
Un presbytère aura une nouvelle vie dans Verdun
Des condos dans le presbytère de l'église Notre-Dame-des-Douleurs à Verdun ? Quand le promoteur immobilier Simon Mammone a appris que la fabrique de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Trinité voulait vendre son presbytère – alors que l'église demeure bien vivante –, il a sauté sur l'occasion afin que l'édifice religieux demeure d'« usage public ». Surtout avec un emplacement de rêve dans la rue commerçante Wellington, à la sortie de la station de métro qui a pour nom… De l'Église !
Son offre a été acceptée, et près de trois ans plus tard, la transaction est sur le point de se conclure à la suite d'un changement de zonage.
Des organismes du quartier s'y établiront dans le cadre du projet appelé Presbytère ND7D, dont Sid Lee Architecture signe les plans, et qui comprend un hôtel communautaire. « On veut créer des revenus pour soutenir les organismes », expose Simon Mammone.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Construit en 1906, le presbytère est aujourd'hui au cœur de la vie commerciale de la rue Wellington, à Verdun.
Urbaniste de formation, Simon Mammone est directeur du développement immobilier chez Village urbain, qui mène un projet de cohabitat à Lachine avec des logements « à prix coûtant ». Le projet du presbytère est le premier de L'Échelle, un organisme à but non lucratif qu'il a fondé afin de créer « un portfolio d'immeubles abordables qui contribue à la vie sociale, culturelle et économique » du Grand Montréal.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Le presbytère de l'église Notre-Dame-des-Douleurs à Verdun
Simon Mammone travaille de près avec Julie Lambert, musicienne et directrice générale de l'Harmonie Richelieu Verdun. Ils ont fait connaissance en siégeant à une table de concertation du quartier, où ils ont constaté que plusieurs organismes cherchaient à s'ancrer dans un lieu permanent et à « mutualiser » certains services et ressources.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Le projet ici ? Une terrasse !
« On cherche depuis longtemps un local sur une base régulière, explique Julie Lambert, clarinettiste de formation. On fait du bruit et on a besoin d'un grand espace qui peut réunir 45 musiciens. » Son organisme à but non lucratif a pu utiliser pendant un certain temps des salles prêtées par le centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, mais cette entente a pris fin. Actuellement, l'Harmonie a un bail pour louer le chalet du parc du Quai-de-la-Tortue.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
L'église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs est bien vivante.
Le Pôle communautaire de Verdun
Les organismes impliqués dans la transformation du presbytère ont fondé le Pôle communautaire de Verdun. Il y a six membres fondateurs, dont la Maison des familles, Pause Parents-Enfants et le Camp musical de Verdun. Grâce à une aide financière de la Fondation Lucie et André Chagnon et de la députée Alejandra Zaga Mendez, ils ont pu faire avancer leur projet qui peut bénéficier de la vision de Sid Lee Architecture, firme à laquelle on doit notamment l'hôtel Four Seasons Montréal, souligne Simon Mammone.
La contribution de Sid Lee est essentielle dans l'avancement du projet et la préservation de ce bien communautaire.
Simon Mammone, promoteur du projet Presbytère ND7D
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Julie Lambert dans le sous-sol du presbytère, qui devra être excavé pour accentuer sa hauteur.
Parmi les travaux prévus, l'ajout d'un ascenseur, l'excavation du sous-sol pour accentuer sa hauteur, et l'aménagement d'une terrasse. Des espaces événementiels, culturels et de bureaux seront partagés et loués à prix abordable. L'hôtel communautaire comptera 18 chambres, avec des tarifs préférentiels réservés aux artistes, à certains travailleurs ou peut-être même à des gens du quartier qui ont un petit appartement et qui veulent proposer une chambre à un proche. Une association avec la Croix-Rouge prévoit aussi de l'hébergement d'urgence. À la suite d'inondations, par exemple. Bien entendu, on désire aussi y attirer des touristes.
RENDU 3D FOURNI PAR SID LEE ARCHITECTURE
Rendu 3D du projet avec une vue du presbytère de l'extérieur
Pour la communauté
Lors de notre visite, nous avons pu rencontrer Pierre Rousseau, coordonnateur des finances et de la comptabilité à la fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-la-Trinité. « Pour nous, la vente du presbytère est issue d'une nécessité », a-t-il indiqué.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Pierre Rousseau, coordonnateur des finances et de la comptabilité à la fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-la-Trinité
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Le parvis appartient au presbytère, et fait donc partie du projet du Pôle communautaire de Verdun.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Le presbytère de l'église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a une grande valeur patrimoniale.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE La rue Wellington est piétonne durant l'été.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Des ateliers participatifs ont permis d'établir la vision des espaces partagés (cuisine, salle de bains, vestiaire) et de l'aménagement du garage.
