
Côte d'Azur : pourquoi il sera impossible de visiter ce monument adoré des touristes cet été
Ceux qui espéraient la redécouvrir cet été devront patienter encore jusqu'à l'automne. Les travaux de restauration de l'abbaye de Lérins, cette tour monastère qui domine l'île Saint-Honorat, au large de Cannes, ne sont pas encore achevés. Ils ont démarré voilà plus de cinq ans pour redonner tout son éclat à ce bâtiment emblématique des îles de Lérins, utilisé comme monastère jusqu'en 1788, et classée « monument historique » en 1840 par Prosper Mérimée. Un aperçu quasi finalisé sera néanmoins déjà possible à l'occasion des journées du patrimoine, les 20 et 21 septembre 2025.
« Aujourd'hui, le vaste chantier touche à sa fin. Suite à des retards de fabrication, nous attendons encore quelques éléments pour les fenêtres ou l'éclairage, celui-ci ayant été revu en cours de route afin d'être plus architectural», explique Iva Zunjic, chargée de mission patrimoine.
Publicité
Fouilles archéologiques
«Nous avions déjà enregistré du retard avec la pandémie, puis les problèmes d'approvisionnement liés aux différents conflits mondiaux. Sans compter les rénovations et événements imprévus, à l'image des fouilles archéologiques inédites entreprises dans les caves. Mais celles-ci vont être utiles en termes de datation, les résultats promettent d'être très intéressants ! »
Situées au rez-de-chaussée, ces caves jamais ouvertes au public auparavant seront parmi les grandes nouveautés de cette restauration. Le second niveau s'annonce également prometteur, avec le réaménagement de la chapelle Sainte-Croix, «endormie» depuis le XVIIIe siècle alors qu'elle était auparavant le lieu de culte principal, abritant les reliques de Saint Honorat. Elle retrouve aujourd'hui sa vocation liturgique, dans un décor sobre et contemporain, conforme à l'esprit des moines cisterciens qui occupent l'île de nos jours. L'artiste plasticienne Vera Molnár aura eu le temps d'en concevoir les cartons des vitraux, ainsi qu'une tapisserie, avant son décès en 2023.
Enfin, clou du spectacle à venir, le point de vue au sommet de cette tour. Les terrasses ont été entièrement rénovées et protégées de nouveaux garde-corps.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
24 minutes ago
- L'Équipe
« C'est la première fois que je remets le costume des JO » : les Bleus du volley décorés à l'Elysée un an après leur deuxième titre olympique
En préparation pour la suite de la Ligue des nations (16-20 juillet), l'équipe de France de volley, championne olympique, a ressorti les costumes de la cérémonie d'ouverture des Jeux pour un crochet par l'Elysée. Ils ont été décorés et félicités par Emmanuel Macron, onze mois après leur médaille d'or à Paris. « Quand le président aura terminé son discours, je vais vous inviter à me suivre en file indienne ». Si le chemin des podiums internationaux n'a plus de secret pour les Bleus du volley, le podium de l'Elysée valait bien un briefing des responsables du protocole lundi. Près d'un an après avoir cassé les compteurs de décibels dans l'Arena Paris Sud en finale olympique (3-0 contre la Pologne), l'équipe dirigée par Andrea Giani a quitté Tours et son stage de préparation pour une fin d'après-midi sous les dorures du palais présidentiel. Earvin Ngapeth et ses onze coéquipiers - Quentin Jouffroy, en rééducation à Capbreton (genou), était absent - étaient attendus par Emmanuel Macron, décorations en main, pour saluer leur deuxième titre olympique consécutif. Une session de rattrapage puisqu'ils étaient tous retenus par leurs clubs - sauf Trévor Clévenot - lors