
Rovanperä toujours en tête du Rallye de Finlande, Fourmaux consolide sa place sur le podium, Ogier gagne une place
Alertes sans (grosses) conséquences pour Sébastien Ogier et Kalle Rovanperä ce samedi matin sur les spéciales du Rallye de Finlande. Sorti large d'un virage à gauche, le Français a vu l'arrière de sa Toyota décrocher dans le fossé mais il est parvenu à rétablir la situation en ne lâchant pas l'accélérateur. Dans l'incapacité de rouler libéré sur ces spéciales très rapides qui demandent un engagement total, Ogier a tout de même gagné une place au terme de l'ES 14 qui concluait cette boucle. Mais l'octuple champion du monde, qui pourrait effectuer un joli rapproché au Championnat suite aux déboires du leader Ott Tänak, a à ses trousses ses deux équipiers chez Toyota Sami Pajari (à 0''9) et Elfyn Evans (à 2''3).
Leader vendredi soir, Rovanperä a profité des deux premières spéciales de la matinée pour porter son avance sur Thierry Neuville à 12''. Mais une crevaison lente sur les derniers kilomètres de l'ES13 lui a coûté quelques secondes, réduisant son avance sur le Belge, auteur du scratch, à 9''3. Des soucis de freins sur la Hyundai ont coûté cher à Neuville dans la spéciale suivante et c'est donc avec 14''7 de marge que Rovanperä (auteur de son 250e scratch) est rentré à Jyväskylä pour l'assistance de la mi-journée.
Le champion du monde sortant se retrouve même sous la menace de son équipier Adrien Fourmaux. Exceptionnel de régularité (il est le seul pilote à avoir bouclé toutes les spéciales depuis le départ dans le Top 5), le Nordiste pointe à seulement 0''3 de Neuville. Le podium, qui serait son deuxième de rang en Finlande, est en bonne voie car Takamoto Katsuta, au contact vendredi soir, est désormais relégué à dix secondes.
Cette même boucle de spéciales sera à parcourir cet après-midi, sous une météo toujours changeante avec de petites averses récurrentes.
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Athlétisme : Fred Kerley, médaillé olympique sur 100 m, suspendu provisoirement pour manquements à l'antidopage
L'Américain Fred Kerley, double médaillé olympique sur 100 m (argent en 2021 à Tokyo, bronze en 2024 à Paris), est suspendu provisoirement, a annoncé mardi l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU). Kerley, également champion du monde de la ligne droite en 2022, est suspendu pour « manquements à ses obligations de localisation » antidopage. Les athlètes de haut niveau sont soumis à de scrupuleuses obligations de localisation (adresse, stages, entraînements, compétitions) et doivent indiquer chaque jour un créneau d'une heure et un lieu afin de pouvoir être testés de façon inopinée. Trois manquements à ces obligations (un contrôle manqué, le « no show », ou des renseignements imprécis constatés par l'agence antidopage) en moins d'un an sont passibles d'une sanction. À voir aussi « Il n'a pas fait preuve de négligence » « Fred Kerley a déjà notifié l'AIU de sa volonté de contester l'allégation qu'il aurait violé les règles de localisation antidopage », dit un communiqué du cabinet d'avocats spécialisé dans l'antidopage Howard L. Jacobs, relayé par Kerley sur ses réseaux sociaux. « Il est persuadé que l'un ou plusieurs des tests manqués peuvent être contestés car il n'a pas fait preuve de négligence ou parce que le contrôleur n'a pas fait tous les efforts raisonnables nécessaires pour le localiser. » Kerley, âgé de 30 ans, s'est construit en quelques années un magnifique palmarès après avoir décidé de délaisser sa première spécialité, le 400 m (bronze mondial en 2019, argent mondial du 4x400 m en 2017), pour se concentrer sur le 100 m. Après son irruption surprise aux Jeux de Tokyo derrière l'Italien Marcell Jacobs, Kerley avait été sacré champion du monde à domicile à Eugene en 2022 (en 9.76, son record) puis de nouveau médaillé, de bronze, aux JO de Paris l'été dernier. Une année compliquée L'annonce de la suspension provisoire du sprinteur ajoute un nouvel épisode à son année déjà chaotique. Kerley avait déclaré forfait pour les sélections américaines il y a deux semaines et ne pouvait donc prétendre à une sélection pour les Championnats du monde de Tokyo (13-21 septembre). L'Américain avait été arrêté début mai à Miami à la suite d'une altercation dans l'hôtel officiel des athlètes participant au Grand Slam Track, nouveau circuit lancé cette année par Michael Johnson.


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PSG : «Quelqu'un a décidé que je ne pouvais plus faire partie du groupe», Donnarumma sort du silence
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Une cagnotte pour soutenir les sportifs de haut niveau en manque de sponsors ?
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