1 /5
L'immeuble, qui accueillait autrefois des prêtres en visite, est devenu trop grand pour les besoins de la fabrique, qui apprécie les valeurs derrière le projet du Pôle communautaire de Verdun. « C'est un beau projet pour l'archevêché, qui souhaite que les locaux servent encore à la communauté. »
L'héritage de Mgr Richard
« Monseigneur Richard est quelqu'un d'important dans la communauté verdunoise », dit Simon Mamnone, alors que nous sommes dans l'ancien bureau du prêtre qui a joué un grand rôle dans le développement de Verdun au début du XXe siècle.
L'ancien nom de l'Harmonie Richelieu Verdun était l'Harmonie Richelieu Mgr Richard, signale d'ailleurs Julie Lambert.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Une peinture représentant le presbytère de l'église Notre-Dame-des-Douleurs
Verdun a beaucoup changé depuis la création de sa première paroisse en 1900, mais aussi au cours des dernières années.
Selon Simon Mammone, dans un contexte de marché immobilier en hausse, l'économie sociale est cruciale afin que des artères commerciales comme Wellington préservent leur ADN local avec des commerces indépendants plutôt que des chaînes. Il faut selon lui développer « du commercial abordable hors marché ».
Dans la notion d'abordabilité, on pense souvent au logement, mais pas souvent aux commerces.
Simon Mammone, promoteur du projet Presbytère ND7D
Lui et les membres fondateurs du Pôle communautaire de Verdun espèrent que la vente du presbytère sera conclue d'ici la fin de l'année à la suite d'une demande de modification de zonage demandée dans le cadre d'un PPCMOI (projet particulier de construction, de modification ou d'occupation d'un immeuble).
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
La transformation du presbytère va permettre de créer des espaces événementiels et culturels des bureaux et un hôtel communautaire qui comptera 18 chambres.
« Est-ce que la Providence a envoyé M. Mammone ? », lance à la blague Pierre Rousseau de la fabrique Notre-Dame-de-la-Trinité, heureux que le presbytère ait une nouvelle vie.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
3 hours ago
- La Presse
Une oasis en ville
La terrasse très végétalisée prolonge l'intérieur de l'unité, surtout que les baies vitrées se glissent dans les murs. Partir d'une grande maison nichée sur un terrain verdoyant pour s'installer en ville implique un changement de vie draconien. Lisa Marois a sauté le pas, en veillant à trouver l'endroit idéal à aménager pour se recréer un espace végétal luxuriant… au cœur d'Habitat 67. Lisa Marois et son conjoint ont longtemps vécu dans les Cantons-de-l'Est. « On a eu une ferme équestre, puis une villa-chapelle sur un terrain de quatre acres dans le village de Bromont, raconte cette dernière. On a décidé de revenir à Montréal pour se rapprocher de nos enfants et parce que ma fille attend un bébé. » PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE On voit le fleuve quand on est sur la terrasse. La végétation plantée dans les bacs adoucit et égaie le béton, omniprésent. Le projet n'était pas évident, car il impliquait de réduire considérablement la surface de leur espace de vie et, surtout, de ses extérieurs. Or, Lisa adore le végétal et l'eau. « On souhaitait être près de la ville et en bordure du Saint-Laurent tout en étant entourés de nature. Ce n'était vraiment pas facile à trouver, surtout qu'on voulait aussi une grande terrasse qui deviendrait une pièce de vie », poursuit la coach de natation et d'aqua-aérobie. Plusieurs points de vue et une immense terrasse Après moult recherches entre L'Île-des-Sœurs et la Cité-du-Havre, Habitat 67 s'est révélé comme une évidence. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Lisa Marois On bénéficie de plein de vues sur le fleuve, la ville, le Vieux-Port de Montréal. C'est un lieu très puissant. Malgré le minimalisme et la brutalité d'Habitat 67, Moshe Safdie a été capable d'amener ses occupants vers la nature en créant une architecture unique. Lisa Marois, propriétaire La grande terrasse d'environ 52 m2 prolonge l'habitation. Elle donne l'impression que l'extérieur entre à l'intérieur, surtout que les baies vitrées disparaissent dans les murs et que Lisa l'a aménagée de manière à favoriser le dépaysement. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Le bois au sol et les sièges colorés (collection Jean-Paul Gaultier de Roche Bobois) accentuent l'effet tropical recherché. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Cet espace est propice à la sieste sous une végétation luxuriante. