
Les perspectives se redressent pour l'économie suisse en juillet, selon un baromètre
Parmi les secteurs qui ont contribué à cette embellie, l'institut zurichois cite notamment l'industrie, l'hôtellerie et la restauration pour qui les perspectives apparaissent «plus favorables». En revanche, les indicateurs concernant la demande étrangère et des services financiers ainsi que les assurances «sont soumis à des pressions à la baisse», a précisé l'institut zurichois qui calcule ce baromètre tous les mois. En juillet, la Suisse a accueilli l'Euro féminin de football 2025, ce qui s'est traduit par des taux d'occupation très satisfaisants dans les hôtels des villes hôtes, selon un communiqué publié mardi par Suisse Tourisme, l'agence de promotion touristique du pays.
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«C'est dans les mains des États-Unis»
Le gouvernement à Berne attend toujours des nouvelles de Washington quant aux droits de douane qui seront appliqués à partir du 1er août. «C'est dans les mains des États-Unis, dans les mains du président Donald Trump», a déclaré Karin Keller-Sutter, la présidente de la Confédération, également ministre des finances, dans un entretien accordé mardi par la radiotélévision suisse (RTS). Début avril, la Maison Blanche avait fixé la barre à 31% pour les droits de douane applicables à la Suisse.
Au premier trimestre, le PIB du pays alpin s'était accru de 0,8% sous l'effet d'une forte hausse des exportations de produits pharmaceutiques vers les États-Unis, de nombreuses entreprises ayant préféré prendre les devants face à la menace des droits de douane. Le ministère de l'économie doit publier mi-août une première estimation pour la croissance au second trimestre, mais les douanes ont d'ores et déjà fait état d'un net repli des exportations. Selon leurs relevés, les exportations de marchandises ont chuté de 5,3% entre avril et juin par rapport au trimestre précédent.
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Le dollar morose avant l'entrée en vigueur des droits de douane américains
Le dollar recule mercredi à la veille de la mise en place des droits de douane américains, qui ajoutent aux craintes de ralentissement de l'économie américaine. Vers 19H30 GMT, le billet vert reculait de 0,74% face à la monnaie unique, à 1,1662 dollar pour un euro et perdait 0,47% face à la devise britannique, à 1,3363 dollar pour une livre. Le Dollar index, qui compare la monnaie américaine à un panier d'autres grandes devises, lâchait pour sa part 0,62% à 98,17 points. «Les droits de douane constituent une menace réelle pour la demande d'actifs américains», dont le dollar, résume auprès de l'AFP Christopher Vecchio, de Tastylive. À partir de jeudi, les produits de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud seront taxés à hauteur de 15%, ceux du Royaume-Uni à 10%. L'Indonésie subira 19%, le Vietnam et Taïwan 20%. Publicité Alors que les droits de douane de 50% sur les produits brésiliens sont entrés en vigueur mercredi, Donald Trump a aussi ajouté 25% supplémentaires sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe. Initialement, «l'idée était que le dollar pourrait bénéficier d'un avantage parce que l'économie (américaine, NDLR) gardait la tête hors de l'eau tant bien que mal», commente M. Vecchio. Mais les guerres commerciales, auxquelles s'ajoutent des indicateurs économiques en deçà des attentes, sont venues rebattre les cartes. Taux d'intérêt Le «buck», autre surnom de la monnaie américaine, a été particulièrement plombé par un rapport décevant sur l'emploi américain en juillet publié vendredi. En particulier, le nombre d'emplois censés avoir été créés pendant les mois de mai et de juin a été fortement révisé à la baisse. Les chiffres corrigés (19.000 en mai et 14.000 en juin) s'affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19. La gouverneure de la Fed Lisa Cook a d'ailleurs estimé mercredi que ces révisions massives des chiffres concernant l'emploi américain pouvaient être le signal d'un «point de bascule» pour l'économie américaine. «Une baisse des taux d'intérêt en septembre semble désormais très probable», estime M. Vecchio. La plupart des acteurs du marché s'attendent à ce que scénario se réalise, selon l'outil de veille CME Fedwatch. Dans ce contexte, les cambistes porteront une attention toute particulière aux prochaines données sur l'emploi, notamment les inscriptions au chômage attendues jeudi.


