
Un couple de randonneurs tué dans un parc américain, leurs deux filles retrouvées saines et sauves
partis randonner
avec leurs deux filles sur un sentier du parc de Devil's Den, dans l'État de l'Arkansas (États-Unis), a été attaqué samedi par un suspect toujours en fuite. Les deux parents, identifiés comme étant Clinton David Brink, 43 ans, et Cristen Amanda Brink, 41 ans, ont été retrouvés morts. Leurs deux filles, âgées de 7 et 9 ans, avec eux au moment du drame, sont saines et sauves. Elles ont été confiées à des membres de leur famille.
L'alerte a été donnée samedi 26 juillet, aux alentours de 14h40, après la découverte des deux corps sur un sentier isolé du parc, avec peu de réseau. La police de l'Arkansas enquête sur un double homicide présumé et invite les personnes présentes dans le parc ce jour-là à vérifier leurs photos, vidéos et enregistrements GoPro et à les envoyer aux enquêteurs, sans les partager sur les réseaux sociaux pour ne pas entraver l'enquête.
« La famille demande le respect de sa vie privée pendant cette période très difficile, alors qu'elle fait son deuil et apprend à s'adapter à cette nouvelle réalité, ont déclaré les familles Brink et Osgood dans un communiqué relayé par
ABC News
. Si quelqu'un possède des informations susceptibles d'aider l'enquête, il est prié de contacter immédiatement les autorités compétentes. Clinton et Cristen sont morts en héros en protégeant leurs filles et ils méritent justice. Ils resteront à jamais gravés dans nos cœurs. »
Le suspect recherché est un homme blanc de corpulence moyenne, vêtu d'un short ou pantalon de couleur sombre, d'une casquette de baseball noire, de lunettes de soleil et de mitaine. Il a été vu pour la dernière fois se dirigeant vers une sortie du parc au volant d'une berline noire, probablement une Mazda, dont la plaque d'immatriculation a partiellement été masquée avec du ruban adhésif, précise l'
Associated Press
.
Pour l'heure, le mobile du crime est inconnu. Selon les autorités, le couple a récemment déménagé à Prairie Grove, à une quinzaine de kilomètres de la frontière avec l'Oklahoma. Les corps des deux victimes ont été transférés dans un laboratoire médico-légal pour autopsie afin de déterminer les causes et les circonstances des décès.
« Nous sommes de tout cœur avec les proches des victimes en cette période extrêmement difficile », a déclaré Shea Lewis, secrétaire du département des parcs, du patrimoine et du tourisme de l'Arkansas dans un communiqué publié dimanche. « La sécurité de nos visiteurs et de notre personnel est notre priorité absolue, et nous travaillons en étroite collaboration avec la police d'État de l'Arkansas et les différents responsables des forces de l'ordre pendant la poursuite de l'enquête », a-t-il ajouté.
La gouverneure de l'Arkansas a aussi réagi sur ses réseaux sociaux. « Nous sommes profondément attristés par la terrible nouvelle concernant le parc d'État de Devil's Den et sommes en contact étroit avec la police d'État et le Département des parcs, du patrimoine et du tourisme afin d'appréhender le suspect », a déclaré Sarah Huckabee Sanders
sur X
.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Affaire Epstein : les démocrates maintiennent la pression sur Trump en réclamant l'accès à des documents classifiés
Le chef d'État ciblé de toutes parts. Les démocrates américains maintiennent mercredi la pression sur Donald Trump dans l'affaire du délinquant sexuel Jeffrey Epstein, en invoquant une obscure procédure pour forcer le gouvernement à publier les documents d'enquête associés à ce dossier sulfureux pour le président. Donald Trump ne parvient pas à se dépêtrer de cette affaire qui est revenue au cœur du débat public depuis que son ministère de la Justice a annoncé début juillet n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires sur Epstein, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Cela a provoqué la colère d'une partie de la base trumpiste, qui reproche au président de ne pas faire toute la lumière sur sa mort, que beaucoup pensent suspecte, et sur le carnet d'adresses de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale. Depuis, l'opposition démocrate s'efforce d'utiliser cette indignation à son avantage, en appelant publiquement à la publication des documents du dossier . « Aujourd'hui, les démocrates au Sénat prennent des mesures supplémentaires pour tenter de dévoiler la vérité sur les documents Epstein », a déclaré mercredi dans l'hémicycle le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Le sénateur new-yorkais a annoncé qu'ils invoqueraient une procédure rarement utilisée, « la règle de cinq », afin de « forcer le ministère de la Justice à publier les documents Epstein dans leur entièreté ». Cette règle prévoit que lorsque cinq sénateurs d'une certaine commission appellent l'exécutif à publier des documents d'enquête, celui-ci « doit se plier à cette demande », selon Chuck Schumer. « Nous nous attendons à ce que l'administration Trump fournisse ces documents d'ici au 15 août », a-t-il déclaré. Le ténor démocrate a ensuite affirmé lors d'un point presse au Capitole que le public américain avait le droit de savoir qui « a permis, a eu connaissance, ou a participé à l'une des opérations de trafic sexuel les plus abominables de l'Histoire ». « Donald Trump a fait campagne sur la publication du dossier Epstein. Il a rompu