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La directrice générale X annonce son départ

La directrice générale X annonce son départ

La Presse09-07-2025
(San Francisco) La directrice générale du réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, Linda Yaccarino, a annoncé mercredi qu'elle allait quitter ses fonctions, tout juste deux ans après avoir pris la tête de l'entreprise, sans préciser les raisons de son départ.
Agence France-Presse
Dans un message posté sur X, la dirigeante s'est dite « immensément reconnaissante » envers M. Musk « pour sa confiance », ajoutant être « incroyablement fière » du travail réalisé, notamment, selon elle, dans la « protection de la liberté d'expression ».
Plus de détails à venir.
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Les centres de données à la recherche d'électricité

Un centre de données de Google à Council Bluffs, en Iowa. (Davis) « La centrale serait là », pointe sur une carte Al Tomson, le maire de Davis, dans l'est des États-Unis. Cet ancien militaire se bat contre l'implantation, à la sortie de son village, de turbines à gaz destinées à alimenter en électricité un vaste centre de données. Ulysse BELLIER Agence France-Presse Ce projet, que l'État de Virginie-Occidentale essaye de « faire avaler de force » aux 600 habitants du village selon l'édile, n'est qu'un exemple de plus dans la course de vitesse que mène l'industrie de la technologie pour alimenter en énergie ses serveurs, rendus plus gourmands que jamais par le boom de l'intelligence artificielle. Pour brancher à la hâte leurs milliers de centres de données, les géants américains de l'informatique à distance (cloud) s'impliquent directement dans la production d'énergie. Et s'ils se tournent vers les énergies renouvelables et tentent de relancer le nucléaire, ils appellent aussi à la rescousse les énergies fossiles comme le gaz, peu cher. En Pennsylvanie, une ancienne centrale à charbon va désormais tourner au gaz pour alimenter un centre de données. En Géorgie, xAI, l'entreprise d'Elon Musk derrière le robot conversationnel Grok, a directement branché à ses serveurs 35 turbines à méthane, le tout sans permis selon l'ONG Southern Environmental Law Center. L'avantage : un accès rapide et fiable à une grande quantité d'électricité. Car la part des centres de données dans la demande électrique aux États-Unis devrait passer de 4 à 5 % actuellement à entre 6,7 % et 12 % d'ici 2028, selon une estimation gouvernementale. Impuissance Le réseau électrique américain « fait face à une croissance de la demande que nous n'avons pas vue depuis plus d'une génération », alerte Todd Snitchler, patron de l'EPSA, qui représente un grand nombre de producteurs d'électricité. Pour y répondre, ils agissent sur tous les fronts. Un peu partout, la fin de vie des vieilles centrales est repoussée, des turbines additionnelles sont ajoutées en attendant que de nouvelles installations sortent de terre. Mais la soif liée à l'IA est telle que de plus en plus de géants de la technologie en viennent à construire leurs propres centrales, en dehors du réseau. Quitte à le faire contre le souhait des habitants. À Davis, le maire et des centaines de ses administrés luttent depuis avril contre le projet de centrale de Fundamental Data. Pour Al Tomson, cette entreprise n'est qu'une « société écran » qui travaille « pour le compte d'une grande entreprise de la technologie non identifiée. » Fundamental Data n'a pas répondu aux multiples sollicitations de l'AFP. Dans le bureau du maire est imprimée une carte sur laquelle on peut lire que les turbines à gaz, avec leurs rejets toxiques, seraient situées à « 1,1 kilomètre d'habitants » du village touristique entouré de nature à trois heures de Washington. Mais Al Tomson se dit démuni. L'État de Virginie-Occidentale a récemment adopté une loi qui, pour attirer les milliards de dollars d'investissement dans les centres de données, interdit aux élus locaux de prendre des mesures s'y opposant. Compétition mondiale La frustration des habitants de Davis a débordé lors d'une réunion publique particulièrement tendue, fin juin. Pendant cinq heures, quelque 300 personnes ont interpellé des régulateurs chargés d'approuver un premier permis concernant la qualité de l'air, bien parti pour être accordé selon eux. À la sortie, des bénévoles distribuaient des panneaux « Non au complexe de centre de données » à installer dans son jardin – certains sont déjà placardés sur les vitrines des commerces. PHOTO ULYSSE BELLIER, AGENCE FRANCE-PRESSE Un véhicule de construction passe devant un panneau indiquant « Pas de centrale de données » dans la ville de Davis, en Virginie-Occidentale. Mais ces opposants font face à un problème qui les dépasse. « Ne pas réussir à alimenter les centres de données nécessaires pour l'emporter dans la course à l'IA […] permettrait à des nations concurrentes de décider des règles du monde numérique et de contrôler son infrastructure », alerte un récent rapport du département américain de l'Énergie. Certains, à Davis et en Virginie-Occidentale, sont favorables à ces projets, y voyant l'occasion de réindustrialiser une région sinistrée – la centrale proposée s'installerait sur le site même d'une ancienne mine de charbon. Car depuis que les emplois miniers sont partis, « nous avons besoin de quelque chose ici pour garder nos jeunes, » estime Charles Davis, chemise à carreaux et bottes de cuir, qui habite Thomas, un village proche. Jojo Pregley, elle, ne veut pas en entendre parler. « Beaucoup de monde a eu le cancer ici », dit-elle, assise sur un banc devant sa maison, en compagnie de son mari Pat, 40 ans au fond de la mine. « On ne veut pas plus de pollution, de centres de données ou de quoi que ce soit d'autre. »

