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Affaire Jubillar : la justice décide un supplément d'information pour entendre l'ex-petite amie de Cédric Jubillar

Affaire Jubillar : la justice décide un supplément d'information pour entendre l'ex-petite amie de Cédric Jubillar

Le Parisien2 days ago
À deux mois de l'ouverture du procès de Cédric Jubillar devant la cour d'assises du Tarn, prévue le 22 septembre, la Justice vient de décider l'ouverture d'un supplément d'information. Ce cadre légal a pour objet de procéder à
l'audition de l'ex-compagne de l'accusé
afin qu'elle précise les propos que lui aurait tenus Cédric Jubillar au cours de plusieurs parloirs à la prison de Toulouse-Seysses.
Dans les éditions du Parisien-Aujourd'hui en France, datées du 10 juillet, celle que nous avons appelée Justine (un prénom d'emprunt) avait détaillé ce qui ressemblait beaucoup à des aveux très circonstanciés. «
Il m'a dit avoir étranglé Delphine
et a même imité sur moi le geste qu'il aurait fait pour la tuer, nous avait-elle expliqué. Il s'est placé dans mon dos. Il a posé une main sur mon front et fait une clé de coude avec l'autre bras disponible. Il m'a expliqué avoir ensuite serré tellement longtemps que cela aurait provoqué
une petite blessure sur son avant-bras
. Cela a été vu par le légiste qui a examiné Cédric le lendemain. Mais il lui a répondu qu'il s'était blessé en posant du parquet flottant ».
Au cours de plusieurs parloirs successifs, Cédric Jubillar aurait ajouté des détails sur les circonstances de son passage à l'acte et donné également des indices sur le lieu où il aurait dissimulé la dépouille de sa femme. L'ouvrier peintre plaquiste, 37 ans, en détention provisoire depuis juin 2021, aurait évoqué une exploitation agricole qu'il aurait repérée quelques semaines avant la disparition de Delphine. Elle serait située à une quinzaine de kilomètres du domicile familial de Cagnac-les-Mines
(Tarn)
, plutôt vers le sud. Des éléments relativement vagues mais qui pourraient permettre aux enquêteurs, par recoupements, de localiser un ou plusieurs lieux potentiels.
La présidente de la cour d'assises du Tarn donne aux gendarmes de la section de recherches de Toulouse jusqu'au 31 juillet pour procéder à l'audition de Justine et lui remettre un rapport.
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Mort d'un bébé en Moselle : le parquet ouvre une information judiciaire contre les parents
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Le Figaro

time32 minutes ago

  • Le Figaro

Mort d'un bébé en Moselle : le parquet ouvre une information judiciaire contre les parents

Une information judiciaire a été ouverte mercredi par le parquet de Metz à l'encontre des parents d'un bébé de quatre mois, décédé lundi dans la ville de Sarrebourg, a-t-on appris auprès de la vice-procureure Élise Bozzolo. Les deux parents, âgés tous deux d'une vingtaine d'années, devaient être présentés à un juge d'instruction dans la soirée de mercredi. L'information judiciaire est ouverte pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de quinze ans par ascendant», «meurtre sur mineur de quinze ans» et «soustraction aux obligations légales de parent». Le parquet a requis la mise en détention des deux intéressés, a précisé la vice-procureure. Publicité Le bébé déjà blessé en avril Le bébé est décédé lundi au CHRU de Nancy. L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers», a ajouté la magistrate. Le couple faisait déjà l'objet d'une enquête pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de quinze ans par ascendant». Le bébé avait en effet été blessé en avril, alors qu'il n'avait qu'une dizaine de jours, ce qui lui avait valu d'être placé judiciairement entre le 7 avril et le 11 juillet. Les parents avaient alors plaidé la thèse d'un accident domestique. Une audience au tribunal avait ensuite ordonné la restitution du bébé à la mère, il y a quelques jours.

Macron et Merz s'affichent en alliés face aux droits de douane de Trump, mais patinent sur le reste
Macron et Merz s'affichent en alliés face aux droits de douane de Trump, mais patinent sur le reste

Le HuffPost France

time2 hours ago

  • Le HuffPost France

Macron et Merz s'affichent en alliés face aux droits de douane de Trump, mais patinent sur le reste

