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Le saviez-vous ? On ne compte que 5 villes dites «roses» dans le monde

Le saviez-vous ? On ne compte que 5 villes dites «roses» dans le monde

Le Figaro28-07-2025
Les «villes roses» se comptent sur les doigts d'une main, et trois sont françaises. Les avez-vous déjà visitées ?
Nul besoin d'attendre de mots d'amour pour voir la vie en rose. N'en déplaise à Édith Piaf, il suffit d'un séjour dans certaines villes pour se sentir porté par la joie de cette couleur. Bien que quelques-unes se situent sur des continents différents, elles partagent en commun leur teinte, présente dans leur architecture, allant du saumon pâle à l'ocre profond.
S'il n'existe pas de liste officielle de ces «villes roses», elles sont les seules à être décrites majoritairement de cette manière. Ce surnom n'est pas anodin et leur est attribué pour diverses raisons. Choix esthétique, traditions locales ou empreinte historique... Tour d'horizon des cinq communes du globe où la vie se regarde en fuchsia.
Jaipur (Inde)
Le palais Hawa Mawal, à Jaipur, en Inde.
AlexAnton / AlexAnton - stock.adobe.com
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Un geste d'hospitalité. Voilà ce qui donna à la capitale du Rajasthan, au nord de l'Inde, son surnom de «ville rose». En 1876, la commune s'apprêtait à recevoir la visite de la famille royale britannique, avec l'arrivée du prince Albert Edward (futur Édouard VII). Le Maharaja Sawai Ram Singh, le roi de Jaipur, fit repeindre tous les bâtiments de la ville dans une teinte ocre-rosée, couleur symbolisant l'accueil.
Le charme opéra. Le fils de la reine Victoria aurait lui-même baptisé Jaipur «Pink City». Depuis, cette couleur fut imposée par décret à toutes les nouvelles constructions du centre-ville, loi encore en vigueur aujourd'hui. Déclinée en nuances allant du pastel au rouge brun, on se sentirait presque dans un conte de fée en admirant ses bâtisses en grès, dont le spectaculaire Palais des vents, Hawa Mahal.
Erevan (Arménie)
La Place de la République, à Erevan, en Arménie.
SergeyTimofeev / sergeytimofeev - stock.adobe.com
Capitale de l'Arménie, Erevan se distingue par l'unité visuelle de son centre-ville, façonné dans une pierre locale : le tuf volcanique. Cette roche, extraite autour de ses monts, se décline en teintes rouges, mais c'est la nuance rosée qui domine les bâtiments publics et les habitations anciennes. On la contemple sur la Place de la République, surtout lorsque le soleil habille la roche d'une tendre lumière, tirant presque sur l'orange.
Si Erevan est l'une des plus anciennes cités habitées au monde -fondée avant Rome en 782 av. J.-C.- , son surnom de «ville rose» est plus récent. Il s'impose au XXe siècle, lors de la reconstruction soviétique. L'architecte Alexandre Tamanian, chargé de repenser la ville dans les années 1920-1930, choisit d'en faire un symbole d'harmonie urbaine en valorisant largement l'usage de cette pierre dans les grandes avenues et les places centrales.
Toulouse (France)
La Chapelle Saint-Joseph, à Toulouse.
Sergiy Nykonenko / SergiyN - stock.adobe.com
Elle est sûrement la plus célèbre du classement, la ville rose favorite des Français. Dans le sud-ouest du pays, Toulouse doit son titre à la brique de ses façades utilisée depuis l'époque romaine. En terre cuite, celle qu'on appelle également « brique toulousaine », extraite et fabriquée à partir de l'argile sur le territoire, était exploitée massivement dès l'Antiquité. Délaissée un temps au profit du bois, elle revient à la Renaissance, les incendies ayant révélé les limites des matériaux plus légers.
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Au XIXe siècle, les frères Virebent relancent son usage grâce à un procédé industriel de découpe de l'argile. Couplée aux tuiles du même ton, cette brique confère un charme unique à la ville, à travers ses monuments emblématiques, comme le Capitole, la basilique Saint-Sernin ou les hôtels particuliers du centre historique, construits entre les XVIe et XVIIIe siècles, comme l'Hôtel de Clary.
Albi (France)
Le panorama sur la cathédrale d'Albi.
Natalia Shilovskikh Loubet / natashilo - stock.adobe.com
Petite sœur de Toulouse, Albi aussi se dessine en rose. Ici, la brique foraine et la tuile romaine façonnent également l'identité visuelle de la ville, du centre médiéval aux plus grands monuments. On l'aperçoit sur les maisons à colombages, les rues anciennes, mais surtout les édifices emblématiques.
La cathédrale Sainte-Cécile - la plus grande cathédrale de briques au monde - et le palais de la Berbie, ancien siège de l'archevêque, en sont les plus beaux exemples. Le matériau fut utilisé dès le Moyen ge, en témoigne la collégiale Saint-Salvi. Peut-être ce patrimoine coloré inspira-t-il les peintures de Toulouse-Lautrec, dont le musée lui-même est bâti sur ces pierres locales.
Montauban (France)
La Place Nationale à Montauban.
BENJAMIN PICCOLI / B. Piccoli - stock.adobe.com
Si son nom signifie «mont blanc» en langue occitane, Montauban est souvent surnommée «la plus rose des villes roses». Cette description s'explique par l'abondance d'argile des berges du Tarn. Cette matière première issue des sols du département était traditionnellement utilisée pour fabriquer de la poterie ou des briques construction.
Comme ses voisines, dès sa fondation en 1144 par le comte de Toulouse, la ville développe ce style distinctif, visible notamment sur la place Nationale, l'Ancien Collège, le Pont Vieux ou encore l'église Saint-Jacques. Le contraste entre ces façades et la verdure du fleuve renforce les couleurs. À l'image de Toulouse et Albi, celle qu'on surnomme aussi la cité d'Ingres incarne cette harmonie rose distinguant -au final- la France à l'international.
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En vidéo - Toulouse : la ville rose dépasse bientôt Lyon en population.
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L'Australie reconnaîtra l'État de Palestine en septembre à l'ONU
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timean hour ago

