
Loup M351: il échappe encore une fois aux tirs dans le canton de Vaud
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Cible numéro 1 du Canton depuis deux ans, le loup M351 s'échappe encore
Une louve a été abattue à Montricher. L'État dit ne plus avoir d'autorisation de tir alors que les prédations se poursuivent.
Erwan Le Bec
Un loup aperçu sur un piège photographique, en début d'année à L'Isle. Le secteur est sur le territoire de la meute du Mont-Tendre et de son mâle alpha, ciblé par le Canton depuis deux ans. Il vient de s'échapper à nouveau.
KORA
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Dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 août, les gardes-faune ont abattu une louve dans le Jura vaudois, sur le territoire de Montricher. Elle était au sein d'un groupe de quatre loups, à proximité d'un troupeau, a précisé mardi l'État de Vaud.
Le problème, c'est que ce n'est pas elle qui était visée.
Voilà désormais deux ans que le Canton de Vaud veut la peau du fameux M351, chef de la meute du Mont-Tendre, un loup originaire d'Allemagne dont l'ADN est retrouvé chaque année sur des bêtes prédatées. En 2023, une première demande de tir fut refusée par l'OFEV, car le loup n'était plus isolé et tombait sous la protection des meutes et couples reproducteurs. Le conseiller d'État Vassilis Venizelos, critiqué pour ne pas avoir sollicité le tir plus tôt, obtint finalement une autorisation début décembre pour M351 ou l'un de ses jeunes, valable jusqu'au 31 janvier 2024. Mais le tir, à Montricher, atteint un ancien louveteau de la meute.
Profitant de la deuxième saison durant laquelle Berne autorise la régulation de meute entière, Vaud obtient la suppression de celle du Mont-Tendre mais à condition, selon l'OFEV, de viser d'abord les louveteaux. Les agents mettent le paquet, mais manquent plusieurs occasions. Au final, cinq loups furent abattus, dont M99, chef de la meute du Risoud.
Blessé, M351 s'est reproduit
M351 sera finalement atteint d'une balle traversant sa mâchoire début décembre 2024. Il apparaît toutefois rapidement que l'animal s'en est à nouveau sorti. Pire: la meute s'est reproduite.
Mai dernier, sous pression politique et tancé pour ne pas faire appel aux chasseurs, le Canton obtient une nouvelle autorisation de tir, du fait du comportement indésirable d'un loup, «vraisemblablement M351», à Bière. À l'approche du délai, Vaud demande une nouvelle autorisation fin juin. Avec des conditions, l'OFEV autorise le tir de deux tiers de la nouvelle portée ou de M351 si une preuve venait à lui attribuer formellement assez d'attaques. Ce qui tombe finalement en juillet.
On connaît la suite. Des analyses devront confirmer l'âge et identifier la louve adulte abattue à la place de M351, que les opposants espèrent ne pas être la femelle reproductrice. «Potentiellement un éclatement de la meute et des risques pour les louveteaux», condamnent les activistes de Defend the Wild, dénonçant «une nouvelle bavure». Une allusion à un autre tir récent: M121, auteur des attaques autour de Rances, blessé mais non retrouvé.
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Demande de nouveaux tirs contre le loup
Le Canton n'a, selon son analyse, plus d'autorisation de tir dans le secteur. «Ce tir met en évidence la difficulté des opérations de régulation de loups. Le risque d'abattre un loup autre que celui ciblé par la décision administrative est réel, et tous les cantons doivent composer avec cette difficulté», réagit la Direction générale de l'environnement, qui observera sur le terrain les effets de cette opération avant d'envisager la suite.
Hasard du calendrier, les partisans de la régulation ont exigé mardi de nouveaux tirs, après plusieurs nouvelles prédations à fort retentissement dans le secteur du Mont-Tendre.