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE C'est important d'avoir une zone ombragée sur une terrasse grâce à un store, un parasol ou une toile. Il faut juste vérifier ce qui est autorisé auprès de l'immeuble. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Le bois au sol et les sièges colorés (collection Jean-Paul Gaultier de Roche Bobois) accentuent l'effet tropical recherché. 1 /3 Le sol était habillé de dalles de bois usé qu'elle a remplacées par de nouveaux caillebotis en cèdre blanc durable qui rappellent les ponts de bateau. Elle a choisi une collection de sièges modulaires hyper confortables aux motifs à la fois poétiques et sophistiqués de la collection Jean-Paul Gaultier pour Roche Bobois afin de personnaliser son espace. « J'ai toujours trippé sur les créations de Jean-Paul Gaultier parce qu'il utilise des couleurs vibrantes », explique-t-elle. Les imprimés évoquant les Tropiques et le choix de végétaux volumineux plantés dans des bacs ou des pots assurent une ambiance exotique propice au bien-être et au dépaysement. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Un cerceau en acier dans lequel Lisa Marois a suspendu une jardinière fleurie sert d'écran d'intimité. Dans cet endroit patrimonial, les propriétaires doivent respecter certaines normes et la seule autorisation dont a eu besoin Lisa concerne le cerceau en acier (création de François Dufresne, artisan forgeron à Waterloo) qui surplombe un côté du balcon. Il est soudé à une base qui encastre le muret de béton, puisqu'il est interdit d'y visser quoi que ce soit. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Les passants peuvent voir la végétation foisonnante et le cerceau orné de fleurs sur la terrasse de Lisa, mais l'intimité est préservée. Je l'ai créé pour avoir une intimité et en même temps donner une belle vue de l'extérieur. À l'automne, je vais y mettre des chrysanthèmes et en hiver, je pourrai y placer des branches de sapin. J'aime que ce soit luxuriant et faire des changements chaque saison. Je vais d'ailleurs ajouter un foyer. Lisa Marois, propriétaire PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Lisa Marois est très heureuse d'avoir quitté la campagne pour vivre dans Habitat 67. « Pour nous, ici, ça respire ! » Une grande table pour rassembler toute la famille relie un coin lounge-bar à une zone salon. Cette dernière est équipée d'un nouveau store (Auvents multiples), nécessaire pour qu'il y ait de l'ombre sur la terrasse. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Des meubles de salle à dîner élégants favorisent une ambiance agréable. Depuis qu'elle habite ici, Lisa Marois réalise deux de ses rêves : vivre au bord de l'eau et faire du surf en partant de chez elle à pied ! « C'est la meilleure transition qu'on pouvait faire ici, parce qu'on a la terrasse et la nature environnante tout en étant en ville, constate-t-elle. On n'a plus les tracas d'une grosse maison, mais on n'aurait pas été bien dans un penthouse au 30e étage. Ce qui est important, c'est de trouver un endroit qui correspond à nos valeurs. »


La Presse
6 hours ago
- La Presse
La même date d'anniversaire… sur trois générations
Partagez-vous votre date d'anniversaire avec un membre de votre famille proche ? Cette coïncidence cocasse n'a pas forcément de quoi défrayer la chronique… Mais au sein de la famille Lamarche, le fils, le père ET le grand-père sont tous nés un 5 juillet, comme un hasard qui tisse un lien générationnel complémentaire à leurs liens du sang. Le 5 juillet dernier, la femme de Jean-Félix Lamarche l'a réveillé tôt le matin. Ses contractions venaient de commencer. Comme il l'avait prédit à la blague tout au long de la grossesse, le bébé allait bel et bien naître un 5 juillet. Comme lui. Et comme son père. « Dès qu'elle m'a réveillé, je pensais au fait que c'était parfait, raconte le papa (déjà d'un autre enfant), joint au téléphone par La Presse. Même la veille, je me disais que si ça arrivait le lendemain, ce serait vraiment bien. » L'arrivée du petit Nolan était prévue pour le 8. Mais il était tellement prêt à naître le 5 que Jean-Félix a dû assister sa femme lors de l'accouchement, dans leur maison, un quart d'heure avant l'arrivée des ambulanciers. L'hôpital leur avait dit d'attendre un peu. Mais lorsque les contractions se sont rapprochées, il n'était déjà plus temps de prendre la route. « Ma femme m'a dit : non, non, on ne bouge plus d'ici. » Le bébé n'allait pas attendre. « Quand on a appris que ma femme était