
Les Alouettes en quête d'un petit miracle
Il ne faut pas paniquer, a rappelé mardi le directeur général des Alouettes Danny Maciocia concernant la situation de son équipe. Malgré trois défaites consécutives, une liste des blessés qui s'allonge et l'utilisation d'un quatrième quart-arrière en 10 matchs, l'équipe préfère rester optimiste. Même si, dans les faits, tout joue contre elle.
Dans la riche et glorieuse histoire du football, combien d'équipes ont connu du succès en l'absence du quart-arrière partant, des deux premiers receveurs de passe, du porteur de ballon principal, du joueur de centre, du retourneur de botté et du meilleur joueur dans le champ-arrière ?
Pas beaucoup.
Personne chez des Alouettes ne veut trouver d'excuses. Les blessures font partie de ce sport. Néanmoins, le sort semble s'acharner sur les Montréalais. Lors de leur dernier match, à Vancouver, 10 des 24 joueurs ayant participé au match d'ouverture manquaient à l'appel.
PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Danny Maciocia
À un moment, nous avons eu 82 joueurs dans le vestiaire. Là, nous sommes 73. Et il y en a 65 qui ont joué au moins un match. […] Sur les 73, il y en a 8 qui n'étaient même pas au camp d'entraînement. C'est toute une expérience. Il y a de l'adversité.
Danny Maciocia, DG des Alouettes
Le directeur général préfère tout de même voir le verre à moitié plein. Mine de rien, les Alouettes ne sont qu'à une victoire des Tiger-Cats de Hamilton et du premier rang de la division Est. En plus, après le match de jeudi contre les Blue Bombers de Winnipeg, les Alouettes profiteront d'une semaine de congé. Il y aura donc 15 jours d'écart entre les deux prochaines parties.
Une trêve qui arrive au bon moment, croit le secondeur Geoffrey Cantin-Arku. « Plus de joueurs ont plus de jeux, dont moi. Il faut que je joue plus sur les unités spéciales. On est plus fatigués. Ce ne sont pas des excuses, mais c'est une réalité. »
Ces deux semaines sans action pourraient permettre à des joueurs comme Tyson Philpot, Sean Thomas-Erlington et Marc-Antoine Dequoy, qui se sont entraînés modérément, de revenir au jeu au retour de la pause.
Place à Morgan
PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
James Morgan
Avant l'entraînement, les Alouettes ont annoncé que le quart-arrière Caleb Evans ne jouera plus cette saison. Partant lors de la dernière rencontre, Evans a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou droit contre les Lions. James Morgan a complété la rencontre. C'est aussi lui qui obtiendra le départ contre les Bombers, troisièmes dans l'Ouest.
Comme c'est le cas après chaque entraînement, le quart-arrière de 28 ans est resté 30 minutes de plus sur le terrain après le départ de ses coéquipiers pour lancer davantage de ballons.
« C'est une belle occasion à saisir, a précisé celui qui s'exprime avec une voix aussi portante que celle de Guy Nadon sur les planches. La meilleure manière d'approcher la situation est de ne rien changer à ta routine habituelle. »
Lors du dernier match, Morgan a complété 20 de ses 33 passes pour 211 verges, un touché et une interception. « Vous voyez son physique, vous voyez son bras, mais vous ne voyez pas sa préparation, a rappelé l'entraîneur-chef Jason Maas. Il est entré dans le match en n'ayant pris aucune répétition avec la première équipe à l'entraînement en 10 semaines et il connaissait le plan de match. Il l'a appliqué au mieux de ses capacités. »
Sélectionné par les Jets de New York en quatrième ronde du repêchage de la NFL en 2020, l'Américain a fait partie d'une cuvée exceptionnelle. Joe Burrow, Tua Tagovailoa, Justin Herbert, Jordan Love et Jalen Hurts ont été choisis avant lui.
L'ancien de l'université Florida International a ensuite tenté sa chance avec cinq autres formations de la NFL, sans succès. Il s'est ensuite tourné vers la United States Football League (USFL) avant de s'entendre avec les Alouettes en janvier 2024. Jeudi, il aura enfin la chance de briller.