Des droits de douane sur les drones et panneaux solaires envisagés
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Les procédures lancées par le gouvernement américain concernent les drones ainsi que le silicium polycristallin et ses dérivés, qui sont utilisés pour la fabrication des panneaux solaires et des semiconducteurs. Des droits de douane sur les drones et panneaux solaires envisagés (Washington) Le département américain du Commerce a annoncé lundi avoir lancé des procédures qui pourraient conduire dans quelques mois à la mise en place de droits de douane sectoriels sur les drones et des éléments nécessaires à la fabrication de panneaux solaires. Agence France-Presse Dans les deux cas, le ministère a ouvert le 1er juillet une enquête publique, première étape nécessaire avant de décider si ces produits doivent faire l'objet d'une taxe douanière particulière ou non. Elles concernent les appareils aériens pilotés à distance (ou drones) ainsi que le silicium polycristallin et ses dérivés, qui sont utilisés pour la fabrication des panneaux solaires et des semiconducteurs. Ces procédures sont menées dans le cadre de la section 232, une disposition de la loi américaine permettant au gouvernement de protéger un secteur d'activité grâce à des droits de douane s'il estime que celui-ci représente un risque pour la sécurité nationale. Les droits de douane imposés sur l'acier et l'aluminium ainsi que les procédures lancées concernant les semiconducteurs et les produits pharmaceutiques, en vue là encore d'une taxe douanière, ont également été justifiées ou réalisées dans le cadre de la section 232. Les États-Unis sont parmi les principaux producteurs de drones, avec la Chine et Israël, alors que d'autres pays tels que la Turquie, l'Iran, la Russie ou plus récemment l'Ukraine, ont développé ces dernières années des modèles de drones militaires à bas coût, de plus en plus utilisés dans les conflits. Les industriels chinois comme DJI sont par ailleurs les principaux producteurs de drones civils. La Chine représentait également plus de 90 % de la production de silicium polycristallin dans le monde en 2024, selon le cabinet spécialisé Thunder Said Energy, dont une part non négligeable proviendrait de la région du Xinjiang, où Pékin est accusé d'avoir interné plus d'un million de membres de la minorité musulmane Ouïghour ces dernières années, des accusations rejetées par la Chine. L'enquête publique lancée par le gouvernement américain doit durer 21 jours après la publication des décrets au journal officiel. Le département du Commerce dispose de 270 jours pour mener son enquête, qui peut intégrer la consultation d'autres branches du gouvernement et des auditions, avant de faire part de ses recommandations au président américain, Donald Trump, qui peut ensuite décider de la mise en place ou non de droits de douane.

Le contrat entre xAI de Musk et la Défense pour Grok fait polémique
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Le contrat entre xAI de Musk et la Défense pour Grok fait polémique

La start-up d'intelligence artificielle (IA) xAI a signé un contrat avec le département américain de la Défense. Le contrat entre xAI de Musk et la Défense pour Grok fait polémique (New York) La start-up d'intelligence artificielle (IA) xAI a passé un contrat avec le ministère américain de la Défense (DoD) pour lui fournir son assistant d'IA générative, objet de plusieurs polémiques ces derniers jours. Agence France-Presse Après cette annonce de xAI sur X, le ministère de la Défense a indiqué s'être également entendu avec les grands concurrents OpenAI, Anthropic et Google pour « accélérer » dans l'IA et répondre « à des défis cruciaux pour la sécurité nationale », selon un communiqué. Chacun des quatre contrats prévoit un plafond de 200 millions de dollars. Le DoD entend « transformer », grâce à l'intelligence artificielle, « ses capacités de soutien aux combattants » et « préserver un avantage stratégique sur (ses) adversaires ». Dans le cas de xAI, le partenariat s'inscrit dans le cadre du lancement d'une offre dédiée au gouvernement et institutions publiques, baptisée Grok for Government. Mis en ligne fin 2023, Grok fait régulièrement parler de lui pour ses dérapages. Après une mise à jour, le 7 juillet, le chatbot a, dans certaines de ses réponses, fait l'éloge d'Adolf Hitler, dénoncé des « stéréotypes anti-blancs » sur X ou la représentation « disproportionnée » des juifs à Hollywood. xAI s'est excusée samedi pour ces messages extrémistes et injurieux, annonçant avoir corrigé les instructions qui avaient mené, selon la société, à ces sorties de route. Par ailleurs, un journaliste de l'AFP a constaté, comme d'autres publications, que la nouvelle version du chatbot, Grok 4, présentée mercredi, consultait dans plusieurs cas les positions d'Elon Musk sur le sujet abordé avant de répondre. Le contrat entre xAI et le ministère de la Défense intervient sur fond de brouille entre Elon Musk et Donald Trump. Les deux hommes s'étaient rapprochés lors de la dernière campagne présidentielle et le milliardaire républicain avait confié, après son investiture, à Elon Musk la gestion d'une commission spéciale dédiée à l'identification de sources d'économie au sein de l'administration. Après avoir mis fin à sa mission, en mai, l'entrepreneur d'origine sud-africaine a publiquement critiqué le grand projet de loi budgétaire de Donald Trump, car il devrait creuser la dette publique. Le président et l'homme d'affaires se sont livrés à un très vif échange sur les réseaux sociaux et par déclarations publiques, avant qu'Elon Musk ne s'excuse pour certains de ses messages. Le gouvernement et le secteur de la défense sont considérés comme un possible moteur de croissance pour les géants de l'IA. Meta s'est associé avec la start-up Anduril pour développer des casques de réalité virtuelle pour soldats et forces de l'ordre, tandis qu'OpenAI a décroché, mi-juin, un premier contrat de prestation d'IA pour l'armée américaine.

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