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Menace de droits de douane, fermeture du marché chinois... Une semaine de vérité pour les géants du CAC 40

Menace de droits de douane, fermeture du marché chinois... Une semaine de vérité pour les géants du CAC 40

Le Figaro2 days ago
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DÉCRYPTAGE - Le contexte n'a jamais été aussi incertain pour ces groupes qui publient leurs résultats semestriels d'ici fin juillet.
Une hirondelle ne fait pas forcément le printemps. Publicis, le seul des 40 plus grands groupes français à avoir publié ses résultats semestriels, a certes agréablement surpris, jeudi dernier. Grâce à une moisson de nouveaux contrats, le leader mondial de la publicité a affiché une forte hausse de son chiffre d'affaires et de sa marge. Mieux, il a relevé ses prévisions de croissance pour l'ensemble de l'année.
Mais il n'est pas certain que tous les fleurons du CAC 40, qui dévoileront leurs comptes d'ici la fin du mois, se montrent si performants et si optimistes. Cette semaine, Edenred et Thales ouvriront le bal mercredi ; le lendemain, ce sera au tour de LVMH, TotalEnergies, BNP Paribas, Carrefour, Michelin et Valeo. Autant de publications et de conférences téléphoniques que les investisseurs suivront avec la plus grande attention.
À lire aussi Guerres, tensions commerciales... Pourquoi le CAC 40 résiste aux tempêtes de 2025
Il faut dire que le contexte géopolitique et macroéconomique n'a jamais été aussi incertain pour les géants français de l'industrie, des services et de la finance…
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La réouverture de MaPrimeRénov' en septembre va faire beaucoup (beaucoup) de déçus
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Le HuffPost France

time3 hours ago

  • Le HuffPost France

La réouverture de MaPrimeRénov' en septembre va faire beaucoup (beaucoup) de déçus

POLITIQUE - Encore des freins à la rénovation globale. Les aides MaPrimeRénov' vont bien reprendre à partir du 30 septembre, mais de façon plus limitée après un afflux important de dossiers depuis le début de l'année. Face à cet « énorme emballement », selon les mots du ministère chargé du Logement, les conditions d'accès vont désormais être très encadrées, avec notamment un maximum de 13 000 nouveaux dossiers acceptés d'ici fin 2025. Le ministère rappelle aussi ce mardi 22 juillet le « contexte de contrainte budgétaire accrue ». L'État avait décrété en juin une pause estivale du guichet MaPrimeRénov' pour les rénovations globales, soit les projets qui cumulent plusieurs types de travaux pour améliorer la performance énergétique d'un logement. La décision était motivée par un nombre trop important de demandes et de tentatives de fraudes. 13 000 dossiers maximum L'Agence nationale de l'habitat (Anah) a actuellement un « stock » de dossiers à traiter de 61 000 demandes, qui s'ajoutent aux 35 000 subventions déjà accordées depuis le début de l'année, ce qui représente un montant total de potentielles subventions de 4,2 milliards d'euros. L'objectif de l'État était cependant de financer 62 000 rénovations globales en 2025 (hors copropriétés) et l'enveloppe budgétaire globale de 3,6 milliards d'euros prévue pour la rénovation énergétique risque donc d'être entièrement dépensée. Ainsi, le gouvernement prévient d'ores et déjà que les dossiers déposés en 2025 qui ne rentreront pas dans l'enveloppe budgétaire de cette année seront imputés au budget de 2026, « sous réserve du vote de la loi de finances ». Cela concerne les demandes qui seront soumises à partir de septembre et qui sont limitées à 13 000 d'ici la fin de l'année pour éviter d'accumuler trop de dossiers en attente de réponse. Ce quota de 13 000 dossiers sera réparti par territoires qui auront « accès régulièrement aux taux d'atteinte des objectifs ». « Lorsque l'objectif national sera dépassé, la plateforme sera fermée jusqu'à la fin de l'année », indique le ministère dans un communiqué. Critères modifiés Dans un premier temps, à partir du 30 septembre, seuls les ménages très modestes pourront faire une demande de subvention, précise le ministère, qui élargira « peut-être » le guichet aux ménages modestes « en fonction de la dynamique des nouveaux dossiers ». Le plafond de travaux, sur lequel est calculé le pourcentage de subvention, est abaissé de 70 000 euros à 30 000 euros pour les rénovations permettant de gagner deux classes énergétiques et à 40 000 pour les sauts de trois classes au diagnostic de performance énergétique (DPE). Les aides MaPrimeRénov' seront réservées aux logements les plus énergivores (note E, F ou G au DPE). Le bonus de subvention en cas de sortie de la catégorie de passoire énergétique (note F ou G) est supprimé. Incertitudes sur le budget de MaPrimeRénov' en 2026 Les règles des aides pour les copropriétés et pour les travaux isolés de rénovation (parcours par geste) restent en revanche inchangées jusqu'à la fin de l'année 2025. Ces critères s'appliquent à partir de septembre 2025 et seront conservés en 2026, même si le quota de subventions à accorder annuellement et l'ouverture du guichet aux ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs restent « ouverts à la discussion » dans le cadre du budget 2026, précise le ministère. Concernant le budget alloué à MaPrimeRénov' en 2026, « il y a énormément d'échanges en cours sur ce sujet et l'encre n'est sèche nulle part », assure le cabinet de la ministre du Logement Valérie Létard. « La seule chose qu'on puisse dire c'est qu'il y aura MaPrimeRénov' en 2026. ».

