logo
Les États-Unis classent comme «terroriste» un groupe accusé d'une attaque meurtrière au Cachemire indien

Les États-Unis classent comme «terroriste» un groupe accusé d'une attaque meurtrière au Cachemire indien

Le Figaro7 days ago
Les États-Unis ont classé ce jeudi 17 juillet comme «terroriste» un groupe que l'Inde accuse d'avoir perpétré en avril l'attaque meurtrière au Cachemire. Celle-ci avait déclenché une escalade militaire majeure entre le géant asiatique et son voisin pakistanais. Ce Front de la résistance (TRF) est considéré par Washington comme un «mandataire» du groupe jihadiste Lashkar-e-Taiba (LeT) basé au Pakistan, a déclaré dans un communiqué le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.
Le 22 avril dernier, le TRF a dans un premier temps revendiqué la responsabilité d'un attentat qui avait causé la mort de 26 civils dans la ville touristique de Pahalgam, dans le Cachemire indien. Ce jour-là, trois hommes armés avaient délibérément visé les personnes de confession hindoue, abattant tous les hommes incapables de réciter une prière islamique.
À lire aussi «Ceux qui ont mené cette attaque en paieront le prix» : l'Inde mûrit sa riposte contre le Pakistan après l'attentat au Cachemire
Publicité
«Forte affirmation de la coopération antiterroriste»
Mais New Delhi a continué à le considérer comme responsable de l'attaque et aussitôt accusé le Pakistan voisin d'avoir dirigé son opération, ce qu'il a toujours catégoriquement démenti. Deux semaines après l'attentat, l'Inde avait riposté en bombardant sur le sol pakistanais des sites censés abriter des membres du TRF et du LeT. Ces frappes ont viré pendant les quatre jours qui ont suivi à l'affrontement militaire le plus grave depuis 1999 entre les deux puissances nucléaires rivales, jusqu'à un cessez-le-feu conclu le 10 mai qui tient toujours.
Le ministre indien des Affaires extérieures, Subrahmanyam Jaishankar, s'est réjoui sur X de la décision américaine, qualifiée de «forte affirmation de la coopération antiterroriste» bilatérale. La décision de Washington «démontre l'engagement de l'administration Trump à protéger les intérêts de notre sécurité nationale, à lutter contre le terrorisme», a souligné pour sa part le chef de la diplomatie américaine.
La partie indienne du Cachemire est le théâtre depuis 1989 d'une guérilla séparatiste sévèrement réprimée par les forces de sécurité indiennes qui a fait des dizaines de milliers de morts. Depuis la partition du Cachemire à l'indépendance de l'Inde et du Pakistan en 1947, les deux rivaux revendiquent la souveraineté de l'intégralité de ce territoire à majorité musulmane. Ce conflit a nourri plusieurs guerres entre eux.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

L'ONU accuse les talibans de «violations graves» de droits humains concernant des Afghans renvoyés dans leur pays
L'ONU accuse les talibans de «violations graves» de droits humains concernant des Afghans renvoyés dans leur pays

Le Figaro

time13 hours ago

  • Le Figaro

L'ONU accuse les talibans de «violations graves» de droits humains concernant des Afghans renvoyés dans leur pays

L'ONU a alerté ce jeudi 24 juillet sur des «violations graves» des droits humains commises par les autorités talibanes contre des Afghans de retour dans leur pays, alors que le flot d'Afghans expulsés par l'Iran et le Pakistan pourrait atteindre 3 millions en fin d'année. Ces «violations graves» des droits humains «comprennent des cas de torture, de maltraitance, d'arrestation et de détention arbitraire», ont rapporté la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, dans un rapport commun. Publicité D'après ces agences onusiennes, ces violations ont été commises contre des Afghans «en fonction de leur profil» et ont ciblé des femmes, des employés de médias et des membres de la société civile, mais aussi des individus affiliés à la République tombée en 2021 et à ses forces de sécurité, malgré l'amnistie dont les talibans assurent qu'ils bénéficient. Des campagnes d'expulsions lancées par l'Iran et le Pakistan «Renvoyer chez eux des individus qui y risquent d'être persécutés, torturés ou d'y subir un traitement ou des punitions cruelles, inhumaines ou dégradantes, des disparitions forcées ou d'autres préjudices irréparables, est une violation du principe de non-refoulement et une entorse grave au droit international», ont dénoncé la Manua et le Haut-Commissariat aux droits de l'homme. Depuis 2023 et le début de vastes campagnes d'expulsion lancées par l'Iran et le Pakistan, des millions d'Afghans sont rentrés dans leur pays. Pour la seule année 2025, plus d'1,6 millions de personnes ont regagné le territoire afghan, en écrasante majorité en provenance d'Iran. Le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a récemment estimé qu'ils pourraient être trois millions au total d'ici la fin de l'année, à rentrer dans un pays confronté à une grave crise humanitaire.