de la parade olympique et paralympique le 14 septembre dernier. Pour le dress code, pas besoin de retourner son dressing : le costume bleu roi de la cérémonie d'ouverture sur la Seine attendait son heure. « Ça fait du bien de le mettre sans être mouillé », glissait le réceptionneur-attaquant Yacine Louati en souvenir des trombes d'eau reçues lors du défilé en bateau-mouche amélioré. « C'est la première fois que je le remets, complète le central Barthélémy Chinenyeze. Quand on s'est préparés, on s'est dit que ça rappelait la cérémonie d'ouverture, qu'on repartait tous ensemble comme on était partis en mission à Paris. » Des mots pour chaque champion olympique Souvent potaches, les champions olympiques sont restés sages à l'Elysée. « C'est trop sérieux, tout est carré, il y a les familles, les dirigeants », confiait Chinenyeze. Assis au premier rang devant l'estrade, les douze volleyeurs ont été salués par le président dans un discours d'une vingtaine de minutes avec un préambule sur leur « génération soudée » qui a « crevé le plafond du volley français en mettant fin à 67 ans sans trophée majeur (avec l'Euro et la Ligue des nations 2015). Une incroyable séquence de victoires qui a culminé à Paris 2024. » Après la causerie collective, Emmanuel Macron est entré dans le détail avec des mots pour chaque médaillé d'or. Le pointu et benjamin Théo Faure, « la force tranquille », pour commencer. Puis le réceptionneur-attaquant star Earvin Ngapeth, « enfant terrible mais terriblement doué ». Un hommage ensuite au passeur Antoine Brizard et sa « technique signature : votre 'quéquette' (balle première main) qui a foudroyé les Russes (à 13-12 dans le tie-break en finale olympique 2021). » Dans le lot, quelques références à l'humour potache dans le vestiaire des Bleus. Au sujet du libéro Jenia Grebennikov ? « Avec vos origines kazakhes, on vous surnomme donc... l'Ouzbek. » Une bulle d'air avant la suite de la préparation Dernier récipiendaire des mots présidentiels, le 13e homme à Paris, Timothée Carle : « joker, mais bien plus que ça ». Privé de médaille puisqu'il n'était pas entré en jeu de la compétition, le réceptionneur-attaquant n'a pas reçu de décoration, tout comme Clévenot, déjà décoré le 14 septembre dernier lors de la parade. Faure (absent en 2021) et Ngapeth (*) ont été faits chevaliers de la Légion d'honneur. Le reste de l'escouade, déjà décoré du même titre après Tokyo, a reçu les insignes d'officier de l'Ordre national du mérite. « J'ai été quatre fois au palais du président italien, après mes trois titres mondiaux et une médaille olympique. C'est spécial d'être dans la même situation dans un autre pays », observait en arrière-plan Andrea Giani. Magnanime, le sélectionneur a prévu une reprise en douceur mardi matin avec une séance de musculation. « Ça nous a fait une belle coupure de quitter le stage, de venir ici se rappeler les moments extraordinaires qu'on a vécus », approuve Louati. Avec la fin de la Ligue des nations (16-20 juillet à Gdansk puis Final 8 du 30 juillet au 3 août en Chine) et le Mondial (12-28 septembre) à l'horizon, les costumes vont vite retrouver leurs cintres. « Est-ce que je vais le remettre pour des soirées ? Je trouve que ça lui enlèverait de la valeur, se marre Chinenyeze. Peut-être qu'un jour, si je suis invité quelque part... genre la Maison-Blanche. » Pas prévu au programme, à moins peut-être de signer un fabuleux triplé olympique à Los Angeles en 2028.


Le HuffPost France
35 minutes ago
- Le HuffPost France
Mort d'Olivier Marleix : que se passe-t-il lorsqu'un député décède en cours de mandat ?