Olivier Babeau : « L'insoutenable légèreté de Pierre Moscovici »
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Réservé aux abonnés TRIBUNE - Lorsque le premier président de la Cour des comptes affirme que la France est très loin de la situation grecque et qu'une mise sous tutelle n'est pas à l'ordre du jour, il alimente précisément le risque qu'il se plaît à croire lointain, analyse l'essayiste. *Président fondateur de l'Institut Sapiens, Olivier Babeau est professeur à l'université de Bordeaux. Dernier livre paru : « L'Ère de la flemme » (Buchet-Chastel, 2025). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié La Cour des comptes est l'une de ces institutions dont la France peut être légitimement fière. Créée sous l'Empire, héritière de la Chambre des comptes du XIVe siècle, elle apporte d'ordinaire un regard aussi rigoureux qu'impartial sur la marche de l'État. Ses synthèses sont utiles au dirigeant comme au citoyen soucieux de comprendre. Ses avertissements sont hélas rarement suivis d'effets, mais ils balisent le débat démocratique. Pourtant, alors que la France s'engage dans l'examen périlleux du budget 2026, la Cour déçoit. Et c'est grave. Certes, on ne peut qu'approuver quand son premier président Pierre Moscovici s'inquiète du risque « d'étranglement de l'action publique par l'excès de la charge de la dette » pouvant aboutir « à un accident financier ». Cela fait longtemps que la Cour tire la sonnette d'alarme…

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time7 hours ago

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Alors que Londres est à la recherche de milliards de livres pour assainir ses comptes publics, la ministre des Finances britannique Rachel Reeves s'apprêterait à céder 61.000 bitcoins, saisis en 2018 dans le cadre d'une affaire judiciaire. Les cryptomonnaies pourraient-elles être une solution pour assainir les finances publiques ? La chancelière de l'Échiquier britannique - l'équivalent de ministre des Finances -, Rachel Reeves, prévoit de vendre l'équivalent de 61.000 bitcoins, afin d'équilibrer les comptes du pays, rapporte The Telegraph. Dans un contexte économique difficile outre-Manche - les économistes estiment que la ministre devra trouver jusqu'à 20 milliards de livres sterling (23 milliards d'euros) d'ici à l'automne -, il semblerait que toute solution soit bonne à prendre. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Le cours du bitcoin atteint en ce moment des records : il vaut aujourd'hui autour de 120.000 dollars (103.000 euros), après avoir atteint un plus haut à 123.000 dollars (105.000 euros) le 14 juillet dernier. Ainsi, en vendant ses 61.000 bitcoins, l'État britannique récolterait environ 5,4 milliards de livres, soit environ 6,2 milliards d'euros. Cette manne de cryptomonnaies provient d'une saisie de 2018, liée à une affaire judiciaire de pyramide de Ponzi chinoise. Pour permettre cette opération, le ministère de l'Intérieur britannique coopère avec les forces de police pour «développer un système officiel de stockage» de cryptomonnaies, qui gérerait les ventes de monnaies numériques. Publicité Au Royaume-Uni, la possibilité de vendre des stocks de bitcoins fait réagir. Zia Yusuf, du parti anti-immigration Reform UK, a jugé que «ce serait une décision terrible», se disant plutôt favorable à la création d'une réserve nationale de cryptomonnaies, comme celle créée aux États-Unis par Donald Trump. De son côté, Aidan Larkin, le directeur général de la société de saisie Asset Reality, a estimé au Telegraph que les bitcoins pourraient «rapporter des centaines de millions de livres sterling au Royaume-Uni chaque année». Un bitcoin volatil Bien qu'alléchante, l'opération reste tout de même risquée, la volatilité des cryptomonnaies étant très élevée. Comment être sûr que le cours du bitcoin ne va pas continuer à augmenter ces prochains mois ? Si tel est le cas et que le pays décide de patienter, il pourrait encaisser un chèque bien supérieur à celui qu'il aurait si la vente a lieu maintenant. Par exemple, la Bulgarie a «perdu» beaucoup d'argent en vendant ses cryptomonnaies en 2018, pour environ 3,5 milliards de dollars. S'il avait attendu 2025, le pays d'Europe de l'Est aurait pu récolter 25 milliards de dollars, soit de quoi rembourser l'intégralité de sa dette. Un État peut être en possession de cryptomonnaies pour deux raisons. À l'instar du Royaume-Uni, elles peuvent provenir de saisies dans des affaires judiciaires. Elles peuvent aussi être achetées par un pays dans le cadre d'une stratégie d'investissement de long terme. Aujourd'hui, moins d'une dizaine de pays détiennent publiquement des bitcoins. Le plus gros détenteur étant les États-Unis, avec 207.000 bitcoins. La France, de son côté, n'en possède pas publiquement.

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