« C'est ce qui est particulier avec le fait d'être un athlète professionnel. Tu ne sais jamais. Tu te prépares pour quelque chose qui demeure conditionnel. Soit, tu joues ou soit, tu ne joues pas. Alors, pour moi, c'était un peu surréel de jouer lors du dernier match, parce que ça fait longtemps que j'attends. »
Retrouver le chemin de la victoire
Morgan ne croyait pas obtenir de départs cette saison. Mais depuis le premier match, Davis Alexander (ischiojambier), McLeod Bethel-Thompson (coude) et Caleb Evans (genou) se sont tous blessés. Cette suite d'évènements prouve que la qualité de la profondeur d'une équipe importe er qu'être patient en vaut parfois la chandelle.
« On doit toujours se concentrer sur le moment présent et jamais sur le futur ni le passé. C'est ce qui est le plus difficile. Il ne faut pas avoir de regret. Ça a été le plus gros défi pour moi. De constamment me demander ce que je peux faire pour m'améliorer et penser seulement une journée à la fois », a ajouté Morgan.
Pour retrouver le chemin de la victoire, Maciocia est d'avis que l'attaque, comme la défense, devra offrir un meilleur rendement. L'équipe a offert plus de 400 verges d'attaque à ses adversaires deux fois au cours des trois dernières rencontres.
« On passe trop de temps sur le terrain [en défense]. Trop souvent, en attaque, on sort du terrain après deux essais. Il faut ses séquences de six, sept, huit, neuf jeux. Il faut aller chercher des verges et des touchés. […] Il faut être plus productif et je pense que ça aidera notre équipe défensive. »
Pour Cantin-Arku, le fait que certains joueurs soient obligés d'évoluer à de nouvelles positions explique une partie des insuccès de l'équipe. Avec le roulement actuel de l'effectif, difficile de trouver ses repères rapidement. « La communication est plus difficile. On ne joue pas selon nos standards. Les gars sont plus fatigués, il y a moins d'effort au ballon. Mais je suis confiant qu'après la pluie, on reverra le soleil bientôt », a-t-il conclu, tel un Gaston Miron des temps modernes.
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2 hours ago
- La Presse
Steven Stamkos a mis du temps à trouver ses repères
(Québec) Apprivoiser un nouvel environnement au moins une fois dans sa carrière – et bien davantage pour certains – est une inévitable réalité du hockey professionnel. Ce n'est facile pour personne, que l'on fasse ses débuts dans la LNH ou que l'on ait plus de 1000 matchs d'expérience… à plus forte raison si ceux-ci ont été disputés avec une seule formation. La dégringolade des Predators de Nashville, la saison dernière, a été largement documentée. Jonathan Marchessault a justement confié, au cours des derniers jours, que son club ne peut virtuellement que s'améliorer à compter d'octobre prochain. Mais les enjeux d'adaptation, pour plusieurs, ont largement excédé les limites de la patinoire. Steven Stamkos est du nombre. Vu sa personnalité, et avec 17 saisons derrière la cravate, ce n'est pas lui qui va s'apitoyer sur son malheur. Mais il ne cache pas que de trouver ses repères à Nashville n'a pas été de tout repos. Le tumulte a commencé, pour lui, à la fin du mois de juin 2024, lorsqu'il est devenu clair que son règne arrivait à sa fin chez le Lightning de Tampa Bay, organisation dont il avait été le capitaine pendant plus d'une décennie et avec laquelle il a soulevé la Coupe Stanley à deux reprises. Il a ainsi pu mesurer pour la première fois, à 34 ans, à quel point l'ouverture du marché des joueurs autonomes, le 1er juillet, « ça va vite ». « Tu n'as pas beaucoup de temps parce que les équipes ont besoin d'une réponse », a-t-il raconté jeudi dernier, en marge du Pro-Am Sun Life, match caritatif présenté au Centre Vidéotron de Québec. Roman Josi et lui y ont accompagné leur coéquipier Jonathan Marchessault, l'un des principaux ambassadeurs de l'évènement. « Tu choisis une équipe, et là, tu constates que tu dois recommencer à zéro », a poursuivi le vétéran. J'ai pris l'habitude de dire que je suis passé d'une situation où j'avais toutes les réponses à une situation où, soudain, je n'avais que des questions. Steven Stamkos Il redoutait que l'intégration à un nouveau milieu soit difficile pour sa femme et leurs trois jeunes enfants ; il a plutôt été « agréablement surpris » de la manière dont les choses se sont déroulées pour eux. « C'est une belle ville où habiter, les écoles sont bonnes, le sport est bien organisé pour les enfants… Je m'attendais à ce que le hockey soit facile pour moi et à ce que le reste soit plus difficile pour eux, et c'est l'inverse qui est arrivé », a noté Stamkos en souriant, référence à la saison de misère que les Predators ont connue – fiche de 30-44-8 bonne pour 