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Apple s'engage à investir 100 milliards de dollars supplémentaires aux États-Unis
Sur quatre années, la firme à la pomme va injecter dans l'économie du pays plus de 600 milliards de dollars. Le géant de la tech Apple va augmenter de 100 milliards de dollars ses investissements prévus aux Etats-Unis, lesquels se monteront à 600 milliards sur quatre ans au total, a dit mercredi un haut responsable de la Maison Blanche à l'AFP, confirmant des informations de presse. L'annonce officielle doit être faite à 16H30 locale (20H30 GMT) à la Maison Blanche en présence de Donald Trump.


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Sur la Côte d'Azur, les trajectoires des avions contestées en raison des nuisances sonores au-dessus des villes
La situation géographique des deux aéroports de Nice et de Cannes génère d'importantes nuisances sonores, ce que déplorent des habitants des communes alentour. Un habitant d'Antibes (Alpes-Maritimes), excédé par les nuisances sonores causées par les avions approchant le tarmac de Nice, a lancé une pétition, fin juillet, contre cette trajectoire empruntée selon lui trop régulièrement. Cela est «de plus en plus insupportable», déplore-t-il en préambule de sa pétition, qui à ce stade, approche le millier de signatures. «L'intervalle entre chaque atterrissage est court, un avion toutes les deux à trois minutes pendant des heures, de jour comme de nuit», décrit-il. Avec près de 15 millions de passagers l'an dernier, l'aéroport international de Nice est considéré comme le troisième aéroport français derrière ceux de Paris, malgré le fait qu'il se trouve en ville grâce à des pistes avancées sur la mer. Les rotations sont nombreuses, avec des avions de toutes les tailles : l'A380 pour Dubaï atterrit et décolle de Nice chaque jour en été. Publicité Pour les pilotes, trois trajectoires (variables en fonction des conditions météorologiques) existent pour se poser sur les pistes niçoises, dont celle contestée qui les fait passer au-dessus du centre-ville d'Antibes. «On ne peut pas nier, bien que l'on soit dépendant des conditions, le fait que ce survol représente une nuisance», reconnaît Aymeric Staub, porte-parole de l'aéroport de Nice. «Mais c'est une trajectoire imposée», insiste-t-il. Trois options en fonction des conditions météo Le plus souvent, les avions passent au large du cap d'Antibes pour justement éviter les zones urbanisées (RNP-Alpha). «C'est notre procédure par défaut, celle que nous utilisons systématiquement dès que les conditions le permettent», résume François Janin, responsable des études environnementales et des relations avec les riverains. Par vent d'ouest, les aéronefs effectuent un virage au niveau du port de Nice et atterrissent à l'inverse, au-dessus de la baie des Anges, par la promenade des Anglais (RNP-Delta). Mais les pilotes sont contraints de prendre une ligne droite par Antibes (RNP-Zoulou) lorsque la visibilité n'est pas bonne ou à cause d'un plafond nuageux trop bas, qui peut être présent même par beau temps. En 2024, ce couloir aérien a représenté 18,4% des atterrissages et 8,7% au mois de juillet, indique la direction de l'aéroport. «Le 20 juillet, cela a pu se chiffrer à 228 vols, contre zéro le 22. Cela est donc très variable», explique Aymeric Staub, qui conteste ainsi la récurrence quotidienne de ces survols. 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Il faut également que tous les appareils qui se rendent à Nice en soient équipés pour que le couloir aérien par Antibes soit, à terme, supprimé. «Cela prendra du temps mais cela va se faire progressivement», songe le porte-parole. Publicité La trajectoire au décollage avait été modifiée en 2022, déjà pour des raisons environnementales et de nuisances sonores en ville. Le survol de trait de côte s'effectue ainsi à plus de 10.000 pieds, conséquence d'une montée plus raide qu'ailleurs avec un virage rapide vers la droite pour s'éloigner des zones d'habitation. Problématique similaire autour de l'aéroport de Cannes Dans l'ouest des Alpes-Maritimes, la situation géographique de l'aéroport de Cannes-Mandelieu, deuxième structure d'Europe derrière Le Bourget pour l'aviation d'affaires, provoque aussi des nuisances sonores et la crispation des habitants alentour. 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