POLITIQUE - Le choc et la stupeur dans la sphère politique après la mort du député Olivier Marleix. L'ex-patron des députés LR et élu d'Eure-et-Loir, a été retrouvé sans vie chez lui ce lundi 7 juillet. Selon des premières constatations, il aurait mis fin à ses jours. gé de 54 ans, le fils de l'ancien ministre Alain Marleix venait d'être nommé par Bruno Retailleau pour préparer les élections municipales de mars 2026. Ce n'est pas la première fois qu'un député décède en cours de mandat et tout est déjà prévu pour la suite à l'Assemblée nationale. Le HuffPost fait le point. Lorsqu'un député est élu, il est également choisi avec son suppléant. C'est cette personne qui doit prendre le relais… dans certains cas. En l'occurrence lors du décès du titulaire, l'article LO 176 du code électoral, prévoit que le suppléant entre immédiatement en fonction. Il devient ainsi député jusqu'à la fin de la législature en cours. Christelle Minard propulsée d'office à l'Assemblée Ce passage de flambeau ne se fait pas systématiquement en cas de départ du député. S'il démissionne, cela entraînera une élection législative partielle, uniquement dans la circonscription concernée, dans les trois mois. Sauf si la démission intervient douze mois avant la fin de mandature des députés. Pour le Code électoral, seules les situations suivantes entraînent un remplacement immédiat par le suppléant : une nomination à une fonction gouvernementale, au Conseil constitutionnel ou une mission temporaire dont la durée excède six mois. Et donc, le décès du titulaire. « Les députés dont le siège devient vacant pour cause de décès, d'acceptation des fonctions de membre du Conseil constitutionnel ou de Défenseur des droits ou de prolongation au-delà du délai de six mois d'une mission temporaire confiée par le Gouvernement sont remplacés jusqu'au renouvellement de l'Assemblée nationale par les personnes élues en même temps qu'eux à cet effet. », Article LO 176 du code électoral. Avec la disparition d'Olivier Marleix, c'est ainsi sa suppléante, Christelle Minard, qui est entrée immédiatement en fonction en tant que députée d'Eure-et-Loir (2e circonscription) ce 7 juillet. L'effet est immédiat puisqu'elle doit désormais siéger à l'Assemblée nationale, intégrer ses commissions et participer aux travaux parlementaires jusqu'à la fin du mandat. Endosser le rôle et continuer la mission Depuis le début des années 2000, plusieurs députés sont morts en cours de mandat avant d'être remplacés par leur suppléant. C'est notamment le cas d'Henri Emmanuelli (PS), ancien président de l'Assemblée nationale et député de la 3ᵉ circonscription des Landes. Décédé le 21 mars 2017, c'est sa suppléante, Monique Lubin, qui lui a succédé. Idem pour Sophie Dessus (PS), députée de la Corrèze, décédée en mars 2016 et remplacée par son suppléant Alain Ballay, vice-président du conseil général de la Corrèze. Patrick Roy (PS), député du Nord, mort en mai 2011, a été remplacé par sa suppléante Marie-Claude Marchand. En 2008, le 17 novembre, le député UMP de la 9e circonscription de Moselle et ancien maire de Thionville, Jean-Marie Demange, s'est suicidé après avoir tué son ancienne maîtresse. Il a été remplacé à l'Assemblée nationale par sa suppléante, Anne Grommerch, qui est devenue aussi maire de Thionville en 2015. Enfin, dernier en date, Jean-François Cesarini député LREM de la première circonscription du Vaucluse, décédé le 29 mars 2020 des suites d'un cancer, a été remplacé par sa suppléante Souad Zitouni.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« J'ai des frissons » : quand les Bleus du volley, double champions olympiques, sont décorés à l'Élysée
Les téléphones portables sont brandis à bout de bras par les proches présents dans la salle. Tout le monde veut garder un souvenir de cet instant, de ce moment si prestigieux. Unique ! Onze mois après le sacre aux Jeux de Paris , les Bleus du volley étaient de retour dans la capitale ce lundi 7 juillet. Pas sous les tôles de la Paris Sud Arena de la Porte de Versailles, où ils ont fait vibrer les foules l'été dernier, mais dans la salle des fêtes du Palais de l'Élysée, où le Président de la République Emmanuel Macron leur a remis les insignes de Chevaliers de la Légion d'honneur (pour Earvin Ngapeth et Théo Faure) et d'officiers de l'Ordre du Mérite pour les autres. Après l'or olympique, les ors de la République ! « C'est fou de venir dans un tel lieu que tu ne le vois normalement que dans