
Des pilotes de ligne formés sur des chasseurs F-35 : l'étonnant accord entre la compagnie KLM et le gouvernement néerlandais
KLM
et le ministère de la Défense des Pays-Bas.
La compagnie aérienne néerlandaise a conclu, selon
un communiqué
, « un accord de coopération » offrant la possibilité à ses pilotes de ligne de servir comme réservistes dans l'armée de l'air nationale, notamment lors de missions d'entraînement sur
le chasseur F-35A Lightning II
.
Si KLM et le ministère de la Défense travaillent déjà étroitement ensemble notamment sur les questions de rapatriement d'urgence, cet accord constitue « une intégration plus poussée entre l'aviation civile et militaire du pays », selon un communiqué conjoint publié par les deux entités.
Concrètement, la compagnie aérienne va mettre à disposition cinq équivalents temps plein pouvant être réparties pour un plus grand nombre de pilotes, sur la base du volontariat. Cette mesure ne concerne pour le moment que les pilotes débutants.
« Le monde qui nous entoure est devenu moins sûr et les défis pour les forces armées sont considérables. La coopération avec le secteur privé est donc cruciale », s'est félicité Gijs Tuinman, secrétaire d'État à la Défense hollandais. Marjan Rintel, PDG de KLM, a, lui, salué un « renforcement de la coopération » avec l'État.
Pour rappel, le F-35, conçu par le constructeur américain Lockheed Martin, est l'un des avions de combat les plus performants au monde. Il est le seul chasseur occidental furtif, c'est-à-dire, invisible pour les radars ennemis, tout en étant capable d'embarquer l'arme nucléaire.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
17 minutes ago
- Le Parisien
Loi Duplomb : pourquoi Hugo Clément et François-Xavier Bellamy s'écharpent-ils sur les réseaux sociaux ?
« Allez-y, n'ayez pas peur. Je vous attends. On se retrouve quand vous voulez. » Dans une vidéo publiée sur Instagram, François-Xavier Bellamy n'invite pas Hugo Clément à régler leurs différends dans un octogone, mais dans un débat en direct, « sans filtre, sans montage ». Une invitation qu'il « propose depuis des mois », mais que le journaliste « n'a jamais acceptée ». Cette vidéo du député européen publiée ce jeudi sur les réseaux sociaux est une réponse à Hugo Clément, qui avait retoqué la veille ses arguments défendant la loi Duplomb , après avoir été lui-même pris à partie. Mardi 22 juillet, François-Xavier Bellamy était l'invité des « 4V » diffusé sur France 2. À cette occasion, le député européen et vice-président des Républicains est revenu sur la pétition demandant l'abrogation de la loi Duplomb, qui réautorise l'usage de l'acétamipride, un néonicotinoïde interdit depuis 2018. À ce jour, la pétition largement relayée a recueilli près de deux millions de signatures. Un record . Face à l'opposition grandissante, les défenseurs de la loi adoptée le 8 juillet dernier ont multiplié les sorties, s'en prenant notamment à ses détracteurs. « Quand Hugo Clément - pardonnez-moi de le dire, mais il y a un moment où c'est révoltant d'entendre ces agents de désinformation - nous explique que les députés auraient sciemment décidé d'empoisonner les Français, de rétablir un poison, mais pardon, mais non seulement c'est faux, mais en plus, cette accusation est d'une violence incroyable », explique François-Xavier Bellamy sur le plateau de France 2. Une séquence qui n'a pas échappé au journaliste. Il lui a répondu dans la foulée, sur un ton moqueur : « Oh, Choubidou. Il ne supporte pas qu'on lui dise que lui et ses copains soutiennent une loi qui rétablit un poison. L'acétamipride, c'est super, on n'est pas des empoisonneurs. Les néonicotinoïdes, c'est génial, il faudrait en boire un verre tous les matins au petit-déj. » Dans sa vidéo, Hugo Clément reproche à François-Xavier Bellamy de minimiser les effets de l'acétamipride . Interviews des chercheurs au CNRS Philippe Grandcolas et Jean-Marc Bonmatin à l'appui, il souligne la « toxicité terrible » de la substance pour les insectes et pour l'environnement. Le Républicain défend, lui, l'idée d'une utilisation « contrôlée » de l'insecticide. S'appuyant sur les données de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), il estime que la