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Tour de France : état d'esprit «offensif» pour Décathlon-AG2R qui vise les étapes

Tour de France : état d'esprit «offensif» pour Décathlon-AG2R qui vise les étapes

Le Figaro12 hours ago
Si le leader Felix Gall se focalisera sur le classement général, le reste des coureurs de la formation française tentera de s'illustrer en échappée.
En «mode offensif», l'équipe Décathlon-AG2R «vise avant tout une victoire d'étape» lors du Tour de France plutôt que le classement général, a affirmé son directeur sportif Sébastien Joly jeudi, à l'avant-veille du départ.
À découvrir Le classement du Tour de France 2024
«La stratégie générale est relativement simple: on est passé d'un mode défensif à un mode beaucoup plus offensif, a expliqué le dirigeant. On vise avant tout une victoire d'étape, que ce soit en montagne, dans une échappée ou au cours d'une étape +punchy+, et ensuite on visera le classement général.»
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À domicile lors des quatre premières étapes, puisque son sponsor Decathlon est basé dans le Nord, l'équipe a coché plusieurs étapes en particulier: «Naturellement, celle du Massif central (la 14e, NDLR) pourrait être une opportunité, détaille Sébastien Joly. Ça n'arrête pas de monter et de descendre. Il peut y avoir aussi des conditions climatiques assez chaudes. Mais avant ça, dans des étapes avec des arrivées +punchy+ qu'on aura dès Boulogne (2e étape, NDLR) mais aussi en Normandie, il y aura de belles opportunités avec Bastien (Tronchon) et Aurélien (Paret-Peintre).»
Objectif chrono pour le champion de France Bruno Armirail
Les coureurs de Décathlon-AG2R auront aussi une carte à jouer au classement général avec l'Autrichien Felix Gall, leader attitré, en confiance après un Tour de Suisse convaincant (quatrième et vainqueur de la quatrième étape). Ils seront aussi en embuscade lors du premier contre-la-montre à Caen (cinquième étape), avec le Suisse Stefan Bissegger et le double champion de France de l'exercice Bruno Armirail.
«Le premier chrono est un objectif pour nous deux, confirme Armirail. C'est toujours un plaisir et un honneur de porter le maillot de champion de France sur un chrono. Niveau public et ferveur, on sent qu'on est beaucoup plus porté.»
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L'Équipe

time31 minutes ago

  • L'Équipe

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Début mai, la sélectionneuse de l'Angleterre a évoqué le choc très attendu face aux Bleues, mais aussi son rapport au foot hexagonal et à ses figures marquantes, de Wendie Renard à Didier Deschamps. S'il y a une personne qui s'est réjouie de la mise à l'écart de Wendie Renard des Bleues, c'est bien Sarina Wiegman. Début mai, on avait en effet interrogé en visio la sélectionneuse double championne d'Europe en titre (avec les Pays-Bas en 2017 et l'Angleterre 2022), dans le cadre d'un entretien réservé aux médias hexagonaux, à propos des principaux atouts de la France, en vue du choc programmé samedi à Zurich (21 heures). Et la Néerlandaise de 55 ans avait spontanément évoqué la Lyonnaise, avant que celle-ci ne soit donc écartée par Laurent Bonadei : « Ce que Wendie Renard a accompli comme joueuse, c'est tellement impressionnant, et ce qu'elle a fait comme leader aussi. Elle est plus qu'une joueuse de football. La manière dont elle représente son pays et son club, c'est sensationnel. » Au-delà de Renard, Wiegman ne tarissait pas d'éloges au sujet de ces Bleues qu'elle avait affrontées deux fois en qualifications, avec à la clé une défaite 1-2 à Newcastle (le 31 mai 2024) et un succès décroché sur le même score à Saint-Étienne, le 4 juin 2024 : « La France est très puissante, avec des joueuses athlétiques. Les deux rencontres que l'on a disputées face à elle se sont révélées très différentes. (...) J'avais adoré notre première mi-temps à Saint-Étienne, une des meilleures que l'Angleterre ait disputées depuis que je suis en poste (en janvier 2021). » Puis, on a sollicité l'ancienne milieu de terrain internationale (1987-2001) et sélectionneuse des Pays (2017-2021), à propos d'un affrontement face aux Françaises qui l'aurait particulièrement marquée. « C'était une rencontre que j'avais disputée dans votre pays (France - Pays-Bas 2-1 le 15 avril 2000, à Castanet-Tolosan), lors de laquelle je suis devenue la joueuse la plus capée des Pays-Bas (Wiegman a terminé sa carrière avec 99 sélections). Sandrine Soubeyrand avait joué ce match. À cette époque Sonia (Bompastor) évoluait aussi en équipe de France, je me rappelle très bien d'elle en tant que joueuse, car elle était très forte... Je lui en reparlé récemment, mais elle n'avait aucun souvenir de m'avoir affrontée. Bon ça va, je ne le prends pas mal (elle sourit). J'apprécie beaucoup son travail aujourd'hui en tant que coach (à Chelsea). » « La France favorite ? Oui. Avec les qualités dont dispose votre équipe, oui » Sarina Wiegman Au final, malgré le palmarès vierge des Françaises, Wiegman associe celles-ci à une menace constante : « Depuis que je fréquente le football international, j'ai toujours perçu la France comme une force, même si elle n'a pas toujours progressé jusqu'en demi-finales des grands tournois (une seule disputée depuis 2013). » Dès lors, considère-t-elle que la formation entraînée par Bonadei comme l'une des favorites pour remporter cet Euro ? « Oui. Avec les qualités dont dispose votre équipe, oui. » Un constat qui l'incite à anticiper que le match de samedi sera « totalement équilibré ». On se risque alors à comparer la situation actuelle de l'équipe de France à celle de l'Angleterre avant l'Euro 2022, à savoir une sélection qui n'avait alors jamais remporté de titre majeur et dont la victoire finale lors de cette compétition a permis de renforcer outre-Manche l'intérêt pour le foot féminin. Un scénario comparable serait-il envisageable dans l'Hexagone en cas de triomphe des Bleues en finale le 27 juillet ? À écouter la réponse prudente de notre interlocutrice, on subodore, en creux, qu'elle n'est pas convaincue par les structures actuelles du foot pro féminin français : « Il y a trois ans, l'Angleterre était prête à gagner. L'infrastructure était là. On sentait que si on gagnait, tout pouvait s'enclencher. Notre victoire a été un incroyable stimulant pour le football féminin (...) mais les clubs étaient déjà prêts. Le Championnat était déjà aussi d'un niveau très relevé ». En guise de conclusion, on suggère à Wiegman deux potentielles sources d'inspiration françaises pour la suite de sa carrière : serait-elle de tentée de faire « une Deschamps », en s'installant sur le long terme sur le banc d'une sélection à succès, ou de faire « une Corinne Diacre », en tentant sa chance dans le management masculin, comme l'avait cette dernière à Clermont (2014-2017) ? La seconde hypothèse ne la tente guère : « Cette idée m'a traversé l'esprit... parce que vous journalistes me la posez tout le temps ! (...) Mais est-ce qu'y songe sérieusement ? Non. » Quant à la perspective de rester quatorze ans sélectionneuse de l'Angleterre, pour égaler la longévité de « DD » à la tête des Bleus, elle refuse de l'envisager, en dépit de la prolongation l'an dernier de son contrat avec la fédération anglaise jusqu'en 2027 : « Faire une Deschamps ? (elle rit) Il a fait un travail formidable. Mais pour être honnête je n'ai jamais eu de plan de carrière. 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