68 points, au 30e rang du classement général. Cet été, tout est plus facile, a-t-il constaté. L'école étant déjà recommencée au Tennessee, la routine familiale a repris son cours. Il ne reste plus qu'à espérer que cette légèreté se transpose sur la glace pour les Preds. Ça ne peut, d'une certaine manière, pas être pire. Leadership Être le dernier arrivé, disions-nous, n'est facile pour personne. Pas même quand on s'appelle Steven Stamkos, futur membre du Temple de la renommée du hockey qui était l'incarnation même du leadership à Tampa. PHOTO GEORGE WALKER IV, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Steven Stamkos a récolté 53 points en 82 matchs la saison dernière. À son entrée dans le vestiaire, à Nashville, il a rapidement constaté qu'il n'arrivait pas avec l'aura d'un vieux sage. Du moins pas sur-le-champ. Trois joueurs (Gustav Nyquist, Luke Schenn et Roman Josi) étaient légèrement plus vieux que lui. D'autres, comme Ryan O'Reilly, avaient eux aussi vu neiger. Même Filip Forsberg et Colton Sissons, à « seulement » 30 ans, traînaient chacun une décennie d'expérience dans la ville du country. « C'était délicat, a admis Stamkos. À Tampa, je connaissais par cœur tous les joueurs, comment ils répondaient aux différentes tactiques de leadership… Lire la pièce prend du temps. Tu ne veux piler sur les pieds de personne, surtout avec autant de vétérans établis. Ça n'arrive pas du jour au lendemain. Ce sera déjà bien mieux cette saison. » On comprend que le numéro 91 a fait quelque chose de bien. Jonathan Marchessault, qui le connaissait depuis longtemps pour l'avoir croisé à Tampa il y a une dizaine d'années, a vanté la « prestance » et l'« humilité » de son coéquipier. « Il est toujours calme, alors quand il parle, on l'écoute », a précisé le Québécois. Des gars comme lui sont capables de transposer [ce qu'ils disent] sur la glace. C'est rare. On est chanceux de l'avoir. Jonathan Marchessault, au sujet de Steven Stamkos Pour les Predators, il ne reste plus, justement, qu'à reproduire cet équilibre sur la surface de jeu. Stamkos, comme à peu près toute la formation, a vu sa production habituelle chuter en 2024-2025 ; ses 53 points en 82 matchs ont constitué sa pire récolte en carrière à l'exception de sa saison recrue. Et son différentiel de -36 a été l'un des pires de la LNH. Ces difficultés lui ont peut-être bien coûté une place dans l'équipe olympique ; en effet, il ne fait pas partie des 26 attaquants invités au camp d'évaluation estival de Hockey Canada, qui aura lieu à Calgary à la fin du mois d'août. Même s'il ne l'exprime pas comme tel, on sent dans sa voix une compréhensible déception. Il avait, après tout, marqué 40 buts et amassé 81 points en 2023-2024. Or, « il y a tellement de bons joueurs disponibles », a-t-il relativisé. Un début de saison fracassant ferait-il changer les choses ? Peut-être, peut-être pas. « Tout ce qu'on peut espérer, année olympique ou pas, c'est de bien jouer, a soufflé Stamkos. Si ça attire l'attention [de l'équipe canadienne], c'est un bonus. Mais je veux connaître un bon départ et me concentrer sur ce qu'on peut faire à Nashville. Le reste ira de soi. Je n'ai pas de contrôle là-dessus. »


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16 hours ago
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Le quart Caleb Evans a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou droit et qu'il ratera le reste de la saison. Il ne faut pas paniquer, a rappelé mardi le directeur général des Alouettes Danny Maciocia concernant la situation de son équipe. Malgré trois défaites consécutives, une liste des blessés qui s'allonge et l'utilisation d'un quatrième quart-arrière en 10 matchs, l'équipe préfère rester optimiste. Même si, dans les faits, tout joue contre elle. Dans la riche et glorieuse histoire du football, combien d'équipes ont connu du succès en l'absence du quart-arrière partant, des deux premiers receveurs de passe, du porteur de ballon principal, du joueur de centre, du retourneur de botté et du meilleur joueur dans le champ-arrière ? Pas beaucoup. Personne chez des Alouettes ne veut trouver d'excuses. Les blessures font partie de ce sport. Néanmoins, le sort semble s'acharner sur les Montréalais. Lors de leur dernier match, à Vancouver, 10 des 24 joueurs ayant participé au match d'ouverture manquaient à l'appel. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Danny Maciocia À un moment, nous avons eu 82 joueurs dans le vestiaire. Là, nous sommes 73. Et il y en a 65 qui ont joué au moins un match. […] Sur les 73, il y en a 8 qui n'étaient même pas au camp d'entraînement. C'est toute une expérience. Il y a de l'adversité. Danny Maciocia, DG des Alouettes Le directeur général préfère tout de même voir le verre à moitié plein. Mine de rien, les Alouettes ne sont qu'à une victoire des Tiger-Cats de Hamilton et du premier rang de la division Est. En plus, après le match de jeudi contre les Blue Bombers de Winnipeg, les Alouettes profiteront d'une semaine de congé. Il y aura donc 15 jours d'écart entre les deux prochaines parties. Une trêve qui arrive au bon moment, croit le secondeur Geoffrey Cantin-Arku. « Plus de joueurs ont plus de jeux, dont moi. Il faut que je joue plus sur les unités spéciales. On est plus fatigués. Ce ne sont pas des excuses, mais c'est une réalité. » Ces deux semaines sans action pourraient permettre à des joueurs comme Tyson Philpot, Sean Thomas-Erlington et Marc-Antoine Dequoy, qui se sont entraînés modérément, de revenir au jeu au retour de la pause. Place à Morgan PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE James Morgan Avant l'entraînement, les Alouettes ont annoncé que le quart-arrière Caleb Evans ne jouera plus cette saison. Partant lors de la dernière rencontre, Evans a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou droit contre les Lions. James Morgan a complété la rencontre. C'est aussi lui qui obtiendra le départ contre les Bombers, troisièmes dans l'Ouest. Comme c'est le cas après chaque entraînement, le quart-arrière de 28 ans est resté 30 minutes de plus sur le terrain après le départ de ses coéquipiers pour lancer davantage de ballons. « C'est une belle occasion à saisir, a précisé celui qui s'exprime avec une voix aussi portante que celle de Guy Nadon sur les planches. La meilleure manière d'approcher la situation est de ne rien changer à ta routine habituelle. » Lors du dernier match, Morgan a complété 20 de ses 33 passes pour 211 verges, un touché et une interception. « Vous voyez son physique, vous voyez son bras, mais vous ne voyez pas sa préparation, a rappelé l'entraîneur-chef Jason Maas. Il est entré dans le match en n'ayant pris aucune répétition avec la première équipe à l'entraînement en 10 semaines et il connaissait le plan de match. Il l'a appliqué au mieux de ses capacités. » Sélectionné par les Jets de New York en quatrième ronde du repêchage de la NFL en 2020, l'Américain a fait partie d'une cuvée exceptionnelle. Joe Burrow, Tua Tagovailoa, Justin Herbert, Jordan Love et Jalen Hurts ont été choisis avant lui. L'ancien de l'université Florida International a ensuite tenté sa chance avec cinq autres formations de la NFL, sans succès. Il s'est ensuite tourné vers la United States Football League (USFL) avant de s'entendre avec les Alouettes en janvier 2024. Jeudi, il aura enfin la chance de briller. « C'est ce qui est particulier avec le fait d'être un athlète professionnel. Tu ne sais jamais. Tu te prépares pour quelque chose qui demeure conditionnel. Soit, tu joues ou soit, tu ne joues pas. Alors, pour moi, c'était un peu surréel de jouer lors du dernier match, parce que ça fait longtemps que j'attends. » Retrouver le chemin de la victoire Morgan ne croyait pas obtenir de départs cette saison. Mais depuis le premier match, Davis Alexander (ischiojambier), McLeod Bethel-Thompson (coude) et Caleb Evans (genou) se sont tous blessés. Cette suite d'évènements prouve que la qualité de la profondeur d'une équipe importe er qu'être patient en vaut parfois la chandelle. « On doit toujours se concentrer sur le moment présent et jamais sur le futur ni le passé. C'est ce qui est le plus difficile. Il ne faut pas avoir de regret. Ça a été le plus gros défi pour moi. De constamment me demander ce que je peux faire pour m'améliorer et penser seulement une journée à la fois », a ajouté Morgan. Pour retrouver le chemin de la victoire, Maciocia est d'avis que l'attaque, comme la défense, devra offrir un meilleur rendement. L'équipe a offert plus de 400 verges d'attaque à ses adversaires deux fois au cours des trois dernières rencontres. « On passe trop de temps sur le terrain [en défense]. Trop souvent, en attaque, on sort du terrain après deux essais. Il faut ses séquences de six, sept, huit, neuf jeux. Il faut aller chercher des verges et des touchés. […] Il faut être plus productif et je pense que ça aidera notre équipe défensive. » Pour Cantin-Arku, le fait que certains joueurs soient obligés d'évoluer à de nouvelles positions explique une partie des insuccès de l'équipe. Avec le roulement actuel de l'effectif, difficile de trouver ses repères rapidement. « La communication est plus difficile. On ne joue pas selon nos standards. Les gars sont plus fatigués, il y a moins d'effort au ballon. Mais je suis confiant qu'après la pluie, on reverra le soleil bientôt », a-t-il conclu, tel un Gaston Miron des temps modernes.


