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Morts en mer, tensions, misère humaine : lassitude à Dunkerque, aux premières loges de la crise migratoire

Morts en mer, tensions, misère humaine : lassitude à Dunkerque, aux premières loges de la crise migratoire

Le Parisien12 hours ago
Sur la plage, Catherine (le prénom a été modifié), 68 ans, voit parfois des migrants se ruer vers la mer avec un bateau gonflable. « Je me sens impuissante. Voir des mères avec des enfants dans cette situation… Ça ne devrait pas exister. » Ces scènes se sont banalisées sur la Côte d'Opale. Entre 1 000 et 2 000 personnes transitent chaque semaine par le camp de Loon-Plage, principal lieu de regroupement à proximité de Dunkerque. Dix-neuf personnes ont perdu la vie en tentant la traversée maritime depuis le 1er janvier. L'an passé, 77 décès ont été recensés — un triste record depuis le début du macabre décompte en 2018.
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« Des morceaux de palette portant des traces de sang » : deux suspects mis en examen pour un assassinat au Petit Kaboul
« Des morceaux de palette portant des traces de sang » : deux suspects mis en examen pour un assassinat au Petit Kaboul

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

« Des morceaux de palette portant des traces de sang » : deux suspects mis en examen pour un assassinat au Petit Kaboul

Le Petit Kaboul est décidément un point noir de la capitale où se côtoient misère, trafics et violences. Deux ressortissants Afghans, âgés de 24 et 29 ans, ont été mis en examen, ce dimanche à Paris, pour « assassinat en réunion », avant d'être incarcérés. Ils sont soupçonnés d'avoir poignardé à mort un Soudanais de 28 ans lors d'une bagarre opposant les deux groupes, dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 août, dans le XVIIIe arrondissement. Il n'est pas tout à fait minuit cette nuit-là, quand une violente rixe éclate entre migrants de nationalités différentes sur la place de la Chapelle. Des témoins racontent qu'un homme est poursuivi par trois autres. Ils voient le trio lui asséner des coups de bâton à la tête et sur le dos. La victime, qui se prénomme Bachir, s'effondre sur le trottoir et ses agresseurs prennent la fuite. Un coup de couteau à proximité du cœur Les secours arrivent rapidement sur les lieux, mais il est trop tard. Le médecin du Samu confirme le décès à 00h30. Le corps du jeune homme est conduit à l'institut médico-légal de Paris pour y subir une autopsie. L'examen révèle qu'il a été tué d'un coup de couteau porté dans la région du cœur. Entre-temps, et grâce aux signalements fournis par un témoin, deux des trois agresseurs présumés sont rapidement interpellés à l'hôpital Lariboisière, où ils s'étaient présentés pour se faire soigner des blessures aux mains. « Des morceaux de palette portant des traces de sang sont découverts sur les lieux », note une source proche de l'affaire. Ils sont placés en garde à vue, au cours de la nuit, dans les locaux du deuxième district de police judiciaire. [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Légitime défense ? Lors de leurs auditions, les deux suspects adoptent des positions différentes. Le premier garde le silence, et le second assure qu'il a réagi en état de légitime défense. « Il raconte que la victime avait tenté de lui voler son téléphone portable tout en l'attaquant avec un couteau, ajoute une source proche du dossier, ce qui explique ses blessures aux mains. Il se serait défendu en donnant des coups avec une planche trouvée par terre. »

Espagne : plus de 1100 décès attribuables à la canicule qui a duré 16 jours
Espagne : plus de 1100 décès attribuables à la canicule qui a duré 16 jours

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Espagne : plus de 1100 décès attribuables à la canicule qui a duré 16 jours

