
Nord : une famille va porter plainte après la noyade d'un enfant de quatre ans dans une piscine municipale
La famille de Maylon, un garçon de quatre ans mort noyé la semaine dernière dans une piscine municipale à Denain (Nord) va porter plainte contre X pour homicide involontaire, a annoncé mardi à l'AFP son avocat. Les circonstances de ce décès restent encore très floues. Le nombre de personnes présentes dans les bassins était «extrêmement faible et trois maîtres nageurs ainsi qu'un responsable de sécurité étaient en surveillance à leur poste» au moment du drame jeudi en fin de journée, affirme le centre aquatique de Denain.
«L'enfant était accompagné par des proches de la famille, tous majeurs» a dit à l'AFP l'avocat de la famille, Me Ilyès Dogheche. «Il était dans la pataugeoire, puisqu'il ne savait pas nager (...). Il est passé d'un bassin à l'autre visiblement, sans être surveillé», selon cet avocat, qui compte déposer plainte mercredi à Valenciennes. Le parquet a ouvert une enquête mais n'a pas répondu jusqu'à présent aux sollicitations de l'AFP.
Publicité
Atmosphère tendue à Denain
L'enfant était issu de la communauté des gens du voyage, selon une source policière. L'atmosphère s'était tendue à Denain immédiatement après le drame, mais la situation était redevenue calme au bout de quelques heures, selon la même source. Une marche blanche en mémoire à Maylon s'est déroulée sans incident mardi à Denain et a rassemblé quelques centaines de personnes, selon les médias locaux.
Depuis le début de l'année, la hausse du nombre de noyades en France inquiète. Entre le 1er juin et le 23 juillet, 193 personnes sont mortes noyées, soit une hausse de 45% sur un an, selon les derniers chiffres de Santé publique France. Parmi eux, 27 enfants et adolescents (15 en 2024) sont décédés.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Rhône : la plaque en hommage aux Justes de Villeurbanne arrachée, les élus dénoncent un « un geste lâche »
Léon et Anna Ehret, Jean et Aimée Barange, Marguerite Dupraz, Rose et Paul Magaud, Suzanne et Pierre Ferrand, Jeanne Rosenstiel et Pierre Moucot. Tels sont les noms des Justes parmi les nations de Villeurbanne (Rhône), ces femmes et ces hommes qui ont sauvé des juifs au péril de leur vie durant la Seconde Guerre mondiale. Une plaque leur témoignant « un respect éternel » a été inaugurée le 16 juillet 2024. « Nous venons de découvrir que cette plaque avait été arrachée », déplore Cédric Van Styvendael, le maire socialiste de la commune rhodanienne, sur sa page Facebook, lundi. Il y a quelques mois, nous avons fait poser une plaque rendant hommage aux Justes villeurbannais. Ces derniers ont... Publiée par Cédric Van Styvendael sur Lundi 18 août 2025 « Le mariage de la lâcheté et la bêtise doit nous inquiéter et nous mobiliser, s'indigne encore l'édile. Aucun acte antisémite ne doit être minimisé. À Villeurbanne, nous continuerons à nous mobiliser sans relâche pour vaincre ce poison dont nous n'avons pas encore trouvé l'antidote. « Écœurant et stupide ! » Bruno Bernard, président écologiste de la métropole de Lyon, a lui aussi fustigé « un geste lâche et stupide » sur son compte X. Pour l'élu, il est nécessaire de « ne pas banaliser ces montées d'actes haineux ». Et d'ajouter : « En espérant que les auteurs soient trouvés et sévèrement punis ». [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « Écœurant et stupide ! » raille à son tour Gabriel Amard, député insoumis du Rhône. « Je suis révolté et en colère. Cet acte de vandalisme vise la mémoire de Villeurbannais et Villeurbannaises courageux qui au péril de leur vie sauvèrent des familles juives aux pires heures de l'antisémitisme décomplexé. » Les noms de son grand-père, sa grand-tante et son grand-oncle figurent sur cette plaque, assure-t-il, invitant Cédric Van Styvendael à porter plainte. Écœurant et stupide ! Je suis révolté et en colère. Cet acte de vandalisme vise la mémoire de Villeurbannais et villeurbannaises courageux qui au péril de leur vie sauvèrent des familles juives aux pires heures de l'antisémitisme décomplexé. Mon grand-père, ma grande-tante et… — Gabriel Amard (@gabrielamard) August 19, 2025 L'émoi est parvenu jusqu'au gouvernement. « Profaner la mémoire d'Ilan Halimi à Épinay, arracher la plaque des Justes à Villeurbanne : même haine antisémite, même lâcheté ignominieuse, insiste Juliette Méadel, ministre de la Ville. Une seule réponse : la justice implacable, et la sécurisation des lieux d'hommage aux victimes de l'antisémitisme. » Sur X, l'avocat Alain Jakubowicz apparaît lui aussi particulièrement ému : « L'inspecteur de police Pierre Moucot a sauvé la vie de mon père en 1942. J'aimerais avoir face à moi celui qui a arraché la plaque qui honore sa mémoire comme Juste de Villeurbanne… »