« J'ai eu l'impression de revivre l'attaque » : amputé après une attaque de requin, un enfant raconte son combat pour replonger
« J'ai eu l'impression de revivre l'attaque » : amputé après une attaque de requin, un enfant raconte son combat pour replonger

Le Parisien

time13 hours ago

  • Le Parisien

« J'ai eu l'impression de revivre l'attaque » : amputé après une attaque de requin, un enfant raconte son combat pour replonger

Un événement traumatisant. Jameson Reeder Jr. a miraculeusement survécu à une attaque de requin au mois d'août 2022, alors qu'il faisait de la plongée avec tuba dans la zone de préservation du sanctuaire de Looe Key, dans les Keys de Floride. S'il s'en est sorti vivant, le garçon âgé de 10 ans à l'époque a perdu sa jambe droite après avoir été la cible du requin bouledogue de 2,7 m, et porte aujourd'hui une prothèse de jambe à l'effigie d'un grand requin blanc, comme le raconte ABC News . Un peu moins de trois ans après le drame, le garçon qui a dû subir six interventions chirurgicales et qui en subira d'autres au fur et à mesure de sa croissance raconte comment il a surmonté sa peur pour retourner se baigner à l'endroit où il a été attaqué. « J'avais un peu peur avant de sauter… Je voulais y aller et, pendant deux secondes, j'ai eu l'impression de revivre l'attaque du requin, rien qu'à cause de l'environnement du récif », a confié le jeune adolescent à l'émission « Good Morning America ». « Mais je savais que j'avais le Seigneur avec moi, alors j'ai surgi et je me suis bien amusé », poursuit le jeune croyant. « Le voir se libérer de cette peur a été, je pense, une véritable victoire, non seulement pour lui et pour nous tous, mais aussi pour tant de personnes qui ont suivi son histoire », a déclaré son père Jameson Reeder Sr. « Et il l'a fait avec tant de joie et de force », raconte-t-il fièrement. Malgré sa prothèse, Jameson Jr. ne s'est jamais laissé abattre, bien au contraire. « Il nous épate tous les jours. Cela fait presque trois ans. Il se lève chaque matin et remet sa jambe en place comme si de rien n'était », a-t-elle déclaré. Sportif, l'adolescent de 13 ans n'a pas du tout abandonné l'idée de refaire du sport malgré le temps que cela lui a pris, bien au contraire. « J'ai dû réapprendre à marcher , courir, sauter. (…) C'est comme si je renaissais », se félicite-t-il. Ce fan de baseball a d'ailleurs repris son sport favori. « J'étais lanceur avant l'attaque du requin et j'essaie de m'y remettre », confie-t-il à l'émission télévisée. « J'ai connu des moments difficiles et des douleurs lors de certains matchs de baseball. Mais grâce à l'amélioration des prothèses, je n'ai plus mal maintenant », raconte-t-il, plein de résilience. Le courageux jeune homme a même décidé d'apprendre à surfer, comme pour montrer que cette attaque de requin est bel et bien derrière lui.

La Nouvelle-Zélande retire à son tour ses directives sur l'inclusion des personnes transgenres dans le sport
La Nouvelle-Zélande retire à son tour ses directives sur l'inclusion des personnes transgenres dans le sport

Le Parisien

time13 hours ago

  • Le Parisien

La Nouvelle-Zélande retire à son tour ses directives sur l'inclusion des personnes transgenres dans le sport

Le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a décidé de supprimer ses directives encadrant la participation des personnes transgenres aux compétitions sportives, le ministre des Affaires étrangères déclarant ce jeudi que « les hommes biologiques n'ont pas leur place dans le sport féminin ». Cette décision n'est pas isolée dans le monde : récemment, le Comité olympique des États-Unis et la Fédération anglaise de football ont interdit l'accès des femmes transgenres aux compétitions féminines . Mais la Nouvelle-Zélande était considérée depuis des années comme un pays pionnier dans l'inclusion des athlètes transgenres. En 2021, Laurel Hubbard, haltérophile, était devenue la première femme transgenre ouvertement déclarée à participer aux Jeux olympiques , à Tokyo, dans la catégorie féminine des plus de 87 kilos. En 2022, l'agence publique Sport NZ avait élaboré des « principes directeurs pour l'inclusion des personnes transgenres dans le sport ». Mais ce jeudi, le ministre des Affaires étrangères Winston Peters a annoncé que ces lignes directrices, qu'il a qualifiées de « woke », avaient été retirées. « L'État n'a rien à faire dans la chambre à coucher des gens - et les hommes biologiques n'ont pas leur place dans le sport féminin », a déclaré Peters dans un communiqué. « Il s'agit uniquement de garantir la sécurité et la protection des filles et des femmes dans les sports qu'elles pratiquent, à tous les niveaux », a-t-il ajouté. Les principes désormais abandonnés abordaient notamment la sécurité, le bien-être, la lutte contre la discrimination et le harcèlement. Ils recommandaient aussi de prévoir des espaces privés dans les vestiaires et d'utiliser un langage inclusif. « Les personnes transgenres peuvent prendre part aux sports dans le genre auquel elles s'identifient », indiquaient les directives, selon Radio New Zealand. Les organisations sportives n'étaient pas tenues par ces lignes directrices. « Le gouvernement a demandé à Sport NZ de cesser tout travail sur les principes directeurs pour l'inclusion des personnes transgenres dans le sport et de les retirer de notre site internet », a confirmé la directrice générale de Sport NZ, Raelene Castle. « Les organisations sportives continueront de prendre leurs propres décisions concernant la participation des personnes transgenres », a-t-elle déclaré. Dans un communiqué, l'Association professionnelle pour la santé des personnes transgenres d'Aotearoa (nom maori de la Nouvelle-Zélande) s'est dite « profondément déçue » et estime que ce retrait va aggraver une « culture peu accueillante et isolante pour les personnes trans et non-binaires dans le sport ». Benjamin Doyle, député du Parti des Verts (opposition), a déclaré que le gouvernement était « en train d'échouer envers les personnes transgenres ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store