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Un dernier hommage rendu à Ozzy Osbourne mercredi à Birmingham

Un dernier hommage rendu à Ozzy Osbourne mercredi à Birmingham

La Presse29-07-2025
À Birmingham, des milliers d'admirateurs ont laissé des messages, des fleurs et des bougies dans des lieux emblématiques de la ville pour rendre hommage au musicien ces derniers jours.
(Londres) Le cortège funéraire d'Ozzy Osbourne, parrain du heavy metal et leader de Black Sabbath, traversera mercredi sa ville natale de Birmingham en Angleterre, avant une cérémonie d'inhumation privée en présence de ses proches.
Agence France-Presse
« Ozzy était plus qu'une légende de la musique, il était un fils de Birmingham. Il était important pour la ville que nous lui rendions un hommage approprié, digne », a indiqué mardi le maire, Zafar Iqbal, dans un communiqué.
Surnommé le « Prince des Ténèbres », Ozzy Osbourne est mort le 22 juillet à l'âge de 76 ans, un peu plus de 15 jours après avoir joué son ultime concert dans le stade de la ville.
Pionnier du heavy metal avec son groupe Black Sabbath, connu pour ses frasques – souvent sous l'effet de l'alcool et des drogues –, il était atteint de la maladie de Parkinson depuis 2009.
Le conseil municipal de Birmingham a indiqué que le cortège transportant la dépouille du chanteur commencerait à défiler dans la ville à partir de 13 h (8 h heure de l'Est) jusqu'au Black Sabbath Bridge. Une fanfare de musiciens locaux l'accompagnera.
À Birmingham, des milliers d'admirateurs ont laissé des messages, des fleurs et des bougies dans des lieux emblématiques de la ville pour rendre hommage au musicien ces derniers jours.
Black Sabbath, formé en 1968, a vendu plus de 75 millions d'albums dans le monde, et a connu un énorme succès dans les années 1970 et 1980.
Devenu vedette de la téléréalité avec son émission The Osbournes dans les années 2000, un des plus grands succès de MTV, Ozzy avait marqué les mémoires après avoir croqué la tête d'une chauve-souris vivante en plein concert.
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D'abord au Grand Rex à Paris en avril 2024, puis dans une tournée des Zenith au printemps 2025 – justement le genre d'immenses salles où se produisaient régulièrement Les Cowboys Fringants. « Chaque fois, on se disait, voyons donc… C'est hallucinant, 10 000 personnes qui chantent Les étoiles filantes à la fin ! C'est beau de voir comment ces chansons ont rayonné. » Pendant cette tournée surtout française, mais qui les a emmenés aussi en Belgique et en Suisse, ils ont vécu un peu la vie de rock stars, raconte le comédien. « C'était spectaculaire le nombre de dix-roues qui nous suivaient. C'est pas un show de Madonna, voyons ! » S'il n'a pas profité de l'occasion pour faire du démarchage pour une éventuelle carrière française – « Je n'y ai même pas pensé ! » –, il a profité de tout le reste. Au deuxième acte, mon personnage arrive un peu plus tard. Je me souviens, à Lille, j'entendais les gens applaudir pendant que je marchais dans un corridor avec des néons bleus. 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Il y a beaucoup de souffrance dans le répertoire de Linkin Park, mais c'est sous le signe de la joie que s'est déroulé mardi au Centre Bell le retour du groupe phare du nu metal, première visite en ville depuis la mort du chanteur Chester Bennington. « I can't seem to find myself again / My walls are closing in / I've felt this way before / So insecure. » Nous sommes à la deuxième chanson du premier spectacle de Linkin Park à Montréal depuis le 23 août 2014 et logiquement, c'est Emily Armstrong qui devrait doucement chanter ces quelques lignes menant au refrain désespéré de Crawling, un des plus puissants hymnes du groupe. Mais Emily Armstrong tend plutôt le micro aux 19 500 fans – presque un Centre Bell à guichets fermés – de la formation phare du nu metal du début des années 2000, au son duquel tant d'adolescents ont léché leurs plaies. 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Tant et aussi longtemps que Linkin Park jouera dans les arénas de la planète, une part de Chester Benningont restera de ce côté-ci du rideau de la mort. Vers l'avenir Après le deuxième acte, l'équipe technique est venue retourner tous les instruments de côté afin que les musiciens puissent faire face à de nouvelles sections de l'aréna, mais Linkin Park, même en célébrant son passé, n'avait pas cessé de regarder vers l'avenir. Une posture qui, avec une remplaçante aussi digne qu'Emily Armstrong, est plus facile à embrasser. Deux de ses meilleurs moments illustrent bien à quel point elle contribue à ce que passé et présent s'emboîtent jusqu'à se confondre : d'abord durant le guttural breakdown de Two Faced, une nouveauté, puis dans One Step Closer, le premier single de leur premier album, vieux de 25 ans. 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