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Erwan Le Bec écrit pour le quotidien 24heures depuis 2010. Il couvre, entre autres, l'actualité vaudoise. Plus d'infos
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Les renseignements collectés par la police sur le site d'UBS permettent «d'exclure toute problématique sécuritaire», selon la police lausannoise. Publié aujourd'hui à 12h05 Le Détachement d'action rapide et de dissuasion a quitté les lieux vers 15 h 10. DR En bref: C'était le branle-bas de combat jeudi après-midi à la place Saint-François à Lausanne, autour du bâtiment UBS. Des policiers sont intervenus en force. Vendredi matin, la police municipale de Lausanne fournit quelques explications. L'opération a «permis d'exclure tout doute sécuritaire», après la grosse intervention policière qui a bloqué la place pendant une demi-heure. La Centrale vaudoise de police a été informée d'une potentielle prise d'otage au sein du bâtiment de l'UBS, sur la place Saint-François. Une trentaine d'agents ont alors été déployés via différents groupes comme le DARD, le groupe motocycliste, la police judiciaire ainsi que le groupe d'intervention de la police lausannoise. L'intervention s'est terminée peu après 15 h. Le porte-parole Michel Gandillon annonce que le Ministère public n'a pas ouvert d'enquête. Contactés, la police et UBS se renvoient la balle. Aucune des deux institutions ne souhaite s'exprimer sur l'élément déclencheur de cette intervention conséquente. À lire également sur la police lausannoise Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Dans les coteaux du Vully, avec 1200 gourmands de produits locaux
Depuis 23 ans, les produits du terroir sont à l'honneur le troisième samedi de juillet, sur le sentier viticole du Vully, entre Vaud et Fribourg. Sur le sentier viticole du Vully «Pinot noir», plus de 1200 convives ont profité de la région, le troisième samedi de juillet. Marie-Lou Dumauthioz En bref: «C'est la plus belle région du monde.» En ce samedi humide de juillet, Emilie Savary, qui vit à Saint-Aubin (FR), dans la Broye, et qui travaille à Vully-les-Lacs (VD), se montre dithyrambique à propos de la région du Vully. N'ayant pas grandi dans cette contrée, elle participe, canotier sur la tête, à la traditionnelle balade gourmande de Vully-les-Lacs, au milieu de 1200 convives. Parmi ceux-ci, Catherine Rossier tempère l'enthousiasme de la Broyarde d'adoption. «Tu n'es pas neutre, puisque tu vis ici», sourit son amie chablaisienne. Des hauts de Bellerive, la vue est plongeante sur le lac de Morat. «Le coup d'œil depuis l'église de Cotterd est magnifique», reconnaît Catherine. À côté des crus des vignerons, le gâteau du Vully, sucré ou salé, fait partie des spécialités à ne pas manquer lors d'une visite. Marie-Lou Dumauthioz Pour l'occasion, les participants suivent deux parties du sentier viticole du Vully. Entre la plaine de la Broye et le Grand Marais, ce coin de pays est au centre du jardin potager de la Suisse. Culminant à 651 mètres, la colline abrite 150 hectares de vignes répartis sur deux cantons. Plus petit vignoble du pays Représentant 1% de la surface viticole du pays, il s'agit du plus petit vignoble de Suisse, à deux tiers sur le canton de Fribourg et un tiers sur celui de Vaud. Freiburger et traminer y sont les deux cultures emblématiques, mais les deux principaux cépages sont le chasselas (60%) et le pinot noir (25%, lire ci-dessous ). Le marché principal est la Suisse alémanique. Un sentier viticole serpente dans ce terroir en surplomb des 8 km de longueur du lac de Morat. Le sentier viticole serpente sur le terroir du Vully en surplomb des 8 km de longueur du lac de Morat. Marie-Lou Dumauthioz Trois parcours sont proposés . Le chemin «La Riviera» (5 km) relie plusieurs localités de la commune fribourgeoise de Mont-Vully. Les itinéraires «Chasselas» (5 km) et «Pinot Noir» (4 km) peuvent se combiner pour une plus grande promenade. Pour les 1200 gastronomes, le circuit proposé emprunte essentiellement le sentier «Pinot noir». Il commence idéalement au débarcadère de Vallamand-Dessous, accessible en voiture et avec les bateaux de la LNM. Il monte jusqu'à l'église de Cotterd, avant de revenir en direction de Vallamand-Dessus, puis de redescendre jusqu'au lac pour un dénivelé d'environ 180 mètres au total. «Il fait beau partout au Vully, mais mon coin préféré pourrait bien être le secteur des Chenevières, où la vue est prenante», rigole Jacks Kohler, président du comité d'organisation de la journée . 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Au bureau de Payerne, il couvre l'actualité de la Broye vaudoise et fribourgeoise. Journaliste depuis 2000, il a travaillé à La Broye Hebdo, aux sports et en région. Plus d'infos @sebgalliker Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.