
Donald Trump impose 30 % de droits de douane à l'Union européenne et accentue la pression
Les Européens et les Mexicains ne sont pas les seules cibles récentes du président américain, qui a envoyé le 9 juillet une série de lettres à six pays, – l'Algérie, le Brunei, l'Irak, la Libye, la Moldavie et les Philippines – pour leur annoncer des droits de douane additionnels s'appliquant à leurs produits entrant aux États-Unis.
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Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Jours fériés supprimés : une « contribution » sera versée par les entreprises, annonce la ministre du Travail
Travailler plus sans gagner plus ? Lors de la présentation de son plan pour le budget 2026 mardi, François Bayrou a proposé la suppression de deux jours fériés , suscitant une levée de boucliers de l'opposition et des organisations syndicales. Mercredi, la ministre du Travail a annoncé que cet effort des travailleurs serait assorti d'une « contribution » versée par les entreprises. « Ce qu'on va demander aux Français, c'est pour deux jours fériés, d'aller travailler », sans être payés « parce qu'ils le sont déjà » et en contrepartie « de la richesse créée, de la production créée par cette journée de travail, les entreprises devront s'acquitter d'une contribution », a déclaré la ministre sur TF1. Selon nos informations, ce serait bien deux jours qui sont actuellement payés mais non travaillés qui pourraient devenir deux jours toujours payés mais travaillés cette fois-ci. Autrement dit, les employés ne toucheront pas plus de salaire, mais ils n'en perdront pas non plus. La nouveauté, c'est que les entreprises pourraient reverser « une contribution » à l'État, sur ce que ces deux jours rapporteront, le taux restant à définir. Astrid Panosyan-Bouvet n'a en effet pas donné de précisions sur la contribution, son entourage a indiqué que « les modalités sont à définir » et qu'il ne s'agira pas nécessairement d'une contribution à hauteur de 0,3 %. La suppression de ces jours fériés sera « applicable à tous », salariés du privé comme agents publics, a encore ajouté le ministère, qui a précisé que François Bayrou était « très ouvert sur les dates ». La veille, plaidant qu'« il faut travailler plus », le Premier ministre avait proposé la suppression de deux jours fériés, citant « comme exemple » le « lundi de Pâques » et le « 8 Mai » . Cette mesure doit dégager « 4,2 milliards » d'euros, selon Matignon. Ces deux journées s'ajouteraient à la conversion depuis 2004 du lundi de Pentecôte en « journée de solidarité », travaillée mais pas payée, assortie d'un prélèvement correspondant à 0,3 % de la masse salariale annuelle pour financer une meilleure prise en charge des personnes âgées ou handicapées. Selon le Premier ministre, la suppression de deux jours fériés « n'est pas du tout la même chose » qu'« une journée de solidarité dont on ne vérifierait pas vraiment si elle est accomplie ou pas, et qui se traduirait uniquement par des prélèvements sur les entreprises ».


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Les syndicats vent debout contre le plan d'économies de François Bayrou, la CGT appelle à la «mobilisation»
Après la présentation des orientations budgétaires du premier ministre mardi, la numéro un de la CGT Sophie Binet pointe du doigt une «cure budgétaire draconienne», quand la CFTC juge que «les efforts ne sont pas partagés et équitables». Vers des manifestations contre le plan de redressement des finances publiques de François Bayrou ? Invitée sur RTL, ce mercredi 16 juillet, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé à la «mobilisation» après les annonces budgétaires du premier ministre mardi. Une «cure budgétaire draconienne», a dénoncé la syndicaliste. «La CGT va tout faire pour empêcher ces régressions sociales, pour empêcher qu'elles rentrent en vigueur», a promis Sophie Binet. «Nous débattrons avec les autres organisations syndicales de la façon d'arriver à mettre en échec le gouvernement», a-t-elle déclaré, appelant «l'ensemble des travailleurs et des travailleuses qui sont choqués par ces annonces» à se mobiliser dès la rentrée. Déjà, dans un communiqué publié mardi soir, la centrale de Montreuil fustigeait «une année noire pour le monde du travail et de nouveaux cadeaux pour les entreprises», et un plan d'économies en forme de «déclaration de guerre aux droits des travailleuses et des travailleurs». Le syndicat s'oppose notamment à la suppression de deux jours fériés, à l'«année blanche» ou encore au déremboursement de certains médicaments. Publicité Vers «une riposte à la hauteur des attaques» «Pour FO, la rigueur et l'austérité c'est non !», a lancé de son côté Force ouvrière dans un communiqué, critiquant des mesures d'économies non chiffrées pour les entreprises et les plus riches. «La facture du quoi qu'il en coûte ne doit pas peser sur les travailleurs», affirme le syndicat, assurant notamment que «les retraites ne contribuent pas au déficit de la France», que «l'assurance maladie est équilibrée» et que la baisse de l'indemnisation de l'assurance-chômage «n'a aucun effet sur le retour à l'emploi». FO promet de solliciter «les autres organisations syndicales pour une riposte à la hauteur des attaques». Invité sur BFM Business mardi soir, le président de la CFTC, Cyril Chabanier, a également critiqué les mesures présentées par François Bayrou. «La CFTC est évidemment consciente qu'il faut réduire la dépense. Mais encore faut-il que les efforts qui soient demandés soient partagés et équitables», a-t-il déclaré, jugeant que «les efforts ne sont pas partagés et équitables», avec «rien qui est demandé sur les entreprises». De son côté, le président de la CFE-CGC, François Hommeril, s'est dit ce mercredi matin sur BFMTV «très en colère» face à un «projet qui consiste à taper sur les salariés, les chômeurs et les malades». «François Bayrou constate une situation économique catastrophique, mais quel est le motif de cette catastrophe ? C'est quand même un peu la politique qui est menée en France depuis 10 ans qui finalement vide les caisses, creuse le trou de la dette sans aucune efficacité économique», a-t-il fustigé. Pour le syndicat Solidaires, «les mesures annoncées sont inacceptables», et «constituent une véritable offensive contre les plus pauvres, les travailleurs et travailleuses, les retraités, et les chômeurs». Il appelle donc «à construire dès à présent les mobilisations à même de nous faire gagner».


