
Paris : un jeune homme gravement blessé après s'être « empalé sur une barrière » du métro
« train surfing »
a bien failli tourner au drame. Mercredi, en début de soirée, trois individus s'adonnaient à cette pratique dangereuse qui consiste à monter debout sur un wagon, un train ou un métro pendant qu'il est en mouvement. Une séquence qui a bien failli coûter la vie à l'un des participants.
Au niveau de la station de métro Passy
(XVIe)
, trois jeunes hommes ont été filmés par les caméras de surveillance en train de sauter sur les toits des rames de métro de la
ligne 6
. Sur les images, deux d'entre eux ont pu descendre sur le quai de la station avant de prendre la fuite. De son côté, leur troisième camarade a connu une toute autre aventure.
Ce dernier est en effet remonté par la verrière de la station avant de chuter dans les escaliers. D'après une source policière, « il s'est empalé sur une barrière, au niveau de son aisselle droite », de quoi lui provoquer une plaie saignante. Après quoi ses deux compères sont revenus sur place.
Alertés, les policiers du XVIe arrondissement sont venus à la rencontre de ces trois jeunes hommes et les ont interpellés. Le « train surfer » gravement blessé a été transporté en urgence absolue à l'hôpital Georges-Pompidou, dans le XVe arrondissement voisin, par les pompiers et le Samu. Ses deux comparses ont été conduits à la sûreté régionale des transports.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
22 minutes ago
- Le Figaro
Côte d'Azur : pourquoi il sera impossible de visiter ce monument adoré des touristes cet été
Il faudra patienter jusqu'à l'automne pour le visiter. Ceux qui espéraient la redécouvrir cet été devront patienter encore jusqu'à l'automne. Les travaux de restauration de l'abbaye de Lérins, cette tour monastère qui domine l'île Saint-Honorat, au large de Cannes, ne sont pas encore achevés. Ils ont démarré voilà plus de cinq ans pour redonner tout son éclat à ce bâtiment emblématique des îles de Lérins, utilisé comme monastère jusqu'en 1788, et classée « monument historique » en 1840 par Prosper Mérimée. Un aperçu quasi finalisé sera néanmoins déjà possible à l'occasion des journées du patrimoine, les 20 et 21 septembre 2025. « Aujourd'hui, le vaste chantier touche à sa fin. Suite à des retards de fabrication, nous attendons encore quelques éléments pour les fenêtres ou l'éclairage, celui-ci ayant été revu en cours de route afin d'être plus architectural», explique Iva Zunjic, chargée de mission patrimoine. Publicité Fouilles archéologiques «Nous avions déjà enregistré du retard avec la pandémie, puis les problèmes d'approvisionnement liés aux différents conflits mondiaux. Sans compter les rénovations et événements imprévus, à l'image des fouilles archéologiques inédites entreprises dans les caves. Mais celles-ci vont être utiles en termes de datation, les résultats promettent d'être très intéressants ! » Situées au rez-de-chaussée, ces caves jamais ouvertes au public auparavant seront parmi les grandes nouveautés de cette restauration. Le second niveau s'annonce également prometteur, avec le réaménagement de la chapelle Sainte-Croix, «endormie» depuis le XVIIIe siècle alors qu'elle était auparavant le lieu de culte principal, abritant les reliques de Saint Honorat. Elle retrouve aujourd'hui sa vocation liturgique, dans un décor sobre et contemporain, conforme à l'esprit des moines cisterciens qui occupent l'île de nos jours. L'artiste plasticienne Vera Molnár aura eu le temps d'en concevoir les cartons des vitraux, ainsi qu'une tapisserie, avant son décès en 2023. Enfin, clou du spectacle à venir, le point de vue au sommet de cette tour. Les terrasses ont été entièrement rénovées et protégées de nouveaux garde-corps.


Le Parisien
23 minutes ago
- Le Parisien
« Ça va être l'enfer » : en Essonne, l'A6 coupée deux semaines en juillet dans le sens Paris-province
Cet été, les automobilistes risquent de faire grise mine sur « l'autoroute du Soleil ». Du mardi 15 juillet jusqu'au vendredi 1er août, l'autoroute A6 sera en effet fermée en semaine entre Wissous et Evry-Lisses (Essonne) dans le sens Paris-province. L'autoroute A126 sera également fermée aux mêmes dates entre Champlan et Chilly-Mazarin. Ces deux tronçons seront en revanche bien ouverts aux usagers de la route au cours des week-ends afin de fluidifier les départs et les retours de vacances.


