
Évènement Jour Jus ! Le jour J du vin vivant québécois
« On avait envie d'un festival organisé par des vignerons, et non par une tierce partie. Une journée complète à savourer tous ensemble », détaille Sophie Bélair, des Sœurs Racine, qui souhaite que cet événement collaboratif devienne pérenne et soit chaque fois co-organisé par deux vignobles, avec un vignoble-hôte qui change chaque année.
La première édition de l'événement en plein air aura lieu le 17 août au domaine Le Grand Saint-Charles, en Montérégie, à Saint-Paul-d'Abbotsford, et se veut une célébration de l'esprit de collaboration qui règne dans la communauté des vigneronnes et vignerons québécois. On pourra y déguster les produits d'une quinzaine de domaines de la région de Brome-Missisquois – Nival, Lieux Communs, Les Pervenches, Vignoble de La Bauge, Bergeville, Masson-Villages, Très Précieux Sang, La Roue Libre… « Les gens pourront faire leur razzia de vin québécois pour l'année ; les bouteilles seront au prix du vignoble, moins chères qu'à l'épicerie », ajoute la co-organisatrice. Pour accompagner ce bon jus, un marché fermier avec six acteurs agro-alimentaires de la région (Pain dans les voiles, Ferme les Carottés, Sugaree Farm, Porcine, Tompol le café, Fromagerie La Station) ajoutera au plaisir gustatif.
Le grand public est attendu de 11 h à 16 h, ce sera ensuite au tour des professionnels de l'industrie et de la restauration de se réunir en soirée. Il faut acheter son billet à l'avance et les quantités sont limitées.
Prix : 50 $, incluant l'entrée, un verre Jour Jus et les dégustations
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an hour ago
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Legault sent l'appui d'un caucus « prêt à se battre » avec lui
(Québec) Après les avoir écoutés pendant de longues heures jeudi, François Legault conclut que les membres de son caucus se rangent derrière lui pour regagner la confiance des électeurs et « réaligner » son gouvernement d'ici les élections de 2026. « Je me considère vraiment chanceux d'avoir une belle famille, une belle équipe de 86 députés dans toutes les régions du Québec qui m'ont donné toutes sortes d'idées. On s'est vraiment mis au travail et j'ai senti qu'ils sont prêts à se battre avec moi », a lancé avec enthousiasme le premier ministre, au sortir d'une réunion extraordinaire de son caucus qui aura duré toute la journée. L'exercice inhabituel survient à l'aube d'un remaniement ministériel et après une raclée spectaculaire dans Arthabaska. Mercredi, il a rencontré le Conseil des ministres pendant plus de cinq heures. François Legault a demandé à ses députés de lui donner l'heure juste pour apporter des « corrections » nécessaires dans l'espoir d'apaiser la grogne et la « frustration » envers son gouvernement. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE François Legault « Tout le monde est derrière le chef », a soutenu le député de Chauveau, Sylvain Lévesque, après cette rencontre au sommet. Les députés étaient d'ailleurs tout sourire à leur sortie. Certains avaient l'air soulagés. M. Legault a fait preuve « d'une grande ouverture » quant aux messages livrés par les députés, a relaté M. Lévesque. « On n'a pas la tête dans le sable. Et on est en train de regarder ce qu'on va faire » pour relancer le parti, a-t-il ajouté. « La CAQ est unie », a déclaré pour sa part la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy. « On est un caucus très nombreux et c'est très rare qu'il y a de la discorde […] et ça nous donne de la force pour la suite », a-t-elle assuré. Selon le député de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest, « il n'y a eu aucune discussion sur le sujet » du leadership de M. Legault. « Se retrouver en équipe et se dire les vraies affaires […] c'était extraordinaire et on sort gonflés à bloc », a-t-il affirmé. « Juste parfait », a résumé de son côté l'élue de Vimont, Valérie Schmaltz. « [On a] un premier ministre qu'on soutient vraiment. Rien de négatif à dire », a-t-elle insisté. Le député de Montmorency, Jean-François Simard, a même dit qu'il s'agit d'« un des meilleurs caucus » auquel il a assisté. « Ça fait longtemps qu'on aurait dû avoir un bon caucus comme ça », a souligné Kariane Bourassa de Charlevoix – Côte-de-Beaupré. Un « électrochoc » et des attentes Pour la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, la cuisante défaite dans Arthabaska a été un « bon électrochoc » pour les troupes caquistes. « Je pense que ça aide à réfléchir différemment, je suis très contente honnêtement. C'est très positif et je pense que ça nous donne toute l'énergie pour continuer de faire les choses différemment », a-t-elle relaté, expliquant qu'il y aura « une suite » à ce remue-méninges. Selon le ministre Jean-François Roberge, « on a eu un bon post mortem » et ce fut aussi l'occasion de « discuter des grandes politiques ». « On va vous dévoiler bientôt les résultats, mais il y a des dossiers majeurs qui sont importants qu'on va mettre de l'avant », a-t-il assuré. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, ARCHIVES LA PRESSE Jean-François Roberge En matinée, certains députés ont d'ailleurs souhaité que les échanges se traduisent par du changement. « C'est beau d'avoir une discussion, mais [il faut] un accomplissement de certains éléments par rapport à tout ça », a indiqué le député d'Abitibi-Est, Pierre Dufour. Celui qui a été ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs dans le premier mandat de la CAQ n'a pas caché que certains dossiers comme les tergiversations sur le troisième lien, l'accès aux services de santé en région et l'absence d'un ministre régional en Abitibi-Témiscamingue ont « fait mal politiquement » au cours des derniers mois. Il note aussi que la population réclame « des actions » sur le prix de l'essence. « Chez nous, il y a des critiques, il y a des déceptions », a reconnu le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel. « On en parle souvent : Northvolt, malgré la [filière] batterie chez nous. Mais on va corriger. » Mercredi, François Legault disait que des députés lui avaient déjà fait des propositions. Une vingtaine d'entre eux en ont préparé à l'occasion d'une rencontre au Lac-Delage fin juin, rencontre rapportée par Cogeco jeudi. C'était à l'initiative de Louis-Charles Thouin, député de Rousseau. Quelques élus comme Yves Montigny (René-Lévesque) et Geneviève Hébert (Saint-François) ont confirmé leur participation à cette rencontre à laquelle le premier ministre n'a pas été invité, mais dont il a été informé. Le temps presse pour opérer de grands changements alors qu'il reste au gouvernement Legault deux sessions parlementaires avant les élections générales de l'automne 2026. C'est sans compter que le conseil des ministres changera de visage, y compris dans les cabinets, avec le remaniement à venir d'ici le début du mois de septembre.