substance « n'est pas toxique pour la santé humaine » et les abeilles en dessous d'un certain seuil, à l'instar d'un médicament bien connu. « Prenez le Doliprane . Si vous en prenez une boîte par jour, vous allez mourir. La vérité, c'est que beaucoup de substances naturelles sont toxiques », plaide-t-il. Une comparaison qui n'a pas manqué de faire réagir le journaliste. Les effets de l'acétamipride sur la santé font débat. Des études menées à petite échelle suggèrent un risque accru de problème de développement chez le fœtus, de diabète de type 2 et d'autres maladies, rénales notamment. Un faisceau d'indices qui appelle des études épidémiologiques à plus grande échelle et soulève la question de l'application du principe de précaution. Autres arguments avancés par le député européen : les betteraves, qui ne produisent pas de fleurs, ne sont pas butinées par des abeilles, et l'insecticide est couramment utilisé par les particuliers, sans que cela ne soit remis en cause. François-Xavier Bellamy défend un usage encadré de l'acétamipride, produit d'ailleurs autorisé dans tous les autres pays de l'Union européenne. Son autorisation relève donc, selon lui, d'une question de survie économique pour les agriculteurs . Il rejette l'idée selon laquelle revenir aux pratiques agricoles d'il y a 30 ans ou plus serait réaliste et rappelle que ces époques étaient marquées par des famines et une faible espérance de vie. Pour Hugo Clément, le député européen manque de « courage politique ». Plutôt que d'autoriser de nouveau le néonicotinoïde, il propose à François-Xavier Bellamy d'œuvrer en faveur d'une interdiction de produits traités avec l'insecticide à l'échelle européenne. « On pourrait très bien à la fois interdire l'acétamipride pour protéger la santé des Français, et en même temps interdire l'importation des produits qui ne respectent pas nos lois pour protéger nos agriculteurs », souligne-t-il. D'après Hugo Clément, son « amoureux toxique » comme il le surnomme, s'en prend à lui depuis une interview diffusée sur son média Vakita, en juin 2024. À cette occasion, le journaliste l'avait interrogé sur la capture de dauphins par des bateaux de pêche. Une affirmation qui avait alors été remise en cause par l'homme politique. « Vous avez publié la veille de l'élection européenne, quand je ne pouvais pas vous répondre, une vidéo montée d'une manière parfaitement malhonnête et qui coupait l'essentiel de notre conversation sur ce sujet », dénonce François-Xavier Bellamy, en renouvelant sa proposition de débat. Fin de non-recevoir de la part d'Hugo Clément, qui explique avec dérision ne pas vouloir « finir découpé dans une bâche ».


Le Figaro
17 minutes ago
- Le Figaro
Chine : plusieurs milliers d'hommes publient des photos intimes de leur partenaire sur Telegram
Un appel général au renforcement du droit des femmes a été lancé dans ce pays où les comportements conservateurs demeurent solidement ancrés dans la culture populaire. Des milliers d'hommes en Chine ont partagé des photos et des vidéos intimes de leur petite amie ou de leur épouse sans leur consentement, sur l'application de messagerie Telegram, entraînant un appel général à renforcer la protection des femmes. La vague de réactions est survenue après l'expulsion d'une étudiante chinoise par une université mi-juillet pour «atteinte à la dignité nationale», après qu'un joueur ukrainien d'e-sport a diffusé des vidéos sur Telegram montrant qu'ils avaient eu des relations intimes. Un événement similaire s'est produit jeudi. Une Chinoise a découvert que des photos d'elle, prises à son insu, avaient été partagées sur un forum de cette même messagerie comptant plus de 100.000 utilisateurs, principalement des hommes chinois, a rapporté le média d'État Southern Daily. «Nous ne sommes pas du 'contenu' qui peut être téléchargé, visionné et fantasmé au hasard», peut-on lire dans un commentaire sur le réseau social Red Note. «Nous ne pouvons plus rester silencieuses. Parce que la prochaine, ça pourrait être moi, ou ça pourrait être toi». La pornographie est illégale en Chine et les comportements conservateurs envers les femmes restent la norme, renforcés par les médias d'État et la culture populaire. Le