Marie-Alex Bélanger fébrile à l'idée de jouer à la maison
athena couture
Sportcom
Bélanger et sa partenaire de jeu Lea Monkhouse, 61es au classement mondial, seront du tableau principal pour une toute première fois.
« Ça va vraiment être un bel évènement, je dirais même un gros party ! En plus, il va y avoir les meilleures équipes au monde », a lancé la Québécoise en entrevue avec Sportcom.
« On a déjà joué contre quelques-unes de ces équipes-là à l'entraînement ou dans le passé. On a confiance en notre jeu et je pense qu'on peut faire une super belle performance. »
Ce tournoi, le seul arrêt du circuit en Amérique du Nord cet été, aura une signification particulière pour l'athlète de 32 ans qui portera les couleurs de l'unifolié à la maison, devant ses proches.
« Ça fait vraiment longtemps que j'ai représenté le Canada à la maison, la dernière fois, c'est quand je faisais partie de l'équipe nationale de volleyball intérieur. Jouer devant ma famille, mes amies, mes anciennes coéquipières et mes anciens entraîneurs, qui m'ont soutenue tout au long de mon parcours, ça va être vraiment spécial », a confié Bélanger.
L'athlète originaire de Saint-Alphonse-Rodriguez tentera de se démarquer dans le sable du parc Jean-Drapeau, où un stade sera construit sur le circuit Gilles-Villeneuve, mais souhaite également profiter de l'expérience et créer de nouveaux souvenirs.
Montréal, ça va être un gros highlight dans notre saison !
Marie-Alex Bélanger
Au total, ce sont 32 duos qui seront en action au parc Jean-Drapeau, soit 16 chez les femmes et 16 du côté masculin.
Un duo qui progresse
Marie-Alex Bélanger et l'Ontarienne Lea Monkhouse font équipe depuis maintenant trois ans.
« D'être capable de construire quelque chose de plus profond et de plus solide avec une partenaire qui a les mêmes objectifs que moi, c'est un game changer. Évidemment, il y a des hauts et des bas, mais je pense que notre duo est vraiment solide et qu'on s'en va dans la bonne direction ensemble », a expliqué Bélanger.
« Montréal, c'est un bon moment dans notre saison pour voir où on est rendues et voir comment le reste de la saison va aller. »
Le duo de Bélanger et Monkhouse a déjà plusieurs participations internationales à son actif. Cette saison, il a pris part à deux compétitions Élite 16 au Brésil. Les Canadiennes sont ensuite allées du côté de la Chine pour jouer plusieurs autres évènements internationaux.
À deux semaines du tournoi prévu à Montréal, les athlètes se concentrent davantage sur les tournois locaux. Leur objectif ultime reste une participation aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.
« C'est sûr que c'est le gros objectif. Je pense que pour tous les joueurs de volleyball de plage dans le circuit, les Olympiques, c'est le summum des tournois auxquels tu peux participer. Entre ça, il y a les Championnats du monde et d'autres tournois d'envergure auxquels on veut se qualifier, sauf que le plan à long terme, c'est de jouer aux Olympiques ! » a expliqué Marie-Alex Bélanger.
En attendant, elles profitent « des petites victoires et des objectifs à plus court terme ».
Un sport en plein essor
Depuis la médaille d'argent remportée par les Canadiennes Brandie Wilkerson et Melissa Humana-Paredes aux Jeux olympiques de Paris, Marie-Alex Bélanger ressent un intérêt croissant pour le volleyball de plage au Canada.
« C'est vraiment cool de revenir à la maison et de voir qu'il y a de plus en plus de monde qui aime ça regarder le volleyball de plage. C'est un sport qui est tellement le fun, mais encore peu populaire », a-t-elle confié.
« On essaie de connecter avec des gens qui sont à l'extérieur de la communauté de volleyball parce que les gens de la communauté de volleyball sont des vrais fans. Il faut maintenant rejoindre d'autres personnes pour faire grandir cette belle communauté. »
Après une édition 2024 annulée, faute de financement, reste à voir si cette popularité grandissante se fera sentir au circuit Gilles-Villeneuve, le mois prochain.
