
Dengue : le premier épisode de transmission autochtone de l'année en métropole identifié en Auvergne-Rhône-Alpes
quand une personne a contracté la maladie sans avoir voyagé en zone de circulation de la maladie
) de
dengue
cette année en métropole a été identifié en région Auvergne-Rhône-Alpes et neuf sont désormais recensés pour le chikungunya, a indiqué ce mercredi
Santé publique France (SPF)
, insistant sur un risque important de transmission épidémique.
« Le premier épisode de dengue pour cette année 2025 a été identifié en Auvergne-Rhône-Alpes Rhône-Alpes, avec une date de début des signes au 1er juillet pour le seul cas » détecté jusqu'ici, note l'agence sanitaire dans son bilan hebdomadaire de la surveillance renforcée des maladies transmises par les moustiques-tigres. Aucun épisode de transmission autochtone n'a été mis en évidence en Europe, en dehors de la France, précise SPF.
Pour le chikungunya, les neuf foyers se situent dans les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et, pour la première fois cette année, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine. Cette année, les cas autochtones de chikungunya sont les plus précoces jamais identifiés en France hexagonale dans la saison d'activité du moustique, et leur nombre y est le plus élevé enregistré jusqu'ici.
L'un des facteurs est l'épidémie à
La Réunion
et dans l'Océan indien. « Malgré une baisse du nombre de cas importés de chikungunya, notamment en provenance de La Réunion et de l'Océan Indien, leur niveau contribue à l'apparition de transmissions autochtones dans l'Hexagone », rappelle Santé publique France.
Le risque d'une transmission épidémique de ces virus en métropole est aussi accru par les fortes chaleurs : les températures élevées contribuent en effet à la circulation du moustique-tigre, un phénomène accentué par le réchauffement climatique.
Apparu dans l'Hexagone en 2004, le
moustique-tigre
y continue son expansion rapide : il était implanté, début 2025, dans 81 départements, soit 84 % des départements métropolitains. « De 2010, année des premiers cas autochtones de dengue et de chikungunya dans l'Hexagone, à 2024, 53 épisodes de transmission des virus de la dengue, du chikungunya et du Zika ont été identifiés : 48 de dengue, quatre de chikungunya et un de Zika » et ont totalisé 277 cas, rapporte l'agence sanitaire.
Les cas importés augmentent aussi. Santé publique France en a compté 1 680 de chikungunya, 1 651 de dengue et six de Zika depuis début 2025, après 4 683 de dengue, 34 de chikungunya, 8 de Zika et une co-infection dengue-chikungunya sur tout 2024.
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