INTERNATIONAL - Couple uni, mais sur courant alternatif. Les d roits de douane que Donald Trump souhaite imposer aux membres de l'UE ont permis ce mercredi 23 juillet de former un couple franco-allemand relativement au diapason à l'occasion d'une rencontre entre Emmanuel Macron et son homologue allemand Friedrich Merz. Mais tout n'est pas rose entre Paris et Berlin. Rénuis ce mercredi à l'occasion d'un dîner de travail dans le nord de la capitale allemande, le chef d'État français et le chancelier conservateur allemand ont clairement affiché un front uni dans la réponse à Washington. Car le plat de résistance de cette rencontre était sans aucun doute les difficiles négociations commerciales avec l'administration du président américain. Dans ce contexte, « le moment ne saurait être mieux choisi » pour évoquer cette question, a souligné Friedrich Merz, selon qui « des décisions » imminentes pourraient être prises entre le négociateur en chef de l'Union européenne, Maros Sefcovic, qui défend la position des 27 membres de l'Union, et ses interlocuteurs américains. Sur ces questions commerciales, « nous avons été en contact permanent (...) avec nos autres collègues européens et avec la présidente de la Commission européenne pour suivre, impulser, coordonner notre réponse aujourd'hui à l'offensive tarifaire qui a été lancée », a renchéri Emmanuel Macron. Ce dernier a également insisté −sous l'oeil attentif de Friedrich Merz − sur leur volonté commune « de donner de la stabilité et d'avoir les tarifs les plus bas possibles, mais également, évidemment, d'être respectés comme des partenaires que nous sommes ». Deux voix presque parfaitement unies alors que Paris prône « une position de fermeté » face à l'intransigeance de Washington qui menace l'UE de surtaxes douanières de 30% au 1er août. Tandis que Berlin a régulièrement plaidé pour une approche « pragmatique », offrant des concessions pour sauver des secteurs-clés de son industrie exportatrice, dont les Etats-Unis sont le premier client. Malgré des approches et des enjeux différents, Berlin affirme soutenir les mesures de représailles préparées par la Commission pour faire pression Washington. Raison pour laquelle l'Elysée s'est félicité ce mercredi que ce rendez-vous illustre « la relance de la relation franco-allemande », après la récente arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie. Des sujets (encore) à aplanir Sur le reste des dossiers au menu de cette rencontre, la digestion sera sans doute plus complexe. À l'instar des discussions qui s'annoncent bien plus compliquées sur l'avion de combat du futur (Scaf), projet phare pour la défense du continent, dont le développement patine, alors que Paris et Berlin se posent en nations motrices du réarmement de l'Europe. Le groupe aéronautique Dassault, qui représente la France dans ce projet, a clairement mis en doute son avenir et sa viabilité alors qu'il est encore loin de toute phase de prototype. Côté allemand, le projet est porté par Airbus via sa branche Defense and Space. Objet de difficultés récurrentes sur la répartition des tâches entre chaque pays, le Scaf a besoin d'un « vrai leader » industriel et non de « trois 'co-co-co' » partenaires, a déclaré mardi Eric Trappier, le PDG de Dassault. De son côté, Friedrich Merz insiste sur la nécessité de « respecter les accord conclus », tout en se montrant optimiste sur la possibilité de rapidement éliminer les « divergences » avec la France. Pour aller au-delà de ses difficultés, les ministres de la Défense des deux pays se rencontreront en Allemagne jeudi avant un Conseil des ministres franco-allemand prévu pour la fin du mois d'août en France, à Toulon, dont la rade abrite une des deux grandes bases navales françaises. Autre dossier complexe entre les deux hommes : leurs divergences sur la politique énergétique. Un sujet qui les divise de longue date, même si des rapprochements sont quand même esquissés. La France insiste particulièrement sur le concept de « neutralité technologique » pour que le nucléaire fasse l'objet d'un traitement similaire à celui des énergies renouvelables dans la législation européenne. Sauf que le classement du nucléaire en énergie « verte » au niveau de l'UE a été par le passé un point de désaccord majeur entre Français et Allemands.

Rumeur transphobe contre Brigitte Macron : ce que contient la plainte du couple présidentiel contre Candace Owens
Rumeur transphobe contre Brigitte Macron : ce que contient la plainte du couple présidentiel contre Candace Owens

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

Rumeur transphobe contre Brigitte Macron : ce que contient la plainte du couple présidentiel contre Candace Owens