Le Figaro
32 minutes ago
- Le Figaro
Municipales 2026 : à Nice, le trouble jeu de LFI qui désigne deux chefs de file
S'ils assurent vouloir travailler à une candidature d'union avec les Verts, le PC et le PS, les deux représentants insoumis fixent certaines conditions et suscitent la défiance de leurs potentiels alliés. Tous les partis de gauche ont leur chef de file à Nice (Alpes-Maritimes) à moins d'un an des élections municipales de mars 2026. Et LFI en a même deux, entretenant encore un peu plus le flou sur la possibilité d'une candidature d'union. Olivier Salerno et Anne-Laure Chaintron forment ce binôme insoumis afin de défendre «un vrai projet de rupture à Nice», comme ils le martèlent. Ces deux enseignants de profession ont déjà une expérience électorale puisqu'ils s'étaient chacun présentés dans la première circonscription détenue par Éric Ciotti. En 2022, Anne-Laure Chaintron ne s'était pas qualifiée malgré 20,42% des suffrages. Et lors des élections anticipées en 2024, Olivier Salerno était arrivé en deuxième position aux deux tours en devançant Graig Monetti, le protégé du maire Christian Estrosi. Publicité Alors que la conquête de l'hôtel de ville du bord de la baie des Anges risque de se concentrer autour du duel fratricide Estrosi-Ciotti, la gauche niçoise veut croire à un espace à la condition de s'entendre, ce qui est loin d'être une évidence comme sur le plan national. Verts, PS, PC et enfin LFI ont bien chacun des chefs de file mais à ce stade, dans un climat de défiance, aucun profil ne semble se détacher. Avec des collectifs citoyens comme Viva!, les insoumis ont aussi formé le mouvement «Reprenons la main» en juin, ce qui trouble sur leurs réelles intentions. Union «pas à n'importe quel prix» «Bien sûr qu'on prendra part aux élections municipales à Nice, mais nous avons aussi été désignés chefs de file pour travailler en vue d'une union», assure pourtant Anne-Laure Chaintron. «Jusqu'au dernier moment on fera tout pour trouver une solution, mais pas à n'importe quel prix», poursuit Olivier Salerno. «Par exemple, nous ne serons pas d'accord pour être derrière un candidat du PS. Ce n'est même pas un point de vue mais de respect des résultats et de réalités concrètes», indique-t-il. Visé derrière ces propos, Patrick Allemand, trois fois candidat malheureux du PS à la mairie de Nice est malgré tout une personnalité politique bien identifiée. Récemment, il a même rouvert une permanence dans le quartier du port, au point que certains lui prêtent encore des ambitions pour un quatrième tour de piste. La seule sensibilité de gauche représentée au conseil municipal dans cette mandature sont les écologistes avec officiellement trois élus. Juliette Chesnel-Le Roux qui en est la chef de file est pressentie pour être cette candidate de l'union. Du côté, des communistes, Julien Picot a repris le flambeau d'un parti vieillissant mais visible dans la cinquième ville de France, grâce notamment aux festivités annuelles du Château, une petite Fête de L'Huma au bord de la mer qui peut réunir jusqu'à 20.000 personnes. Réunions Lors d'une première réunion commune, LFI avait refusé de participer au motif de l'absence des collectifs citoyens et des syndicats, que les autres partis de gauche considèrent en réalité comme des militants insoumis déguisés. Mais depuis près de trois mois, des rencontres quasi hebdomadaires se tiennent enfin entre tous ces acteurs, sans pour autant que cela ne se passe vraiment bien avec LFI, comme le confient plusieurs participants au Figaro. Publicité «On a l'impression d'avoir des commissaires politiques dans la salle. Ils viennent et ne participent pas», dénonce l'un d'entre eux, qui s'agace de les voir évoquer des sujets de politique nationale et pas des thèmes locaux. «Leur discours d'union n'est que de façade» soupire un autre. «On attend qu'ils passent du stade d'observateur au stade d'acteurs du rassemblement déjà engagé», explique aussi Julien Picot, le secrétaire départemental du PC. «On arrive avec des billes, on ne veut pas imposer nos idées mais on regarde aussi les derniers résultats : il y a la nécessité d'un projet de rupture», soutient Olivier Salerno au Figaro. «Il y a réellement une gauche à Nice et qui n'a aucun complexe pour voter en faveur d'un rassemblement, qui a été porté par LFI», insiste Anne-Laure Chaintron. Prétendants ou arbitres «Jusqu'à présent, ils ne sont pas dans une démarche d'union et de rassemblement mais ils veulent imposer une hégémonie, sans respecter les sensibilités», reproche encore Julien Picot, qui souhaite «arrêter les logiques partisanes pour se préoccuper du quotidien des Niçois». Dans sa dernière note de blog, Jean-Luc Mélenchon a fustigé les écologistes et les socialistes qui prétendent gagner sans LFI lors des prochaines municipales. À Nice, terre de droite, il pourrait y avoir une comme plusieurs candidatures de gauche, sans oublier Jean-Marc Governatori, qui était le chef de file écolo en 2020. Plus que de prétendre à une victoire surprise, ils pourraient alors être les arbitres du match Estrosi-Ciotti.