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Tour de France : les six étapes qu'il ne faudra surtout pas manquer cette année

Tour de France : les six étapes qu'il ne faudra surtout pas manquer cette année

Le Figaro17 hours ago
Sur les 21 étapes du Tour de France dont le départ sera donné samedi, Le Figaro a retenu six journées charnières. Où, quand et pourquoi il faudra être devant son écran (ou au bord des routes) ces jours-là.
La deuxième étape
Où : étape entre Lauwin Planque et Boulogne-sur-Mer (209 km)
Quand : le dimanche 6 juillet
À découvrir Le classement du Tour de France 2024
Pourquoi : dans le triptyque du Nord, il ne faudra surtout pas rater la deuxième étape et l'arrivée à Boulogne-sur-Mer le lendemain d'une journée inaugurale réservée aux sprinteurs. Pas de pavés au programme, une première partie plutôt plate et calme avant une seconde moitié de parcours vallonnée sous un temps maussade. Il faudra se préparer à un feu d'artifice des puncheurs avec trois dernières côtes qui vont faire des dégâts. Christian Prudhomme, le directeur du Tour, présente : «On ne va pas monter le Galibier ou le Tourmalet dans le Nord, le Pas-de-Calais mais l'arrivée à Boulogne se trouvera après trois côtes très rudes dans les dix derniers kilomètres. Ce sont des côtes qui font à peu près un kilomètre avec des pentes à 10-12%, parfois 15%.» Un final explosif.
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Qui va gagner : On mise sur Wout van Aert, le coureur tout-terrain de l'équipe Visma Lease a Bike qui répondra avec brio aux premières banderilles dans cette édition de Tadej Pogacar.
Le profil de la deuxième étape.
ASO
La sixième étape
Où : entre Bayeux et Vire Normandie (201,5 km)
Quand : le mercredi 9 juillet
Pourquoi : un tracé normand à la sauce alpine ! Sur 201,5 km, le peloton va devoir avaler 3500 mètres de dénivelé positif à travers le Bessin, la Suisse normande et le bocage. Il faudra donc être très fort, notamment dans la dernière des six difficultés du jour, la côte de Vaudry (1,2 km à 7,2%). Un passage bref et brutal comme les aiment les meilleurs baroudeurs.
Qui va gagner : la veille, le champion olympique du chrono Remco Evenepoel aura sans doute mis tout le monde d'accord sur le contre-la-montre de Caen. Tadej Pogacar prendra sa revanche. Le Slovène est trop joueur pour ne pas tenter sa chance sur le terrain accidenté.
Le profil de la sixième étape.
ASO
La dixième étape
Où : entre Ennezat et Le Mont-Dore Puy de Sancy (165,3 km)
Quand : le lundi 14 juillet
Pourquoi : Après une grosse première semaine, place à la première explication en montagne de cette édition le 14 juillet. Un menu indigeste pour le peloton qui aura le droit à une journée de récupération bien méritée le lendemain. Huit ascensions dont sept de deuxième catégorie (un record sur l'épreuve) et 4500 mètres de dénivelé. Les favoris auront à cœur de marquer les esprits dans le décor enchanteur de la région du Puy-de-Dôme avant d'attaquer les redoutables Pyrénées.
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Qui va gagner : le jeune Lenny Martinez (21 ans) a coché avec un feutre rouge cette journée de fête nationale sur son agenda mais Tadej Pogacar aura sans doute des fourmis dans les jambes avec ce premier test montagneux, histoire de tester l'état de forme de la concurrence avant la haute montagne. On mise donc sur le Slovène.
Le profil de la dixième étape.
ASO
La seizième étape