tombée enceinte en octobre, on se disait que ce serait vraiment drôle qu'il naisse un 5 juillet, se rappelle Jean-Félix. Elle me disait que c'était impossible. Mais même si ça a commencé en blague, plus ça se concrétisait, plus j'espérais. » Ce n'est qu'une date, au fond. Mais Jean-Félix Lamarche, né le 5 juillet à la fin des années 1990, a lui aussi grandi en partageant son anniversaire avec son père, Éric, né le 5 juillet près de 30 ans plus tôt. « J'ai toujours trouvé ça cocasse et je me suis toujours senti privilégié d'avoir ce lien, dit Jean-Félix. J'ai toujours aimé ça : c'était une grosse fête, vraiment plaisante et fun. Je me disais que j'aimerais ça le vivre avec mon enfant. Et mon père va le vivre avec son petit-fils. » PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Les certificats de naissance d'Éric, de Jean-Félix et de Nolan Lamarche Tissés très serré Lors de notre appel, Jean-Félix venait de traverser la rue entre le garage familial de Notre-Dame-de-la-Merci, où il travaille avec son père, et la maison d'Éric Lamarche, qui était en pause dîner. Autre précision : Éric est aussi voisin de Jean-Félix et de sa petite famille de quatre. Le téléphone sur haut-parleur, ils confient tous les deux leurs sentiments face à ce hasard qui traduit bien leur proximité. « Toutes les naissances ont été naturelles », précise d'abord Éric. Jean-Félix était son premier enfant, son premier fils. Au début, on me faisait beaucoup de blagues, on me disait que je n'aurais plus de fête, qu'il y aurait juste celle de mon fils. Mais il s'est avéré que mon plus beau cadeau de fête, c'était lui. Éric Lamarche Le duo, visiblement très proche, a toujours eu des fêtes d'anniversaire communes. « Au début, la fête du papa était plus discrète, on mettait plus d'attention sur la sienne, mais ensuite, ça s'est équilibré », dit Éric Lamarche. Ses parents, des expropriés de Mirabel, se sont installés à Notre-Dame-de-la-Merci lorsque Jean-Félix avait 6 mois. Ils y ont élevé leurs enfants, dont Jean-Félix, qui a récemment acheté la maison familiale, dans laquelle il a grandi. « On ne peut pas souhaiter mieux », dit le père, désormais deux fois grand-père. Maintenant qu'ils sont trois à être fêtés le 5 juillet, la journée sera éventuellement célébrée avec encore plus d'éclat. Chaque année, d'abord, plus discrètement, Jean-Félix et sa femme donneront au petit Nolan des anniversaires en famille, intimes. Puis, la famille élargie sera conviée à « une grosse célébration » pour le fils, le père et le grand-père. « Je me sens privilégié », dit ce dernier. Privilégié de pouvoir célébrer sa famille de cette façon, grâce à cet heureux hasard de dates de naissance communes. Mais surtout, on l'entend dans la façon dont il en parle, privilégié d'avoir auprès de lui cette famille à laquelle il tient plus que tout. « Il y a quelque chose qui me touche et que je trouve beau là-dedans », conclut-il. « Et en prime, on se ressemble comme deux gouttes d'eau. Même le petit nouveau, il a déjà hérité de nos grosses mains ! »


La Presse
7 hours ago
- La Presse
Un homme succombe à ses blessures
(Montréal) Un homme âgé de 22 ans est mort après une agression à l'arme blanche survenue samedi soir dans un parc de l'arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal. La Presse Canadienne Il s'agit du 26e meurtre de l'année sur le territoire du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Deux jeunes hommes de 19 ans ont aussi été blessés à la suite de la même agression armée. L'un d'eux demeurait dans un état critique dimanche matin, tandis que l'autre se trouvait dans un état stable. Les trois victimes ont été blessées au haut du corps par un objet tranchant. Des appels ont été faits au 911 vers 21 h 15 samedi, concernant trois personnes blessées par un objet tranchant, dans un parc situé près de l'intersection de la rue Jules-Poitras et du boulevard Deguire, a indiqué Caroline Chèvrefils, porte-parole du SPVM. Les policiers ont localisé les trois victimes une fois arrivés sur les lieux. Les trois personnes ont ensuite été transportées dans un centre hospitalier. De possibles témoins ont été rencontrés par les policiers, mais aucune arrestation n'a été effectuée en lien avec cette affaire pour le moment. Un périmètre a été érigé pour protéger la scène pour les enquêteurs et les techniciens en identité judiciaire, qui tenteront de faire la lumière sur les circonstances de cet évènement. Les enquêteurs de la section des crimes majeurs du SPVM sont responsables de mener l'enquête.