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Le quart Caleb Evans a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou droit et qu'il ratera le reste de la saison. (Montréal) Le quart James Morgan effectuera son premier départ en carrière dans la Ligue canadienne de football, jeudi soir, alors que les Alouettes de Montréal accueilleront les Blue Bombers de Winnipeg au stade Percival-Molson. Simon Servant La Presse Canadienne Morgan s'est amené en relève à Caleb Evans, blessé au tôt au deuxième quart, lors d'une défaite de 36-18 aux mains des Lions de la Colombie-Britannique, samedi. Il a complété 20 de ses 33 tentatives par la voie des airs pour des gains de 211 verges, avec une passe de touché et une interception. L'Américain de 28 ans deviendra le quatrième quart des Alouettes à amorcer un match cette saison, après Davis Alexander, McLeod Bethel-Thompson et Evans. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE James Morgan Il s'agira d'un premier départ chez les professionnels pour Morgan depuis 2023, alors qu'il jouait pour les Maulers de Pittsburgh, dans la United States Football League. « C'est une occasion pour moi n'est-ce pas ? Tu veux tout faire en ton possible pour en tirer avantage. Je pense que la meilleure façon de le faire, c'est d'y aller une chose à la fois, de ne pas changer ma préparation et d'attaquer la semaine. Nous affrontons une bonne équipe et je suis très excité de jouer. Je suis excité pour l'équipe », a mentionné Morgan, mardi, après un entraînement au stade Hébert. Alexander, qui a lancé quelques passes lors de l'entraînement de mardi, a été placé sur la liste des blessés pour six matchs, le 20 juillet. Il ne pourrait théoriquement pas revenir au jeu avant le 13 septembre et le directeur général des Alouettes, Danny Maciocia, n'a pas l'intention de précipiter son retour au jeu. « Oui, Davis lance des ballons. Est-ce qu'il sera prêt à jouer ? Non. Est-ce qu'il sera prêt dans les prochaines semaines ? Je ne pense pas. Mon opinion dans son cas, c'est que même quand l'équipe médicale et lui me diront qu'il est prêt, je vais peut-être imposer une autre semaine ou deux sans jouer. Nous ne voulons pas revivre ce que nous avons vécu à son retour. Nous étions convaincus qu'il était prêt, et nous connaissons le résultat », a exprimé Maciocia. Bethel-Thompson s'est récemment blessé au coude droit et c'est pour cette raison qu'il a été remplacé par Evans, samedi. Les Alouettes ont toutefois annoncé mardi que ce dernier a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou droit et qu'il ratera le reste de la saison. La troupe montréalaise avait déjà consenti un contrat au quart Cameron Dukes, qui a participé au dernier camp d'entraînement des Argonauts de Toronto, et elle s'est entendue avec le quart américain Shea Patterson, mardi. Patterson, qui est âgé de 28 ans, avait participé à cinq matchs dans l'uniforme des Alouettes en 2021. « En toute transparence, après la blessure à Caleb, et la façon dont il est sorti du terrain, j'ai commencé à faire des appels. Nous cherchions de l'expérience dans la Ligue canadienne. Nous n'avions pas une grande liste, je pense qu'il y avait quatre ou cinq noms, puis nous l'avons rétrécie à deux noms. Avec la courte semaine, nous devions prendre une décision immédiate. J'ai été capable de négocier un contrat avec l'agent de Shea, nous avons trouvé un vol et il était en ville dimanche midi », a expliqué Maciocia. Les Alouettes (5-5) connaissent des moments difficiles depuis quelques semaines. En plus des nombreux blessés, ils ont perdu leurs trois dernières sorties.