  • Le Parisien

L'Australie reconnaîtra l'État de Palestine en septembre à l'ONU

L'Australie reconnaîtra officiellement l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, a annoncé lundi le Premier ministre Anthony Albanese. « Une solution à deux États est le meilleur espoir de l'humanité pour rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et aboutir à une fin au conflit et aux souffrances » à Gaza, a déclaré le chef travailliste à la presse à Canberra. Il emboîte ainsi le pas à d'autres pays tels que la France et le Canada. Un geste annoncé par le Premier ministre « L'Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un État qui lui est propre », a poursuivi le chef du gouvernement australien, estimant que « la paix ne peut être que temporaire » tant qu'Israéliens et Palestiniens ne disposent pas de leurs propres États. Il affirme avoir reçu des garanties de l'Autorité palestinienne pour qu'« aucune place » ne soit accordée au Hamas dans un futur État. VidéoIsraël va ouvrir à Gaza des « couloirs protégés » et de nouveaux sites de distributions d'aide La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, a ravivé les appels à reconnaître l'État palestinien. Selon les autorités israéliennes, l'attaque du 7-Octobre a fait 1 219 morts côté israélien, en majorité des civils. Les représailles israéliennes à Gaza ont, elles, causé la mort de 61 430 personnes, principalement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, des chiffres jugés fiables par l'ONU. Les violences se sont également intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Un élan diplomatique international Fin juillet, Emmanuel Macron avait lui aussi annoncé que la France reconnaîtrait l'État de Palestine à l'occasion de la 80ᵉ Assemblée générale de l'ONU, un geste critiqué par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui y voit une « récompense de la terreur ». Les États-Unis, principal allié d'Israël, ont fermement rejeté cette initiative, qualifiée d'« imprudente ». Quelques jours plus tard, le Canada avait tout de même annoncé sa volonté de faire de même, tandis que le Royaume-Uni a lié sa reconnaissance à un engagement israélien en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza. Aujourd'hui, les trois quarts des États membres de l'ONU reconnaissent la Palestine, proclamée par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980. Depuis le début de la guerre à Gaza, une dizaine de pays ont franchi le pas. La Nouvelle-Zélande pourrait suivre Lundi, la Nouvelle-Zélande a indiqué qu'elle prendrait une décision d'ici septembre. Évoquant « la catastrophe humanitaire » à Gaza, son ministre des Affaires étrangères, Winston Peters, a précisé vouloir agir « en vertu des principes, des valeurs et des intérêts nationaux » du pays. Le ministre a indiqué qu'une décision serait annoncée à l'ONU en septembre.

