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La directrice de l'information de NPR démissionne

La directrice de l'information de NPR démissionne

La Presse2 days ago
(New York) La directrice de l'information de la radio publique américaine NPR a annoncé mardi son départ à la fin de l'année dans un contexte de pression sur l'audiovisuel public par l'administration Trump qui l'a privé récemment de millions de dollars en fonds.
Agence France-Presse
Dans un courriel envoyé mardi aux employés et consulté par l'AFP, la présidente exécutive de NPR (National public radio) Katherine Maher a indiqué que la directrice de l'information Edith Chaplin l'avait informée, « deux semaines » avant un vote du Congrès sur le définancement de la chaîne, de sa volonté de partir.
Sous l'impulsion du président républicain, le Congrès a approuvé la semaine dernière la suppression de 1,1 milliard de dollars en financements déjà alloués pour les deux prochaines années à la Corporation for Public Broadcasting (CPB).
Créée en 1967 par le président Lyndon Johnson, cette organisation finance une part minoritaire des budgets des médias nationaux NPR et PBS. Mais aussi, et de manière plus importante, quelque 1500 radios et télés locales partenaires qui diffusent une partie de leurs contenus, de New York à l'Alaska.
Dans son courriel, Mme Maher a salué la « force de caractère inébranlable » d'Edith Chaplin et cité des extraits d'un message que celle-ci avait écrit et dans lequel elle affirme « vouloir faire une pause » tout en se disant « confiante en la force et l'intégrité de la rédaction de NPR pour la suite des choses ».
À titre de directrice de l'information, Edith Chaplin avait notamment dû gérer la crise interne ces derniers mois liée à la publication d'un article accusant la chaîne d'avoir un biais progressiste, ce qui lui aurait fait perdre la « confiance » d'Américains plus conservateurs.
Ce départ intervient dans un contexte où l'administration cherche à couper les dépenses au sein de l'audiovisuel public extérieur des États-Unis, avec ses radios Voice of America, Radio Free Asia et Radio Free Europe/Radio Liberty.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump s'est imposé comme « l'un des plus puissants défenseurs » d'un mouvement mondial hostile aux médias d'information, soulignait la semaine dernière l'organisation Reporters sans frontières (RSF).
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