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Droits de douane: Trump annonce être parvenu à un accord avec l'Indonésie
L'accord conclu avec l'Indonésie prévoit des droits de douane à 19% pour les produits entrants aux États-Unis, tandis que les produits américains importés sur l'archipel en seront exemptés. L'accord prévoit aussi l'acquisition par l'Indonésie de 50 avions Boeing. Un «supper accord» selon le président américain Donald Trump, qui a annoncé mardi sur son réseau Truth Social être parvenu à un accord commercial avec l'Indonésie. Il pourrait permettre au pays d'Asie du Sud-Est d'éviter de se voir imposer des droits de douane au-delà du plancher de 10% imposé par Washington. «Super accord, pour tous, tout juste obtenu avec l'Indonésie. J'ai négocié directement avec son très respecté président», a dans un premier temps posté Donald Trump, sans donner plus de détails sur la nature de l'accord signé. Publicité Avant de quitter la Maison-Blanche, il a déclaré à la presse que l'archipel allait «donner (aux États-Unis, NDLR) un accès complet» à son marché intérieur, sans le moindre droit de douane, tandis que les produits indonésiens seront taxés à hauteur de 19% en entrant aux États-Unis. Donald Trump a également souligné l'importance du cuivre produit par l'Indonésie, alors que le président américain veut mettre en place des droits de douane sectoriels sur ce métal. Dans un nouveau message publié plus tard sur Truth Social, le président américain a précisé que l'accord prévoit notamment l'acquisition par l'Indonésie de cinquante avions du constructeur américain Boeing, notamment «beaucoup» de 777, le gros-porteur bicouloir de l'avionneur. L'Indonésie s'était engagée le 8 juillet à importer davantage de produits agricoles et de pétrole américains, afin de chercher à amadouer Washington en vue d'éviter une hausse trop brutale des droits de douane appliqués à ses produits. Donald Trump avait en effet menacé Jakarta d'imposer une surtaxe douanière de 32% si aucun accord commercial n'était signé avant le 1er août. Le ministre indonésien de l'Économie Arlangga Hartarto s'était rendu à Washington pour négocier l'accord début juillet, annonçant dans la foulée l'achat de produits agricoles et de pétrole américains, sans préciser le montant de ces achats. Il a cependant indiqué que les entreprises indonésiennes s'engageraient à dépenser au total 34 milliards de dollars. L'Indonésie et l'Europe se rapprochent Selon des chiffres officiels américains, les États-Unis ont enregistré en 2024 un déficit commercial de 17,9 milliards de dollars (16,2 milliards d'euros) avec l'Indonésie, en hausse de 5,4% par rapport à 2023. Le président américain avait annoncé ses droits de douane dits «réciproques» début avril, avant d'en mettre en pause une partie, ne maintenant qu'un taux plancher de 10%. Il avait alors annoncé vouloir obtenir plusieurs dizaines d'accords commerciaux durant la durée de la pause, de 90 jours, qui a été prolongée jusqu'au 1er août. Mais jusqu'ici, seulement deux accords, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, avaient été annoncés, alors que la Maison-Blanche avait assuré être en capacité d'en signer jusqu'à 90. Une vingtaine de pays ont reçu depuis début juillet une lettre de la Maison-Blanche leur annonçant l'imposition de droits de douane compris entre 20 et 40% pour la majorité des pays et même 50% pour les produits brésiliens. Ces surtaxes seront appliquées au 1er août. Publicité L'Indonésie a également signé dimanche un «accord politique» avec l'Union européenne (UE), qui vise à assouplir les barrières commerciales, conclusion de négociations entamées en 2016 avec pour objectif d'augmenter les échanges commerciaux et les investissements de part et d'autre. «Il y a beaucoup de potentiel inexploité dans notre relation commerciale. Et c'est pourquoi cet accord arrive au bon moment, car le nouvel accord ouvrira de nouveaux marchés», avait souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le président indonésien Prabowo Subiento, en visite à Bruxelles pour la signature de l'accord, l'avait de son côté qualifié de «percée», «après 10 ans de négociations».