logo
Le classement par étoiles pour les tout-inclus

Le classement par étoiles pour les tout-inclus

La Presse6 days ago
Pour des vacances dans un tout-inclus, « vous payez une seule fois un prestataire qui s'assure de votre transport, de votre hébergement, de vos repas [boissons comprises] et de vos activités », explique Paul Arseneault, professeur en tourisme au département de marketing de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
De nombreux voyagistes proposent un classement par étoiles qui aide les voyageurs, mais aussi les agences de voyages à planifier des vacances dans un tout-inclus, et ce, même s'il s'agit d'un système n'étant pas réglementé à l'échelle mondiale.
Britanie Sullivan
La Presse
Le prix d'un forfait tout-inclus dépend notamment de la destination, de la période de l'année, de la durée du voyage et de ce qui est inclus à l'hôtel.
Le nombre d'étoiles affiché par les voyagistes (tels que Sunwing, Transat et Vacances Air Canada) a aussi un impact sur le prix d'un forfait.
« Plus un hôtel est mieux coté, plus le prix [pour un forfait] est élevé. Mais on a plus de services, on a plus de choix, on a plus de luxe », soutient Claudie Lapointe, directrice de succursales, qui travaille notamment à l'agence de voyages Club voyages Raymonde Potvin.
Lisez l'article « Les tout-inclus, leur prix et leurs exclusions »
Des sports nautiques, comme de la plongée sous-marine et du surf, un parc nautique, des piscines, un terrain de golf et un spa sont des exemples de ce qui pourrait être inclus. Des excursions et des offres culinaires distinctes pourraient également être proposées.
« Un hôtel trois étoiles pourrait avoir un seul restaurant à la carte sur son site, mais un hôtel cinq étoiles pourrait en avoir huit », donne comme exemple Mme Lapointe.
Cependant, le système de classement par étoiles « n'est pas [universellement] régi par les États. Ainsi, certains voyageurs pourraient s'imaginer dormir dans un palace s'ils vont dans un cinq étoiles à Cuba, mais ce n'est pas nécessairement le cas », fait savoir Paul Arseneault, professeur en tourisme au département de marketing de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Par conséquent, le nombre d'étoiles affiché sur le site web des voyagistes n'est pas toujours le même que celui affiché par les hôtels. Pour les voyagistes, le classement est fait à partir de critères qui leur sont propres, ce qui explique pourquoi le nombre d'étoiles affiché pour un hôtel peut parfois différer d'un voyagiste à l'autre.
La qualité du service à la clientèle, l'accès au WiFi, le confort, la propreté des lieux et les efforts en matière de développement durable peuvent être des critères considérés par les voyagistes pour procéder au classement par étoiles.
Lisez l'article « Voyager dans un tout-inclus de manière écoresponsable »
De plus, un voyagiste « peut avoir négocié des inclusions supplémentaires qu'un autre n'aura pas. Cela peut donc expliquer pourquoi un [voyagiste] afficherait 4,5 étoiles pour un hôtel et un autre, qui n'a pas les inclusions supplémentaires, afficherait 4 étoiles », illustre la directrice de succursales.
Malgré tout, le nombre d'étoiles affiché par les voyagistes demeure une ligne directrice pour les agences de voyages, qui s'y réfèrent souvent pour recommander des produits à leurs clients.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

La SAAQ paiera jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocat à Karl Malenfant
La SAAQ paiera jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocat à Karl Malenfant

La Presse

time5 hours ago

  • La Presse

La SAAQ paiera jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocat à Karl Malenfant