Le Parisien
7 hours ago
- Le Parisien
Manifestation propalestinienne à Paris : amendes requises contre des militants délogés place de la République
Des amendes de 500 à 1 000 euros et des relaxes ont été requises mardi à l'encontre de sept militants délogés par la police de la statue place de la République, à Paris, sur laquelle ils étaient montés lors d'une manifestation de soutien à la Palestine mi-juin. Deux femmes et cinq hommes, âgés de 26 à 53 ans, ont comparu mardi devant le tribunal judiciaire de Paris pour « mise en danger de la vie d'autrui », « rébellion » et refus de donner leurs empreintes digitales. L'un d'entre eux est aussi poursuivi pour avoir refusé de déverrouiller son téléphone. Le procureur a demandé de relaxer les prévenus du chef d'accusation de « mise en danger de la vie » des forces de l'ordre, considérant que l'intervention des policiers, bien que « périlleuse », rentrait « dans le cadre de leurs missions ». Un camion de pompiers pour les déloger En revanche, le parquet a demandé au tribunal de condamner trois des sept prévenus pour « rébellion », soulignant que certains auraient tenté de mordre les forces de l'ordre ou de leur donner des coups de pied. [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Le 14 juin, lors d'une manifestation propalestinienne, les sept militants sont montés sur la statue afin de vêtir Marianne, qui surplombe le monument, d'une chasuble aux couleurs du drapeau palestinien sur lequel était inscrit « Free Gaza ». À l'issue de cette action, conjointement organisée par Extinction Rebellion (XR) et EuroPalestine, des policiers ont tenté de faire descendre les militants, mais ces derniers auraient repoussé l'échelle des forces de l'ordre. En fin d'après-midi, les policiers ont finalement utilisé la nacelle d'un camion de pompiers pour déloger de force et interpeller les militants, assis en rond et attachés les uns aux autres. Débat sur le motif du procès Une vidéo filmée par un journaliste et relayée sur les réseaux sociaux montre notamment l'un des prévenus suspendu dans le vide, tenu entre les jambes d'un policier en rappel. À la barre, Charlotte C., 26 ans, un keffieh noir autour de la taille, a décrit une « action anodine », sans dégradation du monument. « Je ne comprends pas bien ce qui vous pousse à croire que j'ai mis en danger la vie de ces policiers », a-t-elle lancé, affirmant avoir écopé d'un « coccyx déplacé », de « brûlures » et d'« hématomes » lors de son interpellation. « Derrière, il y a une logique de politique pénale qui vise à réprimer ces manifestations », a dénoncé Me Alexis Baudelin, l'un des avocats de la défense.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Clermont-Ferrand : un homme mis en examen pour «tentative de meurtre en bande organisée» sur fond de trafic de drogue
Le corps calciné d'un homme a été retrouvé dans un véhicule le 13 août. Un deuxième homme, lui-même blessé par balles à la jambe, a été mis en examen mardi. Un jeune homme a été mis en examen pour «tentative de meurtre en bande organisée» après avoir été lui-même blessé par balles à Clermont-Ferrand mi-août, des faits «croisés» liés au trafic de drogue, a annoncé mardi le parquet. Le 13 août dernier, le corps d'un homme né en 1997, «qui a de lourds antécédents judiciaires, notamment pour trafic de stupéfiants», a été découvert calciné dans une voiture, et un homme né en 2003, également avec de lourds antécédents, a été blessé par balles, à la jambe, a précisé le vice-procureur de Clermont-Ferrand, Laurent Béard, lors d'une conférence de presse. «Ces deux faits sont liés», a-t-il assuré, soulignