impact, encore à définir. Il n'y a pas de nouveaux fonds alloués: «Au niveau de l'office, on repriorise», indique Delphine Bachmann, évoquant un «redéploiement». Démarche participative, mais discrète Le département met en avant une méthode participative, avec 140 acteurs sollicités tout au long du processus. «Nous avons consulté des entreprises, des fondations, des associations […], mais aussi des universités, des écoles spécialisées, les communes…», énumère Delphine Bachmann. Mais la liste des participants précis n'a pas été rendue publique. «Il y a un contrat tacite: ce qui a été dit pouvait être utilisé, mais pas les noms de celles et ceux qui l'ont dit», justifie Alexandre Epalle. Un anonymat qui aurait permis de «libérer la parole». Le DEE assure que les profils étaient «très diversifiés et largement exhaustifs». «Cette stratégie n'est pas une simple déclaration d'intention. Elle pose un cap, la vision où nous voulons aller», affirme Delphine Bachmann. Reste à voir quels instruments viendront concrétiser ce choix, à quel rythme et pour quels effets. L'économie genevoise sous la loupe Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Marc Renfer est journaliste à la rubrique genevoise depuis début 2022. Auparavant, il a travaillé dix ans à la RTS, en partie comme datajournaliste. Plus d'infos @marcrenfer Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Alimentation et santé publique: Céréales, yogourts et boissons seront encore moins sucrés d'ici 2028
Alimentation et santé publique: Céréales, yogourts et boissons seront encore moins sucrés d'ici 2028

24 Heures

time6 hours ago

  • 24 Heures

Alimentation et santé publique: Céréales, yogourts et boissons seront encore moins sucrés d'ici 2028

Vingt et une entreprises ont reconduit jeudi la Déclaration de Milan aux côtés d'Élisabeth Baume-Schneider. Les taux de sucres devront encore baisser. Publié aujourd'hui à 15h45 Les céréales du matin devront contenir encore moins de sucres ajoutés dès 2028. KEYSTONE Les céréales du matin, les yogourts et les boissons seront encore moins sucrés en 2028. Aux côtés de la conseillère fédérale Élisabeth Baume-Schneider , 21 entreprises ont reconduit jeudi à Berne la Déclaration de Milan . De nouveaux objectifs ont été fixés. Les sucres ajoutés dans les sérés, les céréales du matin ou les boissons lactées devront encore baisser de 10%. Tout comme pour les boissons rafraîchissantes. La barre a été fixée à 5% pour les yogourts. L'engagement à réduire le sucre dans les denrées alimentaires a été initié il y a dix ans. Il porte ses fruits, se félicite le Département fédéral de l'intérieur (DFI) dans un communiqué. Yogourts, sérés, boissons lactées, céréales pour petit-déjeuner et boissons rafraîchissantes contiennent aujourd'hui nettement moins de sucre qu'il y a dix ans. Le DFI souhaite également trouver un accord avec la branche alimentaire pour baisser les taux de sel dans les aliments transformés. Actuellement, seul Aldi Suisse est disposé à soutenir cette démarche. Alimentation et santé publique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les États-Unis confirment un surcoût d'environ 610 millions pour les F-35
Les États-Unis confirment un surcoût d'environ 610 millions pour les F-35