Hashtags
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
La Presse
3 hours ago
- La Presse
Zverev défait Popyrin, champion en titre, et avance dans le carré d'as
Zverev défait Popyrin, champion en titre, et avance dans le carré d'as (Toronto) Alexander Zverev se retrouve dans le carré d'as de l'Omnium Banque Nationale. Joshua Clipperton La Presse Canadienne Et il a battu le champion de l'an dernier pour y parvenir. Le favori du tournoi s'est ressaisi pour vaincre l'Australien Alexei Popyrin, 18e tête de série, 6-7 (8), 6-4, 6-3, lundi soir au Stade Sobeys, à Toronto. PHOTO JOHN E. SOKOLOWSKI, IMAGN IMAGES FOURNIE PAR REUTERS CONNECT Alexei Popyrin L'Allemand, troisième joueur mondial, affrontera en demi-finale le vainqueur du duel opposant le Russe Karen Khachanov, 11e tête de série, à l'Américain Alex Michelsen, 26e. Khachanov et Michelsen disputaient le quart de finale tardif lundi dans le brouillard de Toronto. Mardi, deux Américains seront en vedette lors des deux autres quarts de finale. La deuxième tête de série, Taylor Fritz, affrontera le Russe Andrey Rublev, 6e, tandis que le quatrième favori, Ben Shelton, fera face à l'Australien Alex de Minaur, 9e. Les deux demi-finales auront lieu mercredi, avant la finale de jeudi. Popyrin a remporté une première manche serrée au bris d'égalité : son revers délicat, après un long échange, a effleuré le haut du filet pour le point gagnant, au plus grand plaisir de ses partisans. Zverev, quant à lui, a réagi en envoyant immédiatement une balle hors du stade Sobeys, en guise de frustration. En quête de son 25e titre sur le circuit de l'ATP et de son huitième triomphe en Masters 1000, il a répliqué en menant rapidement 2-0 en deuxième manche. Popyrin a lui aussi obtenu un bris avant de conserver son service à 4-4. Zverev, qui avait remporté le titre canadien à Montréal il y a huit ans en battant son idole de jeunesse, Roger Federer, a pris l'avantage 5-4, puis a de nouveau brisé son adversaire pour forcer la tenue d'une troisième manche. Éliminé en quarts de finale du tournoi l'an dernier, Zverev a obtenu un autre bris pour mener 2-0 à la troisième manche avant de servir pour le match. Le joueur de 28 ans, qui s'était incliné devant le numéro un mondial Jannik Sinner en finale des Internationaux d'Australie cette année et avait atteint les quarts de finale de Roland-Garros, a amélioré son dossier face à Popyrin à 4-0, dont une victoire au troisième tour des Jeux olympiques de Paris. Popyrin, 25 ans, classé au 26e rang mondial, a battu Rublev il y a environ 12 mois à Montréal pour remporter son troisième titre, mais a vu sa série de neuf victoires consécutives au Canada prendre fin lundi.
La Presse
3 hours ago
- La Presse
Djordje Mihailovic serait sur le point de rejoindre le Toronto FC
Djordje Mihailovic serait sur le point de rejoindre le Toronto FC (Toronto) Le Toronto FC est sur le point d'acquérir l'ancien milieu de terrain du CF Montréal Djordje Mihailovic en provenance des Rapids du Colorado en retour d'un montant d'argent, a révélé une source à La Presse Canadienne. Neil Davidson La Presse Canadienne Le transfert n'est pas encore finalisé, selon la source qui a demandé l'anonymat, puisqu'elle n'est pas autorisée à commenter les négociations, lundi. Le Toronto FC n'a plus de joueur désigné depuis qu'il a racheté les contrats des Italiens Lorenzo Insigne et Federico Bernardeschi au début du mois de juillet. La formation torontoise est actuellement 12e dans l'Associaton de l'Est en vertu d'une fiche de 5-13-6. Avec 25 buts en 24 matchs, le Toronto FC occupe le 26e rang offensif de la Major League Soccer (MLS). L'international canadien Theo Corbeanu mène l'équipe avec cinq buts, tandis que le Hondurien Deybi Flores, milieu de terrain à vocation défensive, mène le club avec deux passes décisives. gé de 26 ans, Mihailovic a inscrit neuf buts et a ajouté sept passes décisives en 24 matchs de saison avec les Rapids cette année. Il commande un salaire de 1,775 million US, une aubaine comparativement à Insigne (15,4 millions) et Bernardeschi (6,295 millions). Mihailovic a joué pour le CF Montréal en 2021 et 2022, disputant 61 matchs. En 2021, il a récolté 16 passes décisives, effaçant le précédent record de 13 établi par Ignacio Piatti en 2018.