plus grand groupe de ce genre sur Telegram, nommé «Mask Park», a depuis été supprimé mais des groupes dérivés plus petits restent actifs, selon la femme contactée par le Southern Daily. Publicité Le droit des femmes, un sujet tabou D'autres membres du forum ont également partagé des photos de leurs actuelles ou anciennes compagnes, selon un article publié dans le Guangming Daily, un média soutenu par le Parti communiste chinois au pouvoir, suscitant un tollé général sur Internet. Un hashtag associé à cette affaire a été consulté plus de 230 millions de fois sur la plateforme sociale Weibo depuis jeudi. «Ce que les criminels considèrent comme 'normal' pour eux peut être un cauchemar dont d'innombrables femmes ne peuvent pas échapper pour le reste de leur vie», a réagi une femme sur un autre réseau social chinois, Douyin, racontant elle aussi avoir été victime d'une expérience de ce genre en 2024. La police chinoise a intensifié sa lutte contre les enregistrements illégaux, arrêtant des centaines de personnes en 2022 pour activité de surveillance clandestine. Mais les droits des femmes restent un sujet sensible en Chine. Au cours de la dernière décennie, les autorités ont réprimé presque toutes les formes d'activisme féministe indépendant. Les autorités chinoises n'ont pour le moment annoncé aucune mesure contre Telegram, qui est interdit en Chine mais qui reste accessible via certains réseaux privés virtuels, a affirmé la plateforme à l'AFP.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« Irresponsables et dangereux » : des adjoints et l'opposition dénoncent les propos du maire de Limoges après les violences urbaines
L'opposition de gauche dénonce des « amalgames », quatre adjoints des propos « inacceptables » : les déclarations du maire de Limoges , Émile Roger Lombertie (Divers droite), sur les violences urbaines dans un quartier prioritaire de sa ville, ont suscité l'indignation. Dans la nuit de vendredi à samedi, des affrontements avaient éclaté pendant trois heures entre les forces de l'ordre et une centaine de personnes masquées et armées de mortiers, cocktails Molotov et battes de base-ball, qui s'en étaient aussi pris à des véhicules en circulation, certains avec des enfants à bord. Auprès de différents médias, dont BFMTV, CNews ou encore le site d'extrême droite Boulevard Voltaire, Émile Roger Lombertie a parlé de « mexicanisation des quartiers », de « zone de non droit », peuplée « d'enfants soldats ». « Beaucoup sont musulmans salafistes intégristes », a déclaré l'élu de 74 ans, en parlant des habitants du Val de l'Aurence, un des neuf quartiers prioritaires de cette ville de 130 000 habitants où prospèrent selon lui « l'idéologie musulmane » et « l'idéologie de gauche et d'extrême gauche LFI ». « Quand on considère les gens comme des bêtes et qu'on les laisse libres comme des bêtes, ils ont des comportements de bête », a-t-il aussi déclaré à Boulevard Voltaire. Le PS a critiqué les « amalgames et caricatures » du maire, en poste depuis 2014. L'élue socialiste Gulsen Yildirim a dénoncé sur X des propos « irresponsables et dangereux ». Le député LFI de la Haute-Vienne, Damien Maudet, a annoncé saisir le procureur de la République au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, pour « injure envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur religion ». « Nous devons faire preuve de fermeté envers les délinquants qui nuisent à la tranquillité publique. Mais cette fermeté ne doit jamais servir de prétexte à une stigmatisation collective », a écrit le responsable local du PRG, Jérémy Eldid. Quatre adjoints au maire ont aussi critiqué les propos de M. Lombertie. Vincent Brousse, Muriel Laskar et Samia Riffaud ont notamment dénoncé dans un communiqué commun sa comparaison « inacceptable » avec le monde animal, tout comme un quatrième, Vincent Léonie, jeudi. Après cette nuit de violences, qui a fait neuf blessés parmi les policiers, une enquête a été ouverte pour participation avec arme à un attroupement, violences sur fonctionnaires de police, extorsion aggravée et dégradations en bande organisée du bien d'autrui. Cet été est le quatrième consécutif marqué par des épisodes de violences urbaines à Limoges.