Où : entre Montpellier et le Mont Ventoux (171,5 km)
Quand : le mardi 22 juillet
Pourquoi : incontournable et magique Mont Ventoux. Un classique du Tour de France avec son ascension de 15,7 km à 8,8% de moyenne pour rejoindre l'Observatoire, sous le soleil et à travers un paysage lunaire sans arbre. Tout coureur rêve d'accrocher le Géant de Provence culminant à 1910 m à son palmarès. Cette étape intervient après un jour de repos et il est parfois difficile de relancer la machine après cette pause.
Qui va gagner : la scène idéale pour un duel entre Pogacar et Vingegaard, évidemment. On se souvient qu'en 2021 où le Mont Ventoux avait été escaladé deux fois, le Slovène avait été distancé par le Danois avant de refaire son retard dans la descente (Wout van Aert s'était imposé) mais les deux hommes se neutraliseront cette fois en attendant l'étape reine deux jours plus tard vers le col de la Loze. Le poids plume Lenny Martinez (1,68 m et 52 kilos) prendra sa revanche et s'imposera, s'offrant la plus belle ligne de son palmarès.
Le profil de la 16e étape.
ASO
La dix-huitième étape
Où : entre Vif et Courchevel-Col de la Loze (171,5 km)
Quand : le jeudi 24 juillet
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Pourquoi : quelle entrée explosive dans les Alpes avec cette étape reine de l'édition 2025. Col du Glandon suivi du col de la Madeleine avant la montée vers Courchevel et le col de la Loze. Un programme indigeste de 5450 mètres de dénivelé et 70 km d'ascension. Le Tour de France, s'il n'est pas joué avant cette journée, trouvera probablement son vainqueur dans les pentes menant à Courchevel.
Qui va gagner : Jonas Vingegaard. L'équipe Visma Lease a Bike pourrait tenter un gros coup au cours de cette journée épuisante. On se souvient qu'il y a deux ans, Pogacar avait craqué dans la dernière ascension, abandonnant six minutes au maillot jaune... Les pentes sont dures et pourraient de nouveau convenir au leader de l'équipe néerlandaise.
Le profil de la 18e étape.
ASO
La vingt et unième étape
Où : entre Mantes-la-Ville et Paris (132,3 km)
Quand : le samedi 27 juillet
Pourquoi : le Tour de France va fêter cette année le cinquantième anniversaire de l'arrivée sur les Champs-Élysées. Une célébration un peu particulière puisque le tracé va reprendre une partie du parcours olympique en grimpant à trois reprises la Butte Montmartre. Un programme qui divise le peloton, certains comme Jonas Vingegaard ou Wout van Aert estimant que ce détour va ajouter du stress inutile. Les sprinteurs ont du souci à se faire car la dernière ascension dans le nord de la capitale n'est qu'à six kilomètres de l'arrivée. Ça va attaquer dans tous les sens.
Qui va gagner : Julian Alaphilippe. S'il parvient à garder un peu de jus après le passage des Alpes, le chouchou des Français pourrait faire sauter la banque et réserver au public un fabuleux bouquet final en attaquant tardivement. Compte tenu des risques de chutes sur des routes étroites, le peloton devrait rester sage un bon moment dans les rues de Paris avant que les puncheurs ne tentent de faire sauter le cadenas mis en place par les équipes de sprinters.
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« Les moyens sont là pour lutter contre le dopage » : Olivier Banuls, responsable des contrôles à l'ITA lors du Tour de France
« Les moyens sont là pour lutter contre le dopage » : Olivier Banuls, responsable des contrôles à l'ITA lors du Tour de France