La Presse
4 hours ago
- La Presse
Prise 2 pour Rybakina à Montréal
La vie en devait-elle une à Elena Rybakina ? C'est à croire que oui, lorsqu'on compare le parcours de la Kazakhe à l'Omnium Banque Nationale, en comparaison avec sa dernière visite au parc Jarry. Rybakina a en effet eu droit à un quart de finale des plus aisés, lundi. Face à une Marta Kostyuk diminuée par un ennui au poignet droit, la 9e tête de série a signé un gain facile de 6-1, 2-1, après que Kostyuk eut à hisser le drapeau blanc. En demi-finale, elle affrontera la sensation canadienne Victoria Mboko, qui a vaincu l'Espagnole Jessica Bouzas Maneiro dans le dernier match de la soirée jeudi. Il s'est écoulé 54 minutes entre le début du match et le forfait de Kostyuk (no 24). Or, ces 54 minutes ont été interrompues deux fois plutôt qu'une : d'abord pour que Kostyuk reçoive des traitements, puis parce qu'une spectatrice a eu besoin d'assistance médicale. En tout, les deux joueuses n'ont disputé que 71 échanges, 67 si on enlève les quatre doubles fautes. PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Marta Kostyuk C'est une Rybakina fraîche comme une rose qui s'est présentée devant les micros une cinquantaine de minutes après son match. Une situation qu'elle accepte volontiers, après s'être battue pendant 2 h 31 min au quatrième tour. « Je me sens plus fraîche qu'après mon dernier match, a convenu la 12e raquette mondiale. Les arrêts étaient difficiles, car les deux fois, j'étais au service et j'avais du mal à trouver mon rythme. » Problème de riches, pourrait-on dire. Deux ans après le cauchemar C'est donc tout un revirement de situation pour Rybakina, elle qui avait été une des joueuses les plus touchées par le chaos de l'édition 2023. Pour rappel : la pluie avait perturbé le déroulement des activités toute la semaine, suscitant l'exaspération des joueuses, la grogne des fétichistes des toits. Les averses avaient notamment bousculé les phases finales du tournoi. Rybakina avait donc amorcé son quart de finale un peu avant minuit le vendredi soir, et l'avait fini à l'heure où le regretté Claude invitait les derniers clients de la Brasserie Cherrier à régler leur addition. Après un samedi à l'eau, elle s'était inclinée en demi-finale le dimanche. Rybakina s'était montrée critique du leadership « faible » de la WTA. On aurait bien voulu raconter ici l'histoire d'une joueuse qui souhaitait corriger une injustice du passé, mais il n'en est rien. Rybakina assure avoir effacé l'ardoise. PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Elena Rybakina « Je ne pensais pas à ce qui s'est passé il y a deux ans, a-t-elle dit. Ça fait longtemps et pour les joueuses de tennis, chaque jour est différent et il faut se concentrer sur le présent. Jusqu'ici, la météo a été très bonne. C'est un peu venteux, mais ce n'est rien en comparaison avec ce que ça peut être. » Kostyuk a pensé à New York Personne n'est tombé en bas de sa chaise quand Kostyuk a serré la pince de sa rivale et de l'arbitre après trois jeux en deuxième manche. Elle n'était tout simplement pas dans le coup et était incapable de mettre toute la gomme sur ses coups, un problème face à une rivale qui joue en puissance. Kostyuk a lancé sa raquette à quelques reprises en frustration, peut-être parce qu'elle ne pouvait physiquement pas lancer son poignet droit, allez savoir. « Personne ne veut finir un match de cette façon, a concédé Rybakina. Mais on a joué une manche et sur la ligne de fond, je me sentais plutôt bien. J'en ai un peu arraché au service, et je vais y travailler demain. Marta est toute une compétitrice et je lui souhaite un prompt rétablissement, car ce n'est pas facile quand les gros tournois arrivent. » Dans un extrait audio transmis par Tennis Canada, Kostyuk a confirmé que sa décision était justement liée aux Internationaux des États-Unis, qui s'amorcent dans trois semaines. « Je ne suis pas du genre à déclarer forfait, je voulais jouer jusqu'à la fin, mais les grands chelems arrivent si vite, je ne voulais rien risquer. C'était très douloureux. J'espère que ce n'est rien de grave. Les blessures au bras droit sont assez communes au tennis, je ne suis pas inquiète », a-t-elle dit.