La Société de l'assurance automobile du Québec paiera jusqu'à 125 000 $ des frais d'avocat de son ancien vice-président à l'expérience numérique Karl Malenfant dans le cadre de la commission Gallant. L'ancien haut dirigeant, qui a piloté les travaux de développement du système SAAQclic, demandait encore plus d'argent, mais il vient d'être débouté par un tribunal, qui refuse d'ordonner la couverture complète de ses frais. L'histoire jusqu'ici Avril 2025 : Les audiences publiques de la commission Gallant s'amorcent et des témoignages remettent en question la gestion de l'ancien responsable de la transformation numérique à la SAAQ, Karl Malenfant. : Les audiences publiques de la commission Gallant s'amorcent et des témoignages remettent en question la gestion de l'ancien responsable de la transformation numérique à la SAAQ, Karl Malenfant. Juillet 2025 : La Commission refuse le statut de participant à M. Malenfant. Il pourra témoigner à titre de témoin cet automne, un statut qui ne lui permettra pas de contre-interroger d'autres participants. : La Commission refuse le statut de participant à M. Malenfant. Il pourra témoigner à titre de témoin cet automne, un statut qui ne lui permettra pas de contre-interroger d'autres participants. Août 2025 : Le commissaire contraint M. Malenfant à participer à une audience à huis clos pour répondre aux questions d'enquêteurs. L'ancien dirigeant demande que cette rencontre soit publique, demande que rejette le juge Gallant. Karl Malenfant avait déposé un recours le 14 juillet devant la Commission de la fonction publique (CFP), un tribunal administratif qui tranche les litiges entre les fonctionnaires non syndiqués et le gouvernement. Il demandait que la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) paie l'ensemble de ses frais juridiques dans le cadre de la commission Gallant, chargée de faire la lumière sur le fiasco SAAQclic. Or, la CFP « juge qu'elle n'a pas compétence pour entendre le recours de M. Malenfant puisqu'à titre de vice‑président de la SAAQ, il ne détenait pas le statut de fonctionnaire ». Selon la Loi sur la fonction publique, les frais d'avocat d'un fonctionnaire peuvent être remboursés s'il est « poursuivi en justice par un tiers ou est appelé à comparaître à l'occasion d'une enquête ou d'une préenquête judiciaire ou quasi judiciaire par suite d'actes ou de gestes professionnels posés dans l'exercice de ses fonctions ». Mais Karl Malenfant n'était pas un fonctionnaire au sens de la loi. Il a été nommé vice-président en vertu de la Loi sur la Société de l'assurance automobile du Québec, et non en vertu de la Loi sur la fonction publique. Ainsi, la CFP « n'a pas compétence pour statuer sur le recours de M. Karl Malenfant ». Mardi, il a dû répondre aux questions d'enquêteurs devant le commissaire Denis Gallant, dans le cadre d'une rencontre à huis clos, après avoir été cité à comparaître. Le même jour, il a publié un texte sur le réseau social LinkedIn, où il réitérait ses doutes quant au travail de la Commission. « En suivant attentivement les audiences de la commission, j'ai constaté que l'on construisait un narratif qui ne correspondait pas à la réalité de l'histoire SAAQ », écrivait-il, précisant préférer une audience publique afin de défendre sa réputation. Le 1er août, Denis Gallant maintenait sa citation à comparaître pour l'interrogatoire à huis clos. Le commissaire soulignait alors que Karl Malenfant aurait bel et bien l'occasion de faire valoir son point de vue publiquement. L'ancien dirigeant doit comparaître à l'occasion d'audiences prévues entre le 15 septembre et le 3 octobre.

La SAAQ paiera à Karl Malenfant jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocat
La SAAQ paiera à Karl Malenfant jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocat

La Presse

time6 hours ago

  • La Presse

La SAAQ paiera à Karl Malenfant jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocat

La Société de l'assurance automobile du Québec paiera jusqu'à 125 000 $ des frais d'avocat de son ancien vice-président à l'expérience numérique Karl Malenfant dans le cadre de la commission Gallant. L'ancien haut dirigeant, qui a piloté les travaux de développement du système SAAQclic, demandait encore plus d'argent, mais il vient d'être débouté par un tribunal, qui refuse d'ordonner la couverture complète de ses frais. L'histoire jusqu'ici Avril 2025 : Les audiences publiques de la commission Gallant s'amorcent et des témoignages remettent en question la gestion de l'ancien responsable de la transformation numérique à la SAAQ, Karl Malenfant. : Les audiences publiques de la commission Gallant s'amorcent et des témoignages remettent en question la gestion de l'ancien responsable de la transformation numérique à la SAAQ, Karl Malenfant. Juillet 2025 : La Commission refuse le statut de participant à M. Malenfant. Il pourra témoigner à titre de témoin cet automne, un statut qui ne lui permettra pas de contre-interroger d'autres participants. : La Commission refuse le statut de participant à M. Malenfant. Il pourra témoigner à titre de témoin cet automne, un statut qui ne lui permettra pas de contre-interroger d'autres participants. Août 2025 : Le commissaire contraint M. Malenfant à participer à une audience à huis clos pour répondre aux questions d'enquêteurs. L'ancien dirigeant demande que cette rencontre soit publique, demande que rejette le juge Gallant. Karl Malenfant avait déposé un recours le 14 juillet devant la Commission de la fonction publique (CFP), un tribunal administratif qui tranche les litiges entre les fonctionnaires non syndiqués et le gouvernement. Il demandait que la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) paie l'ensemble de ses frais juridiques dans le cadre de la commission Gallant, chargée de faire la lumière sur le fiasco SAAQclic. Or, la CFP « juge qu'elle n'a pas compétence pour entendre le recours de M. Malenfant puisqu'à titre de vice‑président de la SAAQ, il ne détenait pas le statut de fonctionnaire ». Selon la Loi sur la fonction publique, les frais d'avocat d'un fonctionnaire peuvent être remboursés s'il est « poursuivi en justice par un tiers ou est appelé à comparaître à l'occasion d'une enquête ou d'une préenquête judiciaire ou quasi judiciaire par suite d'actes ou de gestes professionnels posés dans l'exercice de ses fonctions ». Mais Karl Malenfant n'était pas un fonctionnaire au sens de la loi. Il a été nommé vice-président en vertu de la Loi sur la Société de l'assurance automobile du Québec, et non en vertu de la Loi sur la fonction publique. Ainsi, la CFP « n'a pas compétence pour statuer sur le recours de M. Karl Malenfant ». Mardi, il a dû répondre aux questions d'enquêteurs devant le commissaire Denis Gallant, dans le cadre d'une rencontre à huis clos, après avoir été cité à comparaître. Le même jour, il a publié un texte sur le réseau social LinkedIn, où il réitérait ses doutes quant au travail de la Commission. « En suivant attentivement les audiences de la commission, j'ai constaté que l'on construisait un narratif qui ne correspondait pas à la réalité de l'histoire SAAQ », écrivait-il, précisant préférer une audience publique afin de défendre sa réputation. Le 1er août, Denis Gallant maintenait sa citation à comparaître pour l'interrogatoire à huis clos. Le commissaire soulignait alors que Karl Malenfant aurait bel et bien l'occasion de faire valoir son point de vue publiquement. L'ancien dirigeant doit comparaître à l'occasion d'audiences prévues entre le 15 septembre et le 3 octobre.