L'Équipe

time11 minutes ago

  • L'Équipe

« Les moyens sont là pour lutter contre le dopage » : Olivier Banuls, responsable des contrôles à l'ITA lors du Tour de France

Depuis trois jours, tous les coureurs du Tour de France ont été contrôlés. Olivier Banuls, le responsable des contrôles à l'ITA, détaille le travail mis en place sur l'épreuve qui débute ce samedi. Le Tour s'élance samedi matin et, comme chaque année, alors que les 184 coureurs ont été contrôlés avant le départ, une ribambelle de questions se pose concernant la lutte antidopage dans le cyclisme. Olivier Banuls, le chef des contrôles à l'International Testing Agency (ITA), l'agence responsable du programme antidopage sur le Tour, détaille le travail mis en place. Les contrôles sur le Tour « Sur le Tour, le budget (non divulgué) est défini à l'avance, mais on s'octroie aussi une flexibilité par rapport à notre programme initial. On teste évidemment le Maillot Jaune et le vainqueur de l'étape tous les jours. Mais on veut aussi pouvoir tester les athlètes quand on le veut (en aval et en amont des étapes). On n'a pas un nombre fixe quotidien. Si on veut faire 8 ou 10 contrôles par jour, on le fait. Si on veut en faire moins, c'est possible aussi. Il faut avoir cette flexibilité pour répondre à nos besoins (environ 600 échantillons seront prélevés sur le Tour 2025). Comme d'habitude, sur le Grand Départ, on a testé tout le monde pour assurer le suivi médical mais aussi récupérer des data. Ça implique une présence très importante sur le terrain avec environ 40 personnes entre le personnel de prélèvements et le staff de l'ITA. » Le travail en amont du Tour « On a évidemment aussi testé les athlètes en amont de l'échéance avec notamment environ 350 contrôles hors compétition lors du dernier mois. On a 1 300 coureurs dans le groupe cible (les athlètes qui doivent fournir un créneau d'une heure chaque jour entre 5 et 23h pour être contrôlables). Tous les coureurs World Team et Pro Team y sont. On a le programme antidopage le plus complet en termes de volume. En 2024, on a fait environ 7 000 contrôles dans le cyclisme professionnel (hommes et femmes). On représente 17 % du volume mondial en nombre d'échantillons prélevés dans le cadre du passeport sanguin (en comptant toutes les disciplines de l'UCI). Les moyens sont là pour lutter contre le dopage. » « On ne peut pas dire que le peloton est clean parce qu'on n'a pas de RAA (résultat d'analyse anormal), mais on ne peut pas dire non plus que notre travail n'est pas efficient car on n'a pas de positifs. » Le stockage des échantillons « On peut stocker les échantillons dix ans. Selon les cas, si on a de nouvelles informations, on peut décider d'activer les réanalyses plus vite. Dans l'affaire Aderlass (enquête sur les pratiques du médecin allemand Mark Schmidt), on en a fait sur 900 échantillons sur la base d'informations. Autre exemple, en 2024, on en a fait presque 500 sur des échantillons de 2015. Il faut tenir compte de l'aspect scientifique et de certaines limites qu'on peut avoir aujourd'hui. C'est pour ça qu'on prend beaucoup d'échantillons et qu'on les met en stockage long terme. On en a 1 690 stockés actuellement, dont 76 du Tour 2024. » Pourtant très peu de suspensions « On ne peut pas dire que le peloton est clean parce qu'on n'a pas de RAA (résultat d'analyse anormal), mais on ne peut pas dire non plus que notre travail n'est pas efficient car on n'a pas de positifs (19 cas révélés pour le cyclisme sur route en 2024 selon le Mouvement pour un cyclisme crédible). Il ne faut pas oublier l'aspect dissuasif de notre programme. Évidemment, on peut toujours s'améliorer et on est en constante amélioration pour attraper ceux qui potentiellement trichent. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de suspension via les passeports (sanguin, endocrinien et stéroïdien) que ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des cas anormaux traités. Aujourd'hui, des cas de passeports sont investigués par l'ITA (un processus complexe pour arriver à une suspension). On travaille sur des profils, sur des résultats analytiques atypiques, anormaux. On ne parle pas de plusieurs dizaines de cas mais on en a. On entend évidemment les critiques récurrentes (sur le manque de résultats). Nous, on reste focus sur notre objectif. On tient compte de tous les critères, facteurs de risque et évidemment de la performance. Plus le niveau de l'athlète est élevé, plus le suivi est important. C'est la règle de base. » À lire aussi Vingegaard a-t-il les armes pour rivaliser avec Pogacar ? Pogacar face à lui-même Que peut faire le peloton face à Pogacar, aussi offensif qu' imprévisible ? Evenepoel : «Suivre en dépassant ma limite»