cette promesse », a-t-il ajouté. La semaine dernière, les élus démocrates d'une commission de la Chambre des représentants avaient approuvé, avec l'appui de membres de la majorité républicaine, l'envoi au ministère de la Justice d'une assignation à comparaître pour que leur soient transmis ces documents. Cette assignation doit encore être envoyée. Le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, tente pour le moment de jouer la montre sur ces différentes procédures, à la demande de la Maison Blanche. La semaine dernière, il a ainsi envoyé les élus en vacances pour tout le mois d'août avec un jour d'avance. Plusieurs élus essaient également d'obtenir une audition de la complice et ex-compagne de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell , actuellement détenue dans une prison de Floride après sa condamnation à 20 ans de réclusion pour son rôle dans le réseau de trafic sexuel du financier. L'avocat de cette ancienne mondaine new-yorkaise a déclaré que sa cliente accepterait de collaborer et de répondre à une commission parlementaire si une immunité lui était octroyée en échange. Un porte-parole de la commission a déclaré qu'une réponse serait bientôt apportée à l'avocat de Ghislaine Maxwell, mais que la commission « n'envisage pas d'accorder une immunité parlementaire pour son témoignage ». Mardi, Donald Trump avait relancé les débats sur la nature de sa relation avec Jeffrey Epstein en fournissant une nouvelle version de leur rupture dans les années 2000. À bord de l'avion présidentiel Air Force One, le milliardaire républicain a affirmé que le litige portait sur des employées de son club Mar-a-Lago, en Floride, que Jeffrey Epstein aurait « prises ». La Maison Blanche assurait jusqu'à présent que Donald Trump avait chassé le financier de son club il y a une vingtaine d'années, après en avoir été très proche, pour s'être « comporté comme un tordu ». Les médias américains évoquent pour leur part une rivalité sur l'acquisition d'une propriété immobilière en Floride.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
« Mon engagement ne passera pas par un mandat » : Kamala Harris ne sera pas candidate au poste de gouverneur de Californie en 2026
Elle évoque une période de « crise » en cours, qui doit pousser son camp à réfléchir. Kamala Harris , candidate démocrate malheureuse à la présidentielle américaine fin 2024, ne sera pas candidate au poste de gouverneur de Californie en 2026, a-t-elle annoncé dans un communiqué mercredi. « Au cours des six derniers mois, j'ai pris le temps de réfléchir (…) au meilleur moyen pour moi de continuer à me battre pour le peuple américain et de défendre les valeurs et les idées qui me sont chères », écrit-elle. « Ces derniers mois, j'ai sérieusement réfléchi à demander au peuple californien le privilège de me représenter comme gouverneure. J'aime cet État, sa population, et ses promesses. C'est ma maison. Mais après mûre réflexion, j'ai décidé de ne pas être candidate au poste de gouverneur pour cette élection », fait savoir l'ex-vice-présidente de Joe Biden, propulsée en catastrophe dans la course à la Maison Blanche il y a un an après que le président sortant a fini par jeter l'éponge. « Pour le moment, mon leadership et mon engagement public ne passeront pas par un mandat d'élue », poursuit Kamala Harris, avant d'évoquer son intention de « partager plus de détails dans les mois à venir sur mes projets ». Une nouvelle candidature à la Maison Blanche en 2028 n'est pas exclue, selon la presse américaine. Kamala Harris a quasi complètement disparu du débat public après sa défaite face à son rival républicain Donald Trump en novembre dernier. L'ex-sénatrice et procureure générale de Californie profite de sa prise de parole pour qualifier la période actuelle de « moment de crise » et appelle à « des méthodes et une approche nouvelles » pour « conduire le changement » à l'avenir. « Fidèles à nos valeurs et à nos principes, mais sans être enchaînés au même logiciel », insiste-t-elle.


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
L'Administration Trump détricote une mesure phare de la politique climatique américaine
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - L'abandon d'une décision prise sous Obama apparaît comme l'un des plus importants reculs sur la lutte contre le changement climatique aux États-Unis et devrait entraîner une vaste dérégulation du secteur automobile. L'annonce n'est pas encore définitive, elle doit notamment passer par une phase de consultation publique de 45 jours. Mais si elle se confirmait, ce serait l'un des plus importants reculs dans la lutte contre le changement climatique aux États-Unis. Ce mardi, le gouvernement de Donald Trump a en effet annoncé revenir sur une décision du premier mandat d'Obama de 2009, l'« Endangerment Finding » (constat de danger), qui servait jusqu'ici de fondement à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis. La plus grande mesure de dérégulation de l'histoire du pays, s'est réjoui Lee Zeldin, le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA). Poussée par un jugement de la Cour suprême de 2007, l'EPA avait alors estimé, pendant le premier mandat de Barack Obama, que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et qu'elle était donc compétente pour réguler leurs émissions en vertu d'une loi de 1970, le Clean Air Act. L'objectif était…