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Cyclisme : « Gagner le Tour d'ici 2030 », le groupe CMA CGM nouveau cosponsor de l'équipe Décathlon dès 2026

Cyclisme : « Gagner le Tour d'ici 2030 », le groupe CMA CGM nouveau cosponsor de l'équipe Décathlon dès 2026

Le Parisien21-07-2025
Décathlon
a trouvé son nouveau binôme. L'équipe cycliste, actuellement engagée sur le Tour de France, aura le groupe maritime CMA CGM comme partenaire titre pour les cinq prochaines saisons à partir de 2026, ont annoncé les deux parties ce lundi 21 juillet.
« À compter du 1er janvier 2026, l'équipe cycliste évoluera sous le nom de DECATHLON CMA CGM », indique un communiqué commun, évoquant un « partenariat qui unit deux grandes entreprises familiales françaises, très présentes à l'international ». L'engagement court sur « une durée initiale de cinq ans, renouvelable ». Cette annonce intervient deux semaines après celle du retrait à la fin de l'année d'AG2R La Mondiale, qui accompagne l'équipe depuis 28 ans, comme deuxième sponsor.
« Aujourd'hui, nous rejoignons une grande histoire sportive et française, avec l'ambition de porter ensemble une équipe de haut niveau vers le sommet », a déclaré le milliardaire Rodolphe Saadé, PDG du groupe CMA CGM. L'entreprise, dont le siège social est à Marseille, est le troisième armateur mondial en porte-conteneurs, présent dans 177 pays et employant 160 000 collaborateurs, dont 20 000 en France.
C'est aussi
le troisième groupe privé de médias en France
(RMC-BFM, La Tribune Dimanche, La Tribune, La Provence, Corse Matin…), un groupe qui cherche également à s'établir de plus en plus dans le monde du sport. Sponsor maillot de l'Olympique de Marseille, l'armateur a été le partenaire officiel en solution logistique des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Sa filiale, CEVA Logistics, dans le top 5 mondial, est un partenaire de la Scuderia Ferrari en Formule 1. La participation du groupe maritime au budget de l'équipe cycliste implantée à Chambéry, dans les Alpes françaises, n'a pas été dévoilée.
Il y a deux semaines, Céline Del Genes, responsable de la relation client chez
Decathlon
, avait indiqué que le budget de l'équipe, qui est de 28 millions d'euros cette saison, allait passer « au-dessus des 40 millions dès 2026 ». Arrivé début 2024, Decathlon, marque planétaire avec 101 100 collaborateurs et 1 817 magasins à travers le monde, a affiché rapidement des ambitions élevées.
À l'avenir, elle compte venir concurrencer des mastodontes comme UAE et Visma dont le budget tourne autour de 50 millions d'euros, voire plus pour l'équipe de Tadej Pogacar. « Notre objectif est d'entrer dans le Top 5 puis le Top 3 mondial et de gagner le Tour de France d'ici 2030 », affirme le patron de l'équipe, Dominique Serieys, ancien directeur de Mitsubishi Motor Sports et de la Paris-Défense Arena. Il mise notamment sur
la jeune pépite française Paul Seixas, 18 ans
, considéré comme un futur crack.
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La pistolière Camille Jedrzejewski, médaillée d'argent à 25 m, recevait encore des félicitations en cascade plusieurs mois après les JO. Une surprise pour la championne d'un sport peu habitué à cette reconnaissance. C'est une histoire de chaud-froid. Presque de bouillant-glacial. Le bouillant, c'était la ferveur, un public jamais vu en France pour le tir, à Châteauroux il y a un an. Pour Camille Jedrzejewski, 23 ans, il y eut donc la médaille d'argent en pistolet 25 m, puis Paris, le Parc des champions, le Club France, des rencontres avec ses idoles, et ce double statut, troublant, de médaillée olympique et de groupie. L'euphorie. Et le coup de froid, quand l'orgie de félicitations, sollicitations médiatiques et des partenaires vint à se raréfier. Quand son plus gros sponsor, Decathlon, après quelques années de soutien sur le chemin des Jeux, se retira. « J'ai vu Camille en pleurs devant d'autres champions, raconte Walter Lapeyre, son entraîneur, évoquant les quelques jours parisiens qui ont succédé à son séjour castelroussin. Il y avait Marie-José Pérec, Renaud Lavillenie, qu'elle admire et qui lui disaient que ce qu'elle avait fait était fantastique. Ils la tutoyaient, elle avait l'impression que les rôles étaient inversés. » Deux mois ainsi, les yeux ronds, à rencontrer des gens qui paraissaient la connaître depuis toujours, à être appelée par son prénom par la ministre des Sports, échanger avec Djokovic et comparer leurs médailles. « Décembre a été dur mentalement. J'ai repris l'entraînement, je suis tombée malade et j'étudiais » Camille Jedrzejewski Le tout sans trop toucher au pistolet, sachant que l'après-Paris 2024 était tourné vers ses études de kinésithérapie, délaissées le temps de la prépa olympique. « À l'automne, le retour à la vie normale a été compliqué, avec aussi ces désillusions niveau sponsor, ajoute Lapeyre. C'était''je me retrouve dans mon appart et je révise''. Mais je crois qu'elle avait besoin de ça, de ses études pour combler le vide. » Mission accomplie, deuxième année validée, « mais c'est vrai, confie Jedrzejewski, que décembre a été dur mentalement. J'ai repris l'entraînement, je suis tombée malade et j'étudiais. Le souvenir des Jeux a commencé à devenir plus lointain en janvier, en reprenant la compétition. Et là, hop, des athlètes que je n'avais pas vues depuis longtemps m'ont encore félicitée. Alors, là, j'ai dit''Eh les gars, faut arrêter, c'était il y a six mois !'' » Camille Jedrzejewski, une tireuse argentée et fan des Jeux Mais on ne se refait pas, elle n'avait pas abdiqué ses ambitions, malgré un entraînement technique et physique allégé. Des Championnats d'Europe de pistolet 10 m en mars (6e), une Coupe du monde à Munich (2e à 10 m) et des Championnats d'Europe en juillet à Châteauroux, où elle a moins brillé, à 25 m, qu'un an auparavant (11e). Avec, à la fin, des yeux très humides assez raccords avec ce mélange d'ambition et d'émotions qui la caractérise. Mais surtout une nouvelle cible : les Mondiaux au Caire, en novembre.

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