L'analyse d'Alexandre Roos : Tadej Pogacar face à lui-même avant le début du Tour de France 2025
L'analyse d'Alexandre Roos : Tadej Pogacar face à lui-même avant le début du Tour de France 2025

L'Équipe

time4 hours ago

  • L'Équipe

L'analyse d'Alexandre Roos : Tadej Pogacar face à lui-même avant le début du Tour de France 2025

Tadej Pogacar est le grand, très grand favori de la 112e édition du Tour de France qui s'élancera ce samedi matin de Lille, mais le champion du monde aura quelques obstacles à écarter, Jonas Vingegaard et les pièges de la course. C'est quand même à chaque fois la même sensation, avancer vers un nouveau matin du Tour de France, vers une boule de feu qui se lève à l'horizon et sentir la chaleur monter, l'excitation, attirés par la puissance magnétique d'un astre mystérieux, prêts à se laisser emporter à nouveau par ses sortilèges. On a beau nous dire que tout est déjà plié, que Tadej Pogacar remportera un quatrième Tour de France dans trois semaines, que sa parade sera longue et ennuyeuse, on a une nouvelle fois hâte de plonger dans cet espace-temps à part, ce cocon frénétique et bouillonnant qui résiste à beaucoup des tremblements du monde extérieur. Sans doute parce que chacun vient butiner ce qu'il veut dans le Tour de France, qu'il n'y a pas qu'un fil à tirer, qu'une histoire à raconter. Les attentes sont multiples et nos pérégrinations ces derniers jours dans le Nord - Pas-de-Calais, théâtre de l'acte d'ouverture de cette 112e édition, nous ont confirmé cet enthousiasme, sur ces terres qui ont souffert mais où l'on voit toujours plus sourire que « braire », comme on dit pleurer par ici, des estaminets chaleureux de Neuville-en-Ferrain à la fraîcheur des plages du Touquet, où l'on entendit l'autre soir cette formule définitive : « Le Tour, ce n'est même plus du sport, c'est bien plus que ça ». Le Tour a cette force d'activer en nous une mémoire très personnelle C'est ce qu'avait voulu démontrer Pierre Nora, décédé il y a un mois, quand l'historien avait inclus la course dans ses lieux de mémoire, au même titre que Jeanne d'Arc, le coq gaulois ou le Panthéon, tous ces symboles, sacrés ou prosaïques, d'une mémoire collective. Le Tour de France a en plus cette force d'activer en nous une mémoire très personnelle, de remuer des choses intimes, des images, des sons, des odeurs, car tout le monde a un rapport avec lui. Le Tour, c'est garer sa voiture à l'aube au pied d'un col, se mêler à une procession silencieuse, monacale pour gravir la pente, chercher le meilleur endroit pour voir passer les coureurs et poser la glacière, c'est le premier sandwich qu'on dévore les pieds dans la rosée, les doigts noircis par le papier du journal, des heures d'attente partagées avec son père, sa mère, son grand-père, le cousin, les copains, ne rien se dire mais se sentir proches. Ce sera toujours ça le Tour de France, cette communion, plutôt que les ergotages, les arguties qui accompagnent l'approche du Grand Départ, les raisons pour lesquelles l'un peut gagner, l'autre peut perdre, et encore, heureusement qu'il ne peut pas y avoir de match nul. C'est pour cela que chaque nouveau Tour de France doit être une joie, notre calendrier de l'Avent en plein été, 21 cases à ouvrir et qui recèlent chacune une surprise, une émotion, un trésor. Sur les dernières années, qui aurait imaginé le scénario déroulé dans la beauté sauvage du Granon, que Matej Mohoric ferait pleurer tout le monde après une victoire d'étape ou que Romain Bardet conquerrait le maillot jaune le premier jour de son dernier Tour de France ? Tout ça dans des éditions pareillement ultra-dominées par les deux monstres, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, la preuve que l'un n'empêche pas l'autre. Pogacar donne le sentiment de se