24 Heures

time11 hours ago

  • 24 Heures

Les États-Unis confirment un surcoût d'environ 610 millions pour les F-35

Le Ministère américain de la défense admet pour la première fois que le prix des avions de combat sera plus élevé que prévu. Le montant définitif ne sera toutefois connu qu'en 2027, et pourrait encore augmenter. Publié aujourd'hui à 10h26 Un F-35 en action: beaucoup de choses restent encore floues dans l'acquisition d'avions de combat par la Suisse. Getty Images En bref: Après deux mois de silence radio, le Ministère américain de la défense s'exprime enfin publiquement sur les coûts supplémentaires que la Suisse devra assumer pour l'acquisition des avions de combat F-35 . À la suite de plusieurs demandes, nous avons obtenu une prise de position du Pentagone. Un porte-parole nous a confirmé une «augmentation de prix de 610 millions de dollars» pour la Suisse. Les coûts liés au programme F-35, notamment pour les avions et les moteurs, «sont supérieurs aux estimations initiales». Cette hausse serait «considérable» par rapport à 2022, année de signature du contrat d'acquisition entre les deux pays. Les droits de douane de Donald Trump en cause? Le Pentagone invoque l'inflation, la hausse mondiale des prix des matières premières et les perturbations des chaînes d'approvisionnement pour expliquer l'augmentation des coûts. Le Département fédéral de la défense avait déjà mentionné ces mêmes facteurs . Or le président Donald Trump porte également une part de responsabilité dans ces surcoûts. Sa politique douanière frappe durement l'industrie aéronautique et celle de l'armement américaines. L'aluminium destiné à l'aéronautique et à l'aérospatiale provient en effet principalement du Canada. Donald Trump a récemment étendu ses droits de douane à l'aluminium et à l'acier. En mars dernier, le fabricant du F-35, Lockheed Martin , affirmait encore ne pas être touché, la plupart de ses matériaux étant achetés dans le cadre de contrats à long terme. Une estimation préliminaire Reste que même les États-Unis n'ont pas encore de garantie sur le montant des coûts supplémentaires des F-35. Le contrat avec Lockheed Martin pour le lot de production 19 n'est toujours pas signé. C'est ce qu'a rapporté «Le Temps» mercredi. Ce lot doit permettre la production des huit premiers des 36 avions de combat commandés par la Suisse. Dans sa prise de position, le Ministère américain de la défense confirme que le contrat de production du lot correspondant est actuellement «en cours de finalisation». Le porte-parole précise par ailleurs que le surcoût de 610 millions de dollars pour la Suisse constitue une «estimation». «Le prix estimé peut différer du prix final» Pour le Pentagone, la position est claire: la Suisse doit assumer les surcoûts. Le porte-parole fait référence à la note 55 du contrat, ce fameux passage que la Suisse a négocié spécialement et que l'Administration fédérale appelle la «clause de prix fixe». Les États-Unis précisent cependant que si les jets sont effectivement achetés via des contrats à prix fixe, le prix estimé dans la «Letter of Offer and Acceptance (LOA) peut différer du prix effectif». Le bâtiment du Pentagone abrite le quartier général du Ministère américain de la défense. AFP D'après le Ministère américain de la défense, les contrats à prix fixe intègrent l'inflation et garantissent une «prévisibilité des coûts». Ils «ne garantissent pas que le prix estimé dans la LOA corresponde au prix final du contrat», précise toutefois le Pentagone. Washington précise que la législation américaine impose aux acheteurs étrangers de prendre en charge les coûts réels supportés par le gouvernement américain lors de l'acquisition d'équipements de défense. Décision définitive en 2027 Et ce n'est pas tout: les prix des lots de production pour les 24 autres appareils F-35, qui ne seront livrés en Suisse qu'à partir de 2028, n'ont pas encore été négociés. Les coûts supplémentaires pourraient donc encore augmenter considérablement. Le Conseil fédéral estime que les dépenses supplémentaires pour ces jets pourraient atteindre 1,35 milliard de francs. Dans cette usine de Forth Worth, au Texas, Lockheed Martin produit des F-35. TNS, GETTY IMAGES Fait intéressant: la Confédération mise désormais sur une «couverture des risques» de 15%. C'est ce que révèle un procès-verbal de commission que nous nous sommes procuré. En 2022, lorsque le Conseil fédéral avait présenté l'acquisition des F-35 au parlement, il ne prévoyait pourtant qu'une prime de risque de 1,5%. De plus, le protocole révèle que la Suisse devra patienter encore longtemps avant d'obtenir une confirmation contractuelle des coûts supplémentaires. Selon des collaborateurs de l'Administration fédérale qui se sont exprimés devant la commission, il faudra attendre 2027. La Suisse signera alors un «amendement», soit une modification du contrat, qui intégrera une augmentation de la valeur contractuelle en fonction de ces coûts supplémentaires. Malgré sa fermeté sur la question tarifaire, le Ministère américain de la défense ne souhaite visiblement pas mettre en péril l'accord portant sur les F-35. Dans son communiqué, il insiste sur l'importance de la confiance et de la transparence: «Les États-Unis restent déterminés à travailler en étroite collaboration avec la Suisse afin d'apaiser les éventuelles inquiétudes et de renforcer les relations bilatérales de défense entre nos pays.» Traduit de l'allemand par Olivia Beuchat. Davantage sur l'achat des F-35 Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Adrian Schmid est journaliste au Palais fédéral. Auparavant, il travaillait au «Bund». Historien de formation, il travaille comme journaliste depuis la fin des années 1990. Plus d'infos @adschmid Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store