Plus de 1100 décès peuvent être attribués à la vague de chaleur qui vient de s'achever en Espagne et qui a duré 16 jours, selon les estimations réalisées via un outil géré par l'Institut de recherche en Santé publique Carlos III. Le nombre exact de décès attribuables à cette canicule qui s'est étendue du 3 au 18 août s'élève à 1149, selon ce système baptisé «MoMo» (Monitoring de la Mortalité), qui collecte sur une base quotidienne le nombre de décès en Espagne et calcule l'écart de la mortalité par rapport à la mortalité prévisible sur la base des séries historiques enregistrées. Il intègre ensuite les facteurs extérieurs pouvant expliquer cet écart. Parmi ces facteurs figurent notamment les températures rapportées par l'Agence nationale de Météorologie (Aemet). Publicité Le système ne peut pas établir de causalité absolue entre les décès enregistrés et les conditions climatiques, mais les statistiques constituent la meilleure estimation du nombre de morts pour lesquels la canicule a pu être le facteur décisif. Au mois de juillet déjà, quelque 1060 morts avaient été attribués par «MoMo» à la canicule, une hausse de plus de 50% par rapport à juillet 2024. La vague de chaleur qui vient de s'achever en Espagne, durant laquelle des températures allant jusqu'à 45°C ont été relevées dans le sud du pays, a en outre considérablement compliqué le travail des pompiers et des soldats qui luttent contre de très importants incendies, en particulier dans l'ouest du pays. La baisse des températures, ainsi que les pluies attendues dans quelques régions, laisse espérer une amélioration de la situation sur ce front, même si le Premier ministre, Pedro Sánchez, a prévenu mardi qu'il restait encore «des heures difficiles» à traverser.

Mort en direct du streamer «Jean Pormanove» : une enquête ouverte, la ministre du Numérique saisit l'Arcom
Mort en direct du streamer «Jean Pormanove» : une enquête ouverte, la ministre du Numérique saisit l'Arcom

Le Figaro

time5 hours ago

  • Le Figaro

Mort en direct du streamer «Jean Pormanove» : une enquête ouverte, la ministre du Numérique saisit l'Arcom

Dans un communiqué, le parquet de Nice confirme le décès du quadragénaire et indique avoir «ouvert une enquête en recherche des causes de la mort». la ministre Clara Chappaz, de son côté, a rappelé «la responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites». Qui est responsable du décès du streamer français «Jean Pormanove» ? De son vrai nom Raphaël Graven, cet homme de 46 ans est décédé dans la nuit du dimanche 17 août au lundi 18 août, à Contes, près de Nice, alors qu'il était filmé et diffusé en direct sur la plateforme Kick. Une affaire dont les autorités se sont d'ores et déjà emparées. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Dans un communiqué transmis au Figaro, le parquet de Nice confirme le décès du quadragénaire et indique avoir «ouvert une enquête en recherche des causes de la mort. Une autopsie a été requise». Les recherches seront menées par la police judiciaire de Nice, qui travaille déjà «depuis décembre 2024» sur une autre enquête, «notamment pour 'violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables (...) et diffusion d'enregistrement d'images relatives à la commission d'infractions d'atteintes volontaires à l'intégrité de la personne'», précisent les autorités. Un dossier ouvert après la publication d'un article de Médiapart, dans lequel nos confrères dénonçaient l'existence de vidéos diffusées en direct où Jean Pormanove et une autre personne handicapée subissaient des humiliations. Publicité L'affaire ne s'arrête pas là. De son côté, le gouvernement a indiqué avoir saisi l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), dont le rôle est notamment d'«intervenir sur des problématiques liées à l'activité des plateformes en ligne en matière notamment de lutte contre la manipulation de l'information ou contre la haine en ligne». Sur X, la ministre déléguée à l'IA et au Numérique a précisé avoir signalé sur Pharos ces images et avoir demandé à Kick «des explications». «Jean Pormanove a été humilié et maltraité pendant des mois en direct sur la plateforme Kick. [...] La responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n'est pas une option : c'est la loi. Ce type de défaillances peut conduire au pire et n'a pas sa place en France, en Europe ni ailleurs», a écrit Clara Chappaz. À lire aussi Qui était «Jean Pormanove», ce streamer français décédé en direct ? «Vous n'avez rien fait» Sur les réseaux sociaux, cette annonce a été accueillie froidement par nombre d'internautes, qui rappellent que la situation du créateur de contenus était connue de longue date. Il s'était de plus en plus tourné vers des défis dangereux et venait de terminer «10 jours et nuits de torture», avec des violences physiques extrêmes et l'ingestion de produits supposément toxiques. Dans ses contenus, le quadragénaire apparaissait régulièrement aux côtés d'autres streamers, «Naruto» et «Safine». Les deux hommes avaient été placés en garde à vue en janvier dernier, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour des soupçons de violence sur personnes vulnérables, après la publication d'un article de Mediapart l'an dernier. «Vous avez été contactée. Vous n'avez rien fait selon Mediapart», accuse ainsi un internaute, sur X. «Comment une telle chose peut se produire alors que Mediapart en avait fait un article il y a 9 mois... ? 9 mois d'inaction !», dénonce un deuxième. «Vous avez attendu qu'il meurt pour vous en indigner», s'offusque un troisième.

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