Douvres-la-Délivrande : plongez dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale à la Station radar 44
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timean hour ago

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Douvres-la-Délivrande : plongez dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale à la Station radar 44

Une parabole dépasse encore un peu des champs à l'Ouest de Douvres-la-Délivrande. Celle d'un radar Würzburg fabriqué en 1942. « Il vient d'une station en Hollande. C'est le même que les deux qui étaient ici, sur la station de Douvres, à l'époque », resitue Philippe Renault, président de l'association des Amis du musée radar. Cette dernière gère la Station radar 44, qui retrace in situ (le musée actuel s'étend sur un dixième de la station de l'époque) l'histoire de ce site, opérationnel à partir d'octobre 1943. L'une des six stations principales des côtes de la Manche (de Calais à Brest) et la seule de cette envergure dans le Calvados. Installée sur 35 hectares, elle disposait d'un radar géant Wassermann de 350 km de portée, deux Freya (200 km) et deux Würzburg (80 km). En 1942, le Würzburg est ce qui se fait de mieux au monde. « Dix fois plus précis que les radars alliés. À 60 km, il était précis à 200 m près », précise Philippe Renault. Un retard technologique dont prendra conscience le commandement allié début 1942 en capturant un radar allemand à Bruneval (Seine-Maritime). Le commando vaudra d'ailleurs à l'occupant de renforcer considérablement la défense de ses stations, comme à Douvres. Au nord de Caen, 180 soldats répartis en trois équipes font fonctionner et veillent sur la station. Dont neuf femmes. Une trentaine de bunkers reliés par des tranchées maillent ce grand terrain. Le poste de commandement est aussi le plus grand bunker du Calvados avec 400 m2 sur deux niveaux, ouvert à la visite aujourd'hui. Le musée a notamment reconstitué la salle de coordination des radars, où les informations (la distance et la direction) étaient reportées sur des cartes via un système de calques. Pourtant, le cœur battant sophistiqué de cette station aux longues oreilles tombe dans le piège tendu par les forces alliées dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. 32 milliards de francs auront transité par ce bunker ! Philippe Renaut résume l'opération, nommée « Taxable » : « Des avions ont largué des windows, de petites pièces métalliques suspendues à un parachute, qui ont dérouté les radars en faisant penser à la présence d'une flotte… qui allait vers la Haute-Normandie. » Il n'en est rien, bien sûr. Or, la station de Douvres, épargnée par les bombardements dans une autre démarche de diversion, avertit le commandement de ses repérages erronés, tandis que les unités du Jour-J fondent vers les côtes bas-normandes. « Le 6 juin en journée, les radars ont été bombardés et détruits. Mais, à terre, la jonction a été difficile. La station a été encerclée le 7 juin mais, renforcée par 70 soldats allemands qui s'y étaient repliés, elle a tenu jusqu'au 17 juin », raconte le président de l'association. L'établissement d'un aérodrome provisoire tout proche entraîne un assaut décisif, après dix jours de tentatives repoussées. À lire aussi Au musée d'Arromanches, les dons ne vont plus aux vétérans du D-Day mais aux sauveteurs en mer de la SNSM Quand les Anglais pénètrent sur le site, le 17 juin 1944, ils trouvent deux sépultures : une allemande et une Britannique, côte à côte. « La photographie d'un soldat devant ces tombes dignes est le symbole de ce musée », expose Philippe Renault. « L'image évoque les valeurs de respect, de retour de la paix et de la démocratie. » La Station radar 44 accueille entre 15 000 et 18 000 visiteurs chaque année, qui s'initient à une histoire des radars qui continue à se dévoiler, au gré de la déclassification des archives, dont certaines demeurent secrètes. Des vestiges sont, eux, encore sous terre, comme cette route reliant le nord et le sud de la station, identifiée en sous-sol par un géoradar. Et puis, il y a quelques années, un autre récit a émergé. Le poste de commandement est devenu… une banque des Alliés, lesquels devaient payer les soldats en liquide. Des francs français, belges, des couronnes danoises, des florins néerlandais et même des reichsmark sont gardés derrière les murs épais : 32 milliards de francs auront transité par ce bunker jusqu'au 25 septembre 1944. La visite se termine sur une dernière pièce : un radar mobile SCR 584 américain devenu, au sortir de la guerre… dix fois plus précis que le Würzburg. L'aperçu grandeur nature d'une guerre technologique.