solidifier tandis que Vingegaard a l'air de plafonner La situation est un brin différente ce matin car l'idée d'un duel s'est dissoute, elle n'est plus qu'un mirage, sous l'effet du dernier Critérium du Dauphiné, certes, mais à vrai dire la tendance se dessine depuis plusieurs mois. Les deux rivaux n'ont cessé de s'éloigner, à tous points de vue. Le champion du monde, 26 ans, donne le sentiment de se solidifier, d'encore progresser, toujours plus intouchable, quand le leader des Visma, 28 ans, a l'air de plafonner, à un niveau stratosphérique bien sûr, mais qui ne lui permet plus de jouer avec son meilleur ennemi. Si bien que les références puisées dans le passé pour tenter de trouver des motifs d'espoir, la crise de confiance du Granon en 2022, la raclée du chrono de Combloux l'année suivante, sont obsolètes. Pogacar a d'ailleurs déjà effacé le souvenir pénible de Combloux lors du Dauphiné et il aura d'autres occasions dans cette Grande Boucle de laver des affronts passés, à Hautacam, au Ventoux et au col de la Loze. Si on regarde plus proche, cette saison, où est la lueur ? L'Amstel Gold Race (2e), seule fois où le Slovène est paru en surcuisson ? Le contre-la-montre du Dauphiné, raté en raison d'un manque de préparation et d'une mauvaise gestion ? Cela fait bien maigre. À leur opposition de style sur le vélo, le panache tout-terrain du premier face au conservatisme Tour-centré du second, s'est ajouté un contraste inversé en dehors. Tadej Pogacar a beau promener sa bonne humeur devant les caméras, jovial, bonhomme, il est un bloc inamovible, froid, qui ne dit jamais rien de ses sentiments profonds, alors que Jonas Vingegaard a ouvert les vannes, plus humain, davantage capable de montrer ses émotions, sans que ce soit forcément une faiblesse, même si on le sent traversé de tourments, dont on ne connaît pas vraiment l'intensité, mais qu'on devine, convaincus notamment que la chute du Pays basque aura été un tournant dans sa carrière. Le cadenassage de la bataille pour le maillot jaune peut rendre le reste de la course encore plus fou Vendredi, il reconnaissait, non pas une peur, mais en tout cas le début d'une prise de conscience des risques, un petit tracas mental qui est forcément un frein. Ajoutons à cela des déclarations défensives, se concentrer sur soi-même, et une manière de courir qui l'est aussi puisque, en montagne au Dauphiné, Vingegaard n'a même pas cherché à répondre à Pogacar, et c'est comme si l'idée de la défaite s'était déjà insinuée dans le camp néerlandais, qui accueille par ailleurs sur son maillot le retour dans le cyclisme de Rabobank, la dernière preuve que le cynisme n'a pas de limite. Le poison de la défaite a gagné toutes les formations, qui sont peu nombreuses à débarquer à Lille avec des ambitions au général. Même Remco Evenepoel, malgré sa flamboyance, a assimilé et accepté son infériorité. Mais le cadenassage de la bataille pour le maillot jaune peut rendre le reste de la course encore plus fou, car il va bien falloir trouver des moyens d'exister, et les ambitions de tout le peloton vont se reporter ailleurs, dans les échappées, les étapes accidentées des premiers jours que Mathieu Van der Poel voudra dynamiter, la promesse de batailles féroces. Au départ ce matin, la hiérarchie est donc posée, cristallisée, Tadej Pogacar paraît seul face à lui-même, comme depuis un certain temps, depuis qu'il a changé de dimension. Il reste à savoir si tout cela résistera à la magie et à la beauté cruelle du Tour de France, ce maître du destin. À lire aussi Que peut faire le peloton face à Pogacar, aussi offensif qu'ingérable ? Evenepoel : «Suivre en dépassant ma limite» Jacques Marinelli, la Perruche s'est envolée Nos favoris de l'édition 2025

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