des documentaires, des films ou des séries, souffle Barthélémy Chinenyeze. Tout est impressionnant, le début de la rue qui est fermée, les salons, l'entrée où sont passées tellement de personnalités… J'ai des frissons. On n'avait pas pu venir il y a trois ans après l'or à Tokyo ( ils avaient été décorés lors d'une cérémonie plus confidentielle à Montpellier ). On se sent privilégiés car il n'y a que le volley qui est représenté… » Un « moment particulier », un « endroit incroyable » pour les joueurs qui le découvrent tous pour la première fois et qui s'offrent une petite parenthèse pendant leur saison de VNL (Ligue des nations de volley). La date, calée depuis plusieurs semaines, n'a d'ailleurs pas été choisie par hasard. « On est actuellement tous en stage à Tours donc c'était plus simple d'organiser cette cérémonie à ce moment », explique Yacine Louati. Si en septembre dernier, seul Trévor Clévenot avait pu se libérer pour participer à la Parade des champions sur les Champs-Élysées et recevoir sa « décoration » au pied de l'Arc de Triomphe - les autres étant déjà retournés dans leurs clubs aux quatre coins de l'Europe -, cette fois seul Quentin « Boubou » Jeoffroy, en pleine rééducation après une blessure à un genou, manquait à l'appel. Pour l'occasion tous avaient revêtu leurs costumes de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris. « Ça fait bizarre de ressortir le costume, reconnaît Louati. La dernière fois il était tout mouillé. On attendait ce moment pour le ressortir, ça ravive des souvenirs… » Le sélectionneur Andrea Giani, qui avait déjà eu les honneurs de la République italienne en tant que joueur de la Squadra Azzurra avec laquelle il avait décroché trois titres de champion du monde de suite dans les années 1990, savoure. « C'est la même émotion sauf que j'étais jeune, là j'ai 55 ans. C'est incroyable d'être là, c'est spécial pour l'équipe, je suis content pour les joueurs. C'est une reconnaissance de ce qu'ils ont réussi. » Sagement alignés au premier rang, en fonction des décorations et en ordre alphabétique, ces « messieurs les champions » écoutent attentivement Emmanuel Macron, debout face eux derrière un pupitre, les présenter un par un. Le premier à recevoir cet honneur est Théo Faure, « la force tranquille ». Puis vient le tour d'Earvin Ngapeth, « l'enfant terrible de l'équipe et terriblement doué ». Le MVP des finales aux Jeux de Tokyo et de Paris n'avait pas pu recevoir sa distinction en 2021 en raison d'une affaire extra-sportive. Il est donc le seul double champion olympique à recevoir l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur. Les autres recevant le grade d'officier de l'Ordre du mérite. Au moment de la présentation d'Antoine Brizard, Emmanuel Macron hésite, sourit, puis évoque le « geste signature » du passeur. La fameuse « quéquette » (ou première main) que Brizard avait notamment utilisé lors de la finale des Jeux de Tokyo. Les douze joueurs présents auront droit à leur petite présentation personnalisée, bourrée d'anecdotes provoquant des sourires dans l'assistance. Chaque décoré avait droit à un maximum de sept invités. À l'issue de ce discours, les joueurs ont été invités à monter sur l'estrade pour recevoir leur distinction. « C'est fou je pensais qu'il fallait faire des trucs extraordinaires pour mériter cet honneur mais ça montre qu'on a bien représenté la France », apprécie Yacine « the artist » Louati. Déjà décoré lors de la Parade mais invité, Trévor Clévenot reste cette fois à sa place. À ses côtés Timothée Carle, « last but not least », le « joker », le 13e joueur et remplaçant aux Jeux de Paris ne reçoit pas de distinction mais les félicitations et remerciements du président. Il se pourrait qu'il soit décoré prochainement. « On y travaille », sourit l'un des nouveaux officiers de l'Ordre du Mérite. Après la cérémonie le capitaine Benjamin Toniutti a remis un ballon dédicacé par toute l'équipe au président de la République. « Ce n'était pas une simple cérémonie où on remet une médaille, on a tous eu droit à un mot de la part du président, c'est assez impressionnant quand on le regarde dans les yeux », confie le « colosse » Nicolas Le Goff. LES DECORES Chevalier de la Légion d'honneur : Théo Faure, Quentin Jouffroy, Earvin Ngapeth. Officier de l'Ordre du Mérite : Antoine Brizard, Barthélémy Chinenyeze, Trévor Clévenot, Jenia Grebennikov, Nicolas Le Goff, Yacine Louati, Jean Patry, Kévin Tillie, Benjamin Toniutti.