Aube : le Val des Vignes à Ailleville, une randonnée au riche passé historique
Aube : le Val des Vignes à Ailleville, une randonnée au riche passé historique

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Aube : le Val des Vignes à Ailleville, une randonnée au riche passé historique

Difficile de faire plus typique qu'Ailleville (Aube). Proche de Bar-sur-Aube, cette commune d'à peine plus de 220 habitants est réputée pour ses maisons en pierres calcaires. Toutes ou presque sont bâties sur un seul niveau et le même modèle : une partie d'habitation avec une porte, une fenêtre, une beuillotte (œil-de-bœuf), une entrée de cave viticole et une partie grange avec une porte à deux battants. Un grenier à foin surmonte l'ensemble. La plupart de ces maisons ont été construites en 1814, à la suite d'un drame. Dans la nuit du 25 au 26 janvier de cette année, les cosaques, à la poursuite de l'empereur Napoléon 1er, massacrent la population et incendient le village. L'un des rares vestiges de cette tragique nuit est la partie sud de la maison du 10, rue de l'Abreuvoir. Cette politique de la terre brûlée a donné un sobriquet au village, « Le Petit Moscou ». Les maisons ont alors été rapidement reconstruites à l'identique, comme l'attestent les dates de construction gravées en façade. La randonnée « Le Val des Vignes », longue de 8 km, se décompose en deux parties. D'abord un périple dans le village pour découvrir quelques-unes de ses maisons les plus typiques. On s'en éloigne ensuite pour parcours les parcelles de vignes des alentours. Réputé pour ses vins blancs sous Louis XIV, Ailleville dispose d'une quarantaine d'hectares de vignes, du pinot noir à 90 %, produisant exclusivement du champagne. Labellisé Promenades et randonnées, le périple a un dénivelé positif de 177 m. Méfiance toutefois : l'essentiel de ce dénivelé est concentré sur une pente raide de quelques hectomètres après les premières parcelles de vignes. Rien d'insurmontable, mais il faut avoir de souffle pour ne pas s'arrêter en route. Du haut de la colline Un vaste parking, à quelques mètres de l'hôtel de ville, marque le point de départ. On traverse quelques rues qui permettent de découvrir, outre les maisons typiques, l'église Saint-Martin et son chœur de style roman datant du XIIe siècle, et le lavoir. Rue de l'Abreuvoir, on découvre le fameux vestige de la nuit du 25 au 26 janvier 1814. Les maisons d'Ailleville ont été reconstruites en 1814, après la destruction du village par les cosaques. LP/Stéphane Magnoux Puis, après un passage à niveau, changement d'ambiance. On quitte temporairement le cœur du village pour longer un ancien marais, avant de revenir sur Ailleville en traversant une forêt de peupliers. On effectue un petit tour à proximité du lavoir et devant le bas-côté de l'église, pour admirer un sarcophage mérovingien et un bout du château, avant de se diriger vers les premiers pieds de vignes du secteur. Après avoir longé la D619 sur quelques dizaines de mètres, on approche à grands pas des parcelles de vignes. Passé un virage à droite, pas de doute, on est bien dans la principale difficulté de la balade. La pente est raide. Pas très longue, mais bien raide ! Ce qu'il y a de l'autre côté du coteau se mérite cependant et vaut le détour. On distingue parfaitement à droite Bar-sur-Aube et sa célèbre colline Sainte-Germaine. Perchée à 349 m de hauteur, elle tient son nom de sainte Germaine, martyrisée par les Vandales pour s'être refusée à eux. On peut aussi apercevoir, au loin, la Croix de Lorraine de Colombey les Deux Églises (Haute-Marne), haute de 43,5 m. Une vingtaine de kilomètres séparent Ailleville de l'ancien fief du Général de Gaulle, où il a été inhumé. Plus loin sur le sommet du coteau, près d'une maisonnette de vignerons, on découvre un autre point de vue. On admire la vallée de l'Aube et l'étendue du site baralbin de Lisi Aérospace, spécialisé dans les pièces métalliques de haute qualité pour l'aéronautique. Le plus beau village de l'Aube ? Passée une forêt de pins, on amorce la descente par la traversée d'un bosquet avant de renouer avec les vignes. On rejoint un vallon et on sillonne un chemin bordé de prairies. On retrouve bientôt une partie du tracé de l'aller. C'est celui qui précédait cette satanée montée… Renouer avec le cœur d'Ailleville, c'est admirer à nouveau quelques-unes de ces maisons qui font la renommée du village. Ce n'est pas un hasard si l'association « Maison du folklore de Champagne » y a son siège. Elle veut faire d'Ailleville le plus beau village de l'Aube. Elle multiplie les opérations pour promouvoir le territoire. Il y a un peu moins d'un an, elle a publié la première édition d'un album de Tintin en champenois, « Los oreries d'lai Castafiore » (Les bijoux de la Castafiore) et un second est en préparation. Elle s'est aussi lancée dans la rénovation d'une maison du village qui tombait en ruine pour en faire un clos viticole où une petite parcelle de vigne sera cultivée comme autrefois.

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