La SAAQ paiera à Karl Malenfant jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocats
La SAAQ paiera à Karl Malenfant jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocats

La Presse

time10 hours ago

  • La Presse

La SAAQ paiera à Karl Malenfant jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocats

La Société d'assurance automobile du Québec paiera jusqu'à 125 000 $ des frais d'avocats de son ancien vice-président à l'expérience numérique Karl Malenfant dans le cadre de la commission Gallant. L'ancien haut dirigeant, qui a piloté les travaux de développement du système SAAQclic, demandait encore plus d'argent, mais il vient d'être débouté par un tribunal, qui refuse d'ordonner la couverture complète de ses frais. Karl Malenfant avait déposé un recours le 14 juillet devant la Commission de la fonction publique (CFP), un tribunal administratif qui tranche les litiges entre les fonctionnaires non syndiqués et le gouvernement. Il demandait que la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) paie l'ensemble de ses frais juridiques dans le cadre de la commission Gallant qui doit faire la lumière sur le fiasco SAAQclic Or, la CFP « juge qu'elle n'a pas compétence pour entendre le recours de M. Malenfant puisqu'à titre de vice‑président de la SAAQ, il ne détenait pas le statut de fonctionnaire ». Selon la Loi sur la fonction publique, les frais d'avocat d'un fonctionnaire peuvent être remboursés s'il est « poursuivi en justice par un tiers ou est appelé à comparaître à l'occasion d'une enquête ou d'une préenquête judiciaire ou quasi judiciaire par suite d'actes ou de gestes professionnels posés dans l'exercice de ses fonctions ». Mais Karl Malenfant n'était pas un fonctionnaire au sens de la loi. Il a été nommé vice-président en vertu de la Loi sur la Société d'assurance automobile du Québec, et non en vertu de la Loi sur la fonction publique. Ainsi, la CFP « n'a pas compétence pour statuer sur le recours de M. Karl Malenfant ». Mardi, il a dû répondre aux questions d'enquêteurs devant le commissaire Denis Gallant, dans le cadre d'une rencontre à huis clos, après avoir été cité à comparaître. Le même jour, il a publié un texte sur le réseau social LinkedIn, où il réitérait ses doutes quant au travail de la commission. « En suivant attentivement les audiences de la commission, j'ai constaté que l'on construisait un narratif qui ne correspondait pas à la réalité de l'histoire SAAQ », écrivait-il, précisant préférer une audience publique afin de défendre sa réputation. Le 1er août, Denis Gallant maintenait sa citation à comparaître pour l'interrogatoire à huis clos. Le commissaire soulignait alors que Karl Malenfant aurait bel et bien l'occasion de faire valoir son point de vue publiquement. L'ancien dirigeant doit comparaître à l'occasion d'audiences prévues entre le 15 septembre et le 3 octobre.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store