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L'adresse secrète du premier ministre suédois révélée à cause de Strava

L'adresse secrète du premier ministre suédois révélée à cause de Strava

24 Heures09-07-2025
Les courses à pied des gardes du corps d'Ulf Kristersson ont dévoilé ses déplacements sur des années. Publié aujourd'hui à 19h30
Les courses sur Strava des gardes du corps du premier ministre suédois Ulf Kristersson ont permis de retracer ses déplacements sur plusieurs années.
EPA
C'est une application que les fans de running et de sport connecté connaissent forcément: Strava. Le principe? Vous y partagez votre course, vos activités et, si votre compte est public, tout le monde peut admirer votre performance… et vous suivre à la trace.
En Suède, l'application au logo orange fait plus que jamais parler d'elle, rapporte «The Guardian» . Les gardes du corps du premier ministre suédois, Ulf Kristersson, sont accusés de l'avoir mis en danger en partageant – durant plusieurs années – les détails de leurs parcours de course sur Strava. 1400 activités retracées
Le quotidien suédois «Dagens Nyheter» a révélé que sept gardes du corps ont partagé sur l'application plus de 1400 activités sportives. Une partie concerne les déplacements du premier ministre. Selon le journal, ces trajets enregistrés aux quatre coins du monde ont permis d'identifier au moins 35 fois des lieux liés au premier ministre, dont son domicile privé censé rester secret.
Quant à l'autre partie des fuites, elles concernent diverses personnalités suédoises, dont les membres de la famille royale et d'importantes figures politiques du pays. Strava expose les élites
Ce n'est pas la première fois que Strava se retrouve au cœur d'un scandale. En 2024, «Le Monde» a révélé, dans son enquête baptisée «Strava leaks», que des militaires, gardes du corps de dirigeants mondiaux et agents des services de renseignement – censés pourtant maîtriser l'art de la discrétion comme personne – partageaient leurs trajets sportifs sur l'application. Ces données en open source ont permis d'identifier des membres de la sécurité d'Emmanuel Macron, de plusieurs (ex-)présidents américains et même de Vladimir Poutine. En janvier dernier, «Le Monde» – encore – avait décortiqué les données de l'app pour déterminer les trajets de sous-marins nucléaires.
Strava, qui rassemble aujourd'hui plus de 125 millions d'utilisateurs, cultive une réputation de passoire en matière d'informations sensibles. Dès 2018, l'application avait permis d'identifier la présence française au Niger à travers les itinéraires partagés par des soldats, tout comme elle avait exposé une base militaire américaine en Irak.
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De quoi compliquer encore la tâche de son premier ministre dont la survie à son poste – sans majorité nette au parlement - est éminemment fragile. Mardi, lors de sa présentation du projet de budget qui sera débattu à l'automne, François Bayrou a déployé le champ lexical de l'urgence et de la gravité: «danger mortel», «moment critique», «écrasement de la France par la dette», une dette qui augmente de «5000 euros à chaque seconde». Le moment est périlleux pour les finances de la France, il l'est aussi pour son premier ministre. Et il le sait bien. Il a conclu son discours d'une heure en déclarant n'avoir «que des risques» à courir en présentant ses annonces avec un gouvernement «à la merci des oppositions». Menaces de censure Et en effet, à peine l'exercice terminé, celles-ci le menaçaient déjà de censure, avec une mesure cristallisant les critiques: la suppression de deux jours fériés, potentiellement le lundi de Pâques et le 8 mai. Le principe, mais aussi la date du 8 mai, victoire des alliés sur le régime nazi, ont déclenché l'ire de la gauche et du Rassemblement national. Son président, Jordan Bardella, y voyant «une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail». François Bayrou jugeant, lui, cette date pertinente pour alléger le mois de mai et ses fameux «ponts» de jours fériés, «un véritable gruyère» (sic) pour la production économique en France. Au total, il espère récupérer 4,2 milliards d'euros avec ces suppressions. Mais cette mesure n'est pas la seule à avoir attiré les foudres des oppositions, parfois coordonnées, parfois disparates. C'est le cas par exemple de la mise en place d'une «année blanche», soit le gel des dépenses publiques à leur niveau de 2025 sans indexation en 2026 pour, par exemple, les retraites, ou la modération des dépenses sociales - notamment dans la santé -, ou encore la suppression de certaines mesures d'équité fiscales. «Le premier ministre n'aura pas notre mansuétude» «Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons», a prévenu, sur X, Marine Le Pen. Le centriste a mordu sur plusieurs des lignes rouges annoncées par la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, comme la désindexation des retraites ou la hausse du niveau général des impôts, sans faire, en contrepartie, de concessions sur ses demandes financières, comme la contribution française au budget de l'Union européenne. Pire pour le parti, pas un mot sur les immigrés. «Il est impossible de faire accepter à nos électeurs des mesures de purge sociale sans toucher aux étrangers, et même pas aux étrangers en situation irrégulière», s'est ainsi étranglé Jean-Philippe Tanguy, le Monsieur Économie du parti. À gauche aussi on s'insurge. Eric Coquerel, député LFI et président de la puissante Commission des finances, a qualifié le «plan Bayou» de «musée des horreurs néolibérales». «Bayrou déclare la guerre sociale», s'est indignée de son côté la cheffe des députés LFI Mathilde Panot. Conclusion de Jean-Luc Mélenchon: «Nous approchons du point de non-retour. Il est urgent de mettre fin à la macronie. Il faut faire partir Bayrou.» Le leader insoumis annonçant qu'une motion de censure sera déposée lors de l'examen du budget en septembre. Prêts à discuter Les LR, eux, se sont ménagé un temps de réflexion avec une conférence de presse en fin de matinée mercredi. 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