
En France, une armée «prête au combat» défile pour le 14-Juillet
Publié aujourd'hui à 12h59
La Patrouille de France survole la pyramide du Louvre en formant les couleurs du drapeau français lors du défilé militaire de la fête nationale à Paris, le 14 juillet 2025.
AFP
Des militaires en treillis et casque lourd à bord de leurs blindés: le défilé du 14-Juillet à Paris a mis lundi en avant une armée «prête au combat», au lendemain de la promesse d'Emmanuel Macron d'accroître encore les dépenses de défense face «à un monde plus brutal».
Organisé comme une «vraie opération militaire» selon le gouverneur militaire de Paris, le général Loïc Mizon, le défilé reflète cette année la gravité des menaces pesant sur la sécurité du continent.
«Jamais depuis 1945 la liberté n'avait été si menacée», a affirmé dimanche le président français Emmanuel Macron devant un parterre de hauts grades, en évoquant notamment la «menace durable» que fait peser la Russie sur le continent.
Le président Emmanuel Macron lors du défilé militaire du 14 juillet sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, 2025.
AFP
La revue nationale stratégique publiée lundi postule qu'«il est désormais clair que nous entrons dans une nouvelle ère, celle d'un risque particulièrement élevé d'une guerre majeure de haute intensité en dehors du territoire national en Europe».
«Celle-ci impliquerait la France et ses alliés en particulier européens, à l'horizon 2030, et verrait notre territoire visé en même temps par des actions hybrides massives», précise le document. Armée renforcée
En conséquence, malgré les efforts d'économie, la France compte renforcer son effort budgétaire pour la défense, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d'euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards supplémentaires l'année suivante, de sorte que le budget défense du pays aura quasi doublé en dix ans, pour atteindre près de 64 milliards d'euros en 2027.
Une augmentation des dépenses militaires que 72% des Français semblent prêts à soutenir, selon un sondage Odoxa – Backbone pour Le Figaro publié lundi. Défilé militaire à Paris
Lors du défilé sur la prestigieuse avenue parisienne des Champs-Elysées, l'armée française a voulu mettre en valeur sa «crédibilité opérationnelle» et sa «solidarité stratégique» avec ses partenaires.
«L'armée de Terre défile en brigade bonne de guerre, c'est-à-dire prête au combat», a ainsi expliqué sur la radio RTL le général Mizon.
Des soldats de la 7e brigade blindée ont défilé en tenue de combat à bord de chars Leclerc, de canons automoteurs Caesar ou de blindés de combat VBCI, équipés de leur casque lourd et gilet pare-balles. Les drones ou les systèmes anti-aériens SAMP/T ont également été en vue.
Des membres de la Musique et de la Compagnie de Pionniers de la Légion étrangère défilent sur les Champs-Élysées avec l'Arc de Triomphe en arrière-plan lors du défilé du 14 juillet à Paris.
AFP
Paris se veut capable de déployer cette année si nécessaire une brigade – soit plus de 7000 hommes avec toutes les munitions et la logistique – en dix jours. En 2027, l'ambition est de faire de même pour une division (plus de 20 000 hommes) en 30 jours.
Pour incarner les partenariats de la France ont défilé une compagnie belgo-luxembourgeoise, la force binationale franco-finlandaise, composant la force de réaction rapide de la Finul, la mission de l'ONU au Liban, ou encore l'équipage de la frégate Auvergne, qui a effectué plusieurs déploiements en Baltique et en Arctique afin de soutenir les opérations de l'Otan.
Précédés de la Patrouille de France et du défilé aérien, plus de 450 militaires indonésiens, dont les musiciens d'un «drumband», en uniforme bigarré et la tête couverte d'un casque de pilote, d'une tête de tigre, d'aigle, de morse ou de requin suivant leur corps d'appartenance, avaient ouvert le défilé devant le président français Emmanuel Macron et son homologue indonésien Prabowo Subianto, ainsi que l'émir du Koweït Mechal al-Ahmad al-Sabah.
Paris a conclu un partenariat stratégique avec Jakarta pour peser dans la zone indo-pacifique. Animations du 14-Juillet
Des membres du service militaire volontaire (SMV) et du service militaire adapté (SMA) de Nouvelle-Calédonie, des dispositifs de formation et d'insertion dans l'emploi ont également été mis à l'honneur, alors qu'Emmanuel Macron dit vouloir donner «un nouveau cadre» pour que «la jeunesse ait l'occasion de servir».
Auparavant, au pied de l'Arc de Triomphe, le chef de l'État avait remis au président du Comité de la flamme, à l'occasion de son centenaire, un glaive servant à raviver chaque soir la flamme du soldat inconnu, représentant les combattants français tombés au combat.
Les animations du défilé ont également célébré le centenaire du Bleuet de France, institution créée en 1925 pour œuvrer à la solidarité avec le monde combattant en distribuant des bleuets en tissu.
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Ce jour-là, un résident britannique écrit au député de Plymouth Luke Pollard et au ministre des Forces armées James Heappey pour les prévenir qu'il détient la liste. «J'ai une copie, les talibans aussi, pourquoi l'équipe en charge de les répertorier ne l'a-t-elle pas?» s'étonne-t-il dans un courriel. Signe de sa large diffusion, le 14 août, un Afghan s'étant vu refuser le statut de réfugié écrit sur un groupe Facebook qu'il est en sa possession et qu'il veut la rendre publique dans son intégralité. Pour le prouver, il publie le nom et les coordonnées de neuf Afghans s'y trouvant. «Le sang d'un espion coule dans vos veines» Le Ministère de la défense est immédiatement mis au courant. À la demande du Ministère, le message est effacé dans les jours suivants par Meta, propriétaire de Facebook. Des espions commencent à chercher et à effacer toute trace de la liste. 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