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Les auteurs présumés de l'attaque à l'origine d'une guerre entre l'Inde et le Pakistan ont été « tués »

Les auteurs présumés de l'attaque à l'origine d'une guerre entre l'Inde et le Pakistan ont été « tués »

La Presse29-07-2025
Des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes le 22 avril dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde.
Les auteurs présumés de l'attaque à l'origine d'une guerre entre l'Inde et le Pakistan ont été « tués »
(New Delhi) Trois mois après l'attaque contre des touristes hindous dans le Cachemire indien, à l'origine de la guerre Inde-Pakistan de mai dernier, les forces de sécurité indiennes ont tué trois Pakistanais soupçonnés d'en être les auteurs, a annoncé mardi le ministre indien de l'Intérieur Amit Shah.
Agence France-Presse
« Je veux dire au Parlement [que] ceux qui ont conduit une attaque à Baisaran étaient trois terroristes et que tous les trois ont été abattus », a déclaré le ministre.
Les auteurs présumés de cet attentat étaient activement recherchés par les forces de l'ordre indiennes depuis le 22 avril dernier.
Ce jour-là, trois hommes armés avaient surgi de la forêt et avaient abattu froidement dans une prairie à quelque 70 kilomètres de la ville touristique de Pahalgam, dans les contreforts de l'Himalaya.
Les assaillants auraient séparé les hommes des femmes et des enfants et exécuté ceux qui ne pouvaient pas réciter l'appel à la prière des musulmans, selon des témoins.
Ils ont abattu 26 hommes – 25 Indiens et un Népalais – avant de prendre la fuite.
« Preuves détaillées »
M. Shah a affirmé que les trois personnes tuées lundi étaient des ressortissants pakistanais et que deux d'entre eux étaient membres du Lashkar-e-Taiba, un groupe terroriste désigné par l'ONU basé au Pakistan.
« Les agences de sécurité indiennes ont des preuves détaillées de leur implication dans cette attaque », a-t-il déclaré mardi dans un discours à la chambre basse du Parlement.
Ils ont été tués au cours d'un accrochage lundi dans les montagnes de Dachigam, à environ 30 kilomètres de Srinagar, la plus grande ville de la région, selon un communiqué de l'armée indienne.
L'attaque du 22 avril avait déclenché en mai dernier un conflit armé entre l'Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires, New Delhi imputant la responsabilité de cet attentat à Islamabad, qui avait catégoriquement démenti.
Les deux frères ennemis se sont affrontés pendant quatre jours, échangeant attaques de drones, tirs de missiles et barrages d'artillerie.
Cet affrontement militaire, le plus meurtrier depuis des décennies, a fait plus de 70 morts dans les deux camps.
Mêmes fusils
Les deux pays se disputent la souveraineté de l'ensemble du Cachemire depuis leur partition sanglante à leur indépendance en 1947.
Depuis 1989, sa partie indienne est le théâtre d'une violente insurrection séparatiste. Les séparatistes les plus radicaux réclament l'indépendance de la partie indienne de ce territoire himalayen ou sa fusion avec le Pakistan.
Le ministre de l'Intérieur indien a indiqué qu'une réunion de sécurité avait été organisée immédiatement après l'attaque, à l'issue de laquelle il avait été décidé que les assaillants ne devaient pas être « autorisés à quitter le pays et à retourner au Pakistan ».
Les enquêteurs se sont fondés sur des témoignages oculaires et des preuves médico-légales pour établir que les fusils trouvés sur les hommes étaient les mêmes que ceux utilisés lors de l'attaque d'avril, a-t-il précisé.
« Il a été confirmé que ces trois fusils étaient impliqués dans le meurtre de nos civils innocents », a affirmé M. Shah.
Un groupuscule, The Resistance Front (TRF), avait dans un premier temps revendiqué être à l'origine de l'attaque avant de se rétracter.
En juillet, les États-Unis ont qualifié le TRF d'émanation du Lashkar-e-Taiba.
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