
Les États-Unis classent comme «terroriste» un groupe accusé d'une attaque meurtrière au Cachemire indien
Le 22 avril dernier, le TRF a dans un premier temps revendiqué la responsabilité d'un attentat qui avait causé la mort de 26 civils dans la ville touristique de Pahalgam, dans le Cachemire indien. Ce jour-là, trois hommes armés avaient délibérément visé les personnes de confession hindoue, abattant tous les hommes incapables de réciter une prière islamique.
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«Forte affirmation de la coopération antiterroriste»
Mais New Delhi a continué à le considérer comme responsable de l'attaque et aussitôt accusé le Pakistan voisin d'avoir dirigé son opération, ce qu'il a toujours catégoriquement démenti. Deux semaines après l'attentat, l'Inde avait riposté en bombardant sur le sol pakistanais des sites censés abriter des membres du TRF et du LeT. Ces frappes ont viré pendant les quatre jours qui ont suivi à l'affrontement militaire le plus grave depuis 1999 entre les deux puissances nucléaires rivales, jusqu'à un cessez-le-feu conclu le 10 mai qui tient toujours.
Le ministre indien des Affaires extérieures, Subrahmanyam Jaishankar, s'est réjoui sur X de la décision américaine, qualifiée de «forte affirmation de la coopération antiterroriste» bilatérale. La décision de Washington «démontre l'engagement de l'administration Trump à protéger les intérêts de notre sécurité nationale, à lutter contre le terrorisme», a souligné pour sa part le chef de la diplomatie américaine.
La partie indienne du Cachemire est le théâtre depuis 1989 d'une guérilla séparatiste sévèrement réprimée par les forces de sécurité indiennes qui a fait des dizaines de milliers de morts. Depuis la partition du Cachemire à l'indépendance de l'Inde et du Pakistan en 1947, les deux rivaux revendiquent la souveraineté de l'intégralité de ce territoire à majorité musulmane. Ce conflit a nourri plusieurs guerres entre eux.

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