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3 hours ago
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Un jeune meurtrier refuse de témoigner en invoquant le « stress » vécu en prison
Un jeune meurtrier refuse de témoigner en invoquant le « stress » vécu en prison Un jeune meurtrier qui a refusé de témoigner au procès de sa complice en prétextant des trous de mémoire écopera de 15 mois de détention. La défense jette le blâme sur son choc post-traumatique et le « stress intense » causé par son séjour dans une prison pour adultes. « Son intention n'était aucunement d'interférer délibérément pour faire dérailler le procès ou pour aider [Véronique] Manceaux », a fait valoir l'avocate de la défense, Me Sabrina Lapolla, jeudi au palais de justice de Montréal. Ce Montréalais de 21 ans a plaidé coupable jeudi à une rare accusation d'outrage au Tribunal. Il est interdit de l'identifier, puisqu'il avait 17 ans au moment d'assassiner un homme en septembre 2021. Devant la Chambre de la jeunesse, en 2023, il a été condamné à neuf ans de détention pour meurtre au premier degré. Sa victime, Jimmy Méthot, a connu une fin abominable. Quand la victime a tenté de fuir ses bourreaux, l'adolescent l'a rattrapé et lui a donné une raclée. Une complice l'a ensuite poignardé une dizaine de fois en plus de le torturer. L'adolescent et sa bande ont ensuite nettoyé la scène de crime et caché le corps dans un baril dans une maison de l'arrondissement de Lachine à Montréal. (Re)lisez « Meurtre de Jimmy Méthot : Véronique Manceaux coupable de meurtre au premier degré » PHOTO FACEBOOK DE JIMMY MÉTHOT Jimmy Méthot a été tué en septembre 2021 à Montréal. En avril 2024, l'adolescent – alors âgé de 20 ans – témoigne au procès devant jury de sa complice Véronique Manceaux. Il prétend alors ne pas se souvenir d'avoir plaidé coupable deux ans plus tôt. Il ajoute même ne pas connaître le nom de sa victime. PHOTO DÉPOSÉE EN PREUVE Ce pâté au poulet a été donné à Jimmy Méthot comme « dernier repas » avant sa mort. Malgré les avertissements du juge, le jeune tueur refuse de répondre aux questions. Pourtant, il a témoigné à ce sujet à l'enquête préliminaire. Il dit avoir des problèmes de mémoire en raison de médicaments pris des mois plus tôt. Le juge Daniel Royer en a assez et le cite pour outrage au tribunal. Selon la rare jurisprudence en matière d'outrage au tribunal, les peines varient entre un et trois ans d'emprisonnement, alors que le maximum est de cinq ans. Pour justifier cette suggestion commune de 15 mois de détention, la défense a fait état de plusieurs facteurs atténuants, dont le jeune âge de l'accusé et sa reconnaissance de culpabilité. Les parties ont fait valoir que son outrage au Tribunal n'avait eu aucun effet négatif sur le procès, puisque Véronique Manceaux a été reconnue coupable. « Cela a peut-être affecté le résultat », a nuancé le juge Royer. Les avocats de Mme Manceaux ont d'ailleurs fait appel du verdict. Selon son avocate, le jeune meurtrier était dans un état de « stress intense » au moment de témoigner, car sa transition du centre jeunesse à la prison pour adultes de Montréal était très difficile. De plus, il ne prenait plus ses médicaments et souffrait d'anxiété. Selon sa mère, il a même perdu 100 livres. Son avocate, Me Lapolla, a aussi évoqué le choc post-traumatique de l'accusé, sans plus de détails. « Je m'excuse pour mon comportement. Ce n'était pas mon intention. Je comprends que ma conduite a perturbé le procès. Je m'excuse », a-t-il dit par l'entremise de son avocate. Exceptionnellement, deux criminalistes d'expérience, Me Giuseppe Battista et Me Robert Israel, ont agi comme procureurs ad hoc de la Couronne dans ce dossier pour éviter tout conflit d'intérêts pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Le juge Royer a déjà annoncé avoir l'intention de suivre la suggestion commune de peine. Il rendra sa décision le mois prochain. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Tara Kusic, coupable de complicité après les faits Par ailleurs, une troisième personne impliquée dans ce meurtre a plaidé coupable, le mois dernier, a une accusation de complicité après les faits. Tara Kusic a aidé l'adolescent et Véronique Manceaux à se débarrasser du corps de la victime. Les observations sur la peine sont prévues en janvier prochain. (Re)lisez « Meurtre de Jimmy Méthot : Sa copine a nettoyé la scène de crime »


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3 hours ago
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