Ils dénoncent notamment une « campagne d'humiliation mondiale ». Emmanuel Macron et Brigitte Macron ont déposé plainte ce mercredi aux États-Unis pour diffamation contre Candace Owens , une « influenceuse » américaine d'extrême droite et complotiste. Dans cette plainte de 219 pages , consultée par Le Parisien, le couple présidentiel accuse l'influenceuse, proche de Donald Trump , d'avoir diffusé « une série de mensonges vérifiables, faux et dévastateurs » sur eux, dont notamment des propos qui affirmaient que Brigitte Macron serait « née homme ». Le couple Macron y réclame un montant « exemplaire » de dommages et intérêts à déterminer lors d'un procès. Séries de vidéos intitulées « Becoming Brigitte », publications sur X, site web, commercialisation de tee-shirts d'un faux magazine Time « Homme de l'année » avec une photo de la Première dame… Dans un premier temps, la plainte du couple présidentiel retrace chronologiquement tous les éléments utilisés par Candace Owens qui lui ont permis de tenir sa promesse, faite au monde entier en mars 2024, qu'elle « mettrait toute sa réputation professionnelle en jeu sur le fait que Brigitte Macron est en réalité un homme ». Ils affirment que l'influenceuse savait qu'elle publiait des informations fausses car elle était en « quête d'une gloire ». « Sa base de fans s'est élargie à 6,9 millions d'abonnés sur X et 4,47 millions sur YouTube », est-il précisé dans la plainte. « Ces mensonges ont causé un tort considérable aux Macron », poursuivent leurs avocats, évoquant une « campagne d'humiliation mondiale », mais aussi une « conspiration vicieuse » dont est la cible Brigitte Macron. Selon cette assignation, de fausses rumeurs, concernant la Première dame, ont commencé à circuler en mars 2021, avec la publication en France par Natacha Rey, qui se présente comme « journaliste indépendante », « d'allégations fausses et diffamatoires » selon lesquelles Brigitte Macron serait une femme transgenre. Elles ont ensuite été reprises par d'autres personnes, comme la « médium » Amandine Roy. Selon l'infox à l'origine de cette affaire, très relayée en France par des mouvances mêlant complotistes, covido-sceptiques ou d'extrême droite, Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé. Son frère, Jean-Michel, aurait pris cette identité après avoir changé de sexe — pour donc s'appeler Brigitte. Jugées en diffamation, Natacha Rey et Amandine Roy avaient été condamnées en septembre par la justice française à payer plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et 5 000 à son frère, Jean-Michel Trogneux, mais elles ont été relaxées en appel le 10 juillet. L'avocat de Brigitte Macron avait annoncé son intention de se pourvoir en cassation . Dans sa plainte, le couple Macron mentionne avoir tenté d'obtenir un retrait des contenus de Candace Owens, notamment le 3 décembre 2024, par l'intermédiaire d'une demande de rétraction. « Elle a ignoré à plusieurs reprises les multiples tentatives de dialogue », indiquent-ils. Faire-part de naissance dans la presse, photos de famille… Les avocats des plaignants documentent leurs multiples tentatives pour démentir les informations de l'influenceuse. On y voit Brigitte Macron enfant, lors de sa première communion ou encore lors de son mariage avec André-Louis Auzière. Des photos de Jean-Michel Trogneux, aux investitures d'Emmanuel Macron en 2017 et en 2022, y figurent aussi comme une preuve que la Première dame et son frère se sont bien déjà retrouvés dans un même pièce, sous les objectifs des caméras. Autant de preuves balayées par Candace Owens, qui a parfois inventé, selon eux, de nouvelles histoires, mais aussi affirmé que le couple cherchait à « l'intimider » ou à lui faire peur. « Owens a exploité la demande de rétractation de décembre pour créer le buzz et susciter l'impatience pour ses prochains épisodes », estiment-ils. Pendant près de 40 pages, cette plainte réfute de nombreux propos qu'elle a prononcés dans sa série « Becoming Brigitte », diffusée sur les réseaux sociaux à partir de janvier 2025. Le couple affirme aussi qu'Owens a intensifié ses accusations depuis cette date, tout en encourageant les Macron à « engager une action en justice ». Dans le premier épisode de cette série, sa créatrice a assuré, selon l'assignation, « qu'aucune preuve ne la fera jamais changer d'avis sur le fait que le président Macron a été manipulé par Mme Macron et que Mme Macron est née homme ». « Cela réfute catégoriquement ses affirmations selon lesquelles son objectif est d'informer son public des faits », insistent les avocats du couple. En plus d'affirmer cela, l'influenceuse explique que le président de la République est le « produit d'un programme secret de la CIA », qu'il aurait un lien avec le délinquant sexuel Jeffrey Epstein , mais également que le couple présidentiel est « parent par le sang ». Une nouvelle demande de rétractation a été envoyée par le couple, mais la commentatrice a continué de répéter ses affirmations, même après la fin de la série. Emmanuel et Brigitte Macron dénoncent une « preuve de malveillance réelle », mettant en évidence des raisons financières qui ont motivé Candace Owens. « La série a été massivement monétisée et utilisée pour solliciter des dons, promouvoir les abonnements et valoriser sa marque personnelle. Son comportement révèle une volonté manifeste de susciter la controverse à des fins financières et de réputation », mentionnent leurs avocats. Pour le couple Macron, le préjudice est multiple. Ils signalent que les nombreux propos tenus par Candace Owens et relayés par d'autres influenceurs ont notamment compromis leurs relations « avec d'autres membres du gouvernement, des alliés politiques potentiels et d'autres personnes », mais aussi eu un impact sur leur réputation. Ayant dû, notamment, « engager des sommes considérables pour corriger les faits et atténuer l'atteinte à leur réputation », les Macron réclament « des dommages-intérêts réels, présumés et punitifs, dont le montant sera spécifiquement déterminé lors du procès ». « Un procès devant jury » a été réclamé. Sur son compte X, l'influenceuse plutôt active, n'a pas encore réagi à ces poursuites. Cependant, elle a repartagé une publication qui commente la plainte du couple présidentiel. L'utilisateur écrit que les Macron « viennent de commettre une erreur de jugement spectaculaire ».

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