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« Et il m'a cassé deux phalanges... » : Philippe Saint-André se souvient de l'exploit de 1994 en Nouvelle-Zélande

« Et il m'a cassé deux phalanges... » : Philippe Saint-André se souvient de l'exploit de 1994 en Nouvelle-Zélande

Le Parisien2 days ago
Alors que le
XV de France
affronte les All Blacks ce samedi (9 heures) à Dunedin,
Philippe Saint-André,
lui, mène la préparation de sa nouvelle équipe Provence Rugby en vue du championnat de Pro D 2. Entre deux séances de musculation de ses joueurs, le manager de 58 ans a pris le temps d'évoquer la tournée historique de 1994, la seule à ce jour remportée par une équipe de France - dont il était le capitaine - en
Nouvelle-Zélande
(22-8 puis 23-20).
Les souvenirs sont très vite remontés à la surface : les exploits, l'essai du bout du monde mais aussi le contexte, un sport encore amateur, et ce pays dédié au ballon ovale. L'ancien ailier (69 sélections) puis sélectionneur (de 2011 à 2015) des Bleus a, au passage, égratigné un
rugby
tricolore qui n'envoie plus ses meilleurs joueurs disputer les tournées d'été.
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Le Parisien

time5 hours ago

  • Le Parisien

« Son talent, son altruisme et son QI élevé portent toute l'équipe » : les Clippers officialisent la prolongation de Nicolas Batum

Les Los Angeles Clippers ont confirmé dimanche la prolongation, attendue, du vétéran du basket français Nicolas Batum , qui débutera avec eux sa 18e saison NBA en octobre. Batum, âgé de 36 ans, s'est engagé pour une année avec une autre année en option, avaient indiqué plusieurs médias en début de semaine . L'ancien capitaine des Bleus était arrivé en 2008 dans la ligue nord-américaine, à Portland (2008-2015), avant de jouer pour Charlotte (2015-2020) puis les Clippers avec un court passage à Philadelphie (2023-2024). Joueur polyvalent, Batum a compilé cette saison 4 points, 2,8 rebonds et 1,1 passe en moyenne en un peu plus de 17 minutes par match, le plus souvent en sortie de banc. Le double vice-champion olympique s'est aussi distingué par sa défense. Il avait brillé au premier tour des play-offs (défaite 4-3 des Clippers) face à Nikola Jokic notamment. Dans un communiqué, la direction de la franchise a indiqué : « Nico est un élément essentiel de cette ère du basket des Clippers. Son talent, son altruisme et son QI élevé portent toute l'équipe. Il perçoit le jeu et réalise des actions gagnantes, qu'elles soient évidentes ou subtiles. Nous bénéficions pleinement de la présence de Nico. »

NBA : la prolongation de Nicolas Batum confirmée par les Clippers
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Le Figaro

time6 hours ago

  • Le Figaro

NBA : la prolongation de Nicolas Batum confirmée par les Clippers

La franchise de Los Angeles a officialisé ce dimanche son engagement pour une année (et une autre en option) avec l'international français. Les Los Angeles Clippers ont confirmé dimanche la prolongation du vétéran français Nicolas Batum, qui débutera avec eux sa 18e saison NBA en octobre. Batum, âgé de 36 ans, s'est engagé pour une année avec une autre année en option, avaient indiqué plusieurs médias en début de semaine. L'ancien capitaine des Bleus était arrivé en 2008 dans la ligue nord-américaine, à Portland (2008-2015), avant de jouer pour Charlotte (2015-2020) puis les Clippers avec un court passage à Philadelphie (2023-2024). Publicité Joueur polyvalent, Batum a compilé cette saison 4 points, 2,8 rebonds et 1,1 passe en moyenne en un peu plus de 17 minutes par match, le plus souvent en sortie de banc. Le double vice-champion olympique s'est aussi distingué par sa défense. Il avait brillé au premier tour des play-offs (défaite 4-3 des Clippers) face à Nikola Jokic notamment.

« Regarder les All Blacks dans les yeux jusqu'au bout » : Laurent Sempéré plante le décor de la revanche des Bleus contre la Nouvelle-Zélande
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L'Équipe

time10 hours ago

  • L'Équipe

« Regarder les All Blacks dans les yeux jusqu'au bout » : Laurent Sempéré plante le décor de la revanche des Bleus contre la Nouvelle-Zélande

Après avoir analysé le premier test des Français face aux All Blacks, perdu de peu samedi (31-27), Laurent Sempéré, entraîneur adjoint de Fabien Galthié en charge des avants, a planté le décor de la montée vers la revanche, dans six jours à Wellington. Il est 20 heures, à l'hôtel Rydges de Wellington. La nuit noire est tombée sur la capitale, le froid mord sèchement la ville. Le bar de l'établissement où les Bleus viennent de poser leurs valises partage sa salle avec un steakhouse dont les effluves de viande grillée chatouillent les naseaux et les papilles. Laurent Sempéré, entraîneur en charge des avants, n'a pas encore dîné. Le transit depuis Dunedin a été long, et une réunion s'est tenue dès l'arrivée afin de poser sur la table la lecture du match de chacun. Une méthodologie autant qu'un rituel, que détaille l'adjoint de Fabien Galthié : « On le fait le lendemain de match, chacun dans son coin, chacun par son prisme, sans être pollué par les avis des autres. Ensuite, on se rejoint et on fait un débrief ouvert, qui dure souvent plus de deux heures, où l'on échange sur des images. Chacun dit ce qu'il veut : des choses positives, négatives, et potentiellement des éléments qui peuvent nous servir pour le match suivant. » Comment préparer une équipe en cinq entraînements chrono ? Galthié aime répéter que l'environnement du XV de France est un univers stressé, où le temps est un luxe que l'on peut tout juste regarder en vitrine. Alors, quand il s'agit de configurer une équipe avec autant de novices pour défier les All Blacks, finalement vainqueurs de justesse, samedi (31-27), par quoi commence-t-on ? « Un de nos grands principes, c'est de maîtriser les choses simples, avec une stratégie bien précise, comprise et portée par tous, poursuit Sempéré. Avant le test de Dunedin, on avait cinq entraînements, et un match à Twickenham. Ce match a été super important dans la construction de ce groupe, parce qu'il a permis à des mecs de toucher un niveau international qu'ils ne connaissaient pas, et parce que, malgré un scénario contraire, ils sont allés chercher une victoire (24-26). » Chaque jour, chaque heure étant comptés, le staff fait passer le message à tous, spécialement aux nouveaux, qu'il faut gagner du temps, et donc communiquer le plus ouvertement et le plus vite possible. « Pour gagner du temps, il faut casser cette bulle qu'on a tous autour de nous » Laurent Sempéré, entraîneur des avants du XV de France « Il n'y a pas de questions bêtes, et nous, coaches, devons être disponibles 24/24, affirme le technicien de 40 ans. C'est aussi l'avantage d'être en tournée. Pour faire germer l'idée que la performance est possible, pour dénouer un noeud chez un joueur, ça peut se passer au café, dans l'ascenseur, à la muscu ou en tapant à la porte de sa chambre. Si tu vois le joueur arriver de l'autre côté du couloir et qu'il tourne la tête, peut-être que c'est le moment de le laisser tranquille (sourire). Il y a eu des discussions fortes, oui. » Plus terre à terre, ce qui a aidé cette équipe à croire en elle, c'est « le niveau des entraînements à 42, effectif contre effectif. Une prise de conscience s'est produite. Un seul entraînement a été moins bon, le premier en arrivant ici. C'est peut-être la pression d'arriver sur le sol des Blacks, de mesurer l'enjeu. » Sur la route de Dunedin, un autre signal a permis de sentir que le ciment prenait : l'entraînement du capitaine, la veille du match, fut, au dire du staff, un des meilleurs de l'ère Galthié, par sa précision et son intensité. La mi-temps, l'autre « moment fort de la journée » C'est humain, et même rassurant : un des faits saillants du débrief de ce premier test reste la note d'amertume, la même au coucher qu'au réveil, « parce que les occasions de gagner en Nouvelle-Zélande sont très rares, souligne Sempéré. Mais pour le reste, l'état d'esprit des joueurs a été formidable. On a noté aussi ce qui s'est passé pendant la mi-temps, les clés qu'on a chacun pu amener, le rôle du capitaine (Gaël Fickou), tout a été très bénéfique. La mi-temps a été un moment fort de la journée. » L'ardeur déployée pour rattraper les coups et pour plaquer a été relevée, comme l'ont été les erreurs, parfois grossières, qui ont ouvert des espaces aux Blacks. « Le plus gros de la performance défensive ce week-end, ç'a été la façon dont on a pu perturber les libérations des Néo-Zélandais, ralentir leurs rucks. Ils nous ont joué pas mal de côtés fermés. On ne s'y attendait pas. On a bien réussi à bloquer leur jeu de passes devant la défense, notamment en fermant bien à l'extérieur. Mais on s'est fait breaker par un retour intérieur. Tout mis bout à bout, le bilan, c'est que tout ce qu'on a travaillé, tout le temps investi, les joueurs l'ont rendu sur le terrain. Il n'y a pas eu de déperdition. » La fierté comme « plus gros levier » de préparation La belle performance de Dunedin ne fera pas oublier au staff que ce premier résultat rageant entre dans un ensemble, avec une intention réelle derrière : « On est obligés de se projeter très vite sur le match. On a eu un peu le sourire dans le vestiaire, mais il a fallu vite se mettre au travail pour le deuxième test », insiste l'adjoint de Galthié. Pour le deuxième match de la série, samedi (9h05) à Wellington, quelle sera la tentation : faire confiance à l'équipe qui s'est procuré une balle de match, ou changer ? « On est conscients qu'on va amener des évolutions, mais toujours en maîtrisant le temps que cela prend pour les entraîner, pour les introduire, affirme Sempéré. Là, on récupère les finalistes (Pierre Bochaton, Nicolas Depoortère, Bastien Vergnes-Taillefer, Pierre-Louis Barassi et Joshua Brennan). Ils vont nous amener de la fraîcheur. Il va falloir les intégrer à ce projet. On va donc mesurer un peu le bénéfice-risque de l'évolution. » Des nouvelles séances de la semaine naîtra l'équipe du second test, avec toujours le même levier de motivation. « Le plus gros levier, c'est de les regarder dans les yeux jusqu'au bout et gagner une nouvelle balle de match, assure l'ex-talon parisien. C'est ce qui, cette semaine, va nous motiver. Tout en sachant qu'en face, on a une machine très bien huilée. » Et que les intentions néo-zélandaises devraient rester les mêmes, avec une chance de les voir progresser, encore, eux aussi. « On sait qu'ils veulent mettre de la vitesse. Ils ont réussi à le faire, mais on leur en a ralenti aussi, et ils ont eu aussi beaucoup de déchets. Est-ce que ce sont eux qui n'ont pas bien fait, ou nous qui avons bien fait ? » À lire aussi Holland, le colosse qui a contenu les Bleus pour sa première avec les All Blacks Pas réalistes, maladroits, surpris : les Blacks en ont bavé Ces Bleus n'ont rien d'une équipe «bis» Un pari réussi par les Bleus

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