
Les États-Unis prennent de nouvelles sanctions contre des magistrats de la CPI
Les États-Unis ont annoncé ce mercredi 20 août prendre de nouvelles sanctions visant deux juges français et canadien, ainsi que deux procureurs, de la Cour pénale internationale (CPI), devenue la bête noire de l'administration Trump.
«Aujourd'hui, je désigne Kimberly Prost du Canada, Nicolas Guillou de France, Nazhat Shameem Khan des Fidji et Mame Mandiaye Niang du Sénégal», pour avoir «directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des États-Unis ou d'Israël, sans le consentement de l'un ou l'autre de ces pays», a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio dans un communiqué.
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Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Près de 55 millions de détenteurs de visas aux États-Unis seront concernés par des contrôles renforcés
Lundi, le département d'État avait annoncé avoir révoqué les visas de plus de 6000 étudiants étrangers depuis le début de l'année, dont 4000 environ pour infraction à la loi. Quelque «55 millions d'étrangers» qui détiennent un visa en cours de validité sont concernés par des contrôles renforcés, a fait savoir jeudi le département d'État américain, au moment où l'administration Trump intensifie sa politique migratoire répressive. «Les vérifications effectuées de manière continue par le département concernent l'ensemble des plus de 55 millions d'étrangers qui détiennent actuellement un visa américain en cours de validité», a déclaré un responsable du département d'État sous couvert de l'anonymat. Il a précisé que le département d'État pouvait révoquer les visas «dès qu'il existe des indices d'une éventuelle inéligibilité» allant d'un dépassement de la durée de séjour autorisée, à des activités criminelles ou à des infractions à la loi, y compris pour conduite en état d'ivresse, ou encore à des menaces pour la sécurité publique, ainsi que pour toute «forme quelconque d'activité terroriste ou de soutien à une organisation terroriste». «Dans le cadre de notre processus de vérification, nous examinons toutes les informations disponibles, y compris les dossiers des forces de l'ordre ou des services d'immigration, ainsi que toute autre information révélée après la délivrance du visa», a précisé le responsable dans un courrier électronique adressé à des journalistes. Publicité 4000 visas étudiants révoqués pour infraction à la loi Lundi, le département d'État avait annoncé avoir révoqué les visas de plus de 6000 étudiants étrangers, dont 4000 environ pour infraction à la loi. Les États-Unis ont révoqué «plus de deux fois plus de visas, dont près de quatre fois plus de visas étudiants, qu'au cours de la même période l'année dernière» sous l'administration du président démocrate Joe Biden, a-t-il relevé. Dès son retour à la Maison-Blanche en janvier, le président Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une «invasion» des États-Unis par des «criminels venus de l'étranger» et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés. Son programme d'expulsions massives a certes été contrecarré ou freiné par de multiples décisions de justice, ce dont il s'est indigné à plusieurs reprises. Mais son gouvernement fait aussi la chasse à tout ce qui paraîtrait comme «antiaméricain» ou allant à l'encontre des intérêts de politique étrangère des États-Unis. Le gouvernement américain a ainsi précisé mardi qu'il rechercherait les opinions «antiaméricaines», y compris sur les réseaux sociaux, lorsqu'il statuerait sur le droit de résider aux États-Unis. Le responsable n'a pas dit que les 55 millions de visas accordés par les États-Unis faisaient tous l'objet d'un examen approfondi, mais il a clairement souligné qu'ils étaient concernés. L'administration Trump s'est aussi engagée dans une série de batailles contre les universités, annulant des milliers de visas et s'en prenant à des établissements de renom suspectés de se laisser propager sur leurs campus des idées antisémites, notamment dans le cadre des manifestations contre la guerre dans la bande de Gaza. Les avantages liés à l'immigration, notamment le droit de vivre et travailler aux États-Unis, «restent un privilège et non un droit», répète volontiers le secrétaire d'État américain, Marco Rubio.


Le Parisien
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Plus d'un mois après l'incendie de la forêt de Brocéliande qui avait ravagé 120 ha et mobilisé plus de 300 pompiers, le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire. Cet homme, « âgé de moins de 30 ans et demeurant dans le département » du Morbihan, a été placé en garde à vue mardi précise dans un communiqué du procureur de Lorient, Stéphane Kellenberger. Auparavant, l'individu suspecté d'être à l'origine de plusieurs départs de feu dans la région de Ploërmel (Morbihan) entre avril et août avait reconnu « l'ensemble des faits reprochés » admettant « aussi être l'auteur de l'incendie survenu sur Tréhorenteuc le 17 juillet 2025, au cœur de la forêt de Brocéliande-Paimpont ». Jusqu'à 15 ans d'emprisonnements L'homme mis en examen pour « des chefs de destructions volontaires de bois, forêts, landes, maquis, plantations ou reboisements par l'effet d'incendies, avec cette circonstance que les faits ont été commis dans des conditions de nature à exposer les personnes à un dommage corporel » risque jusqu'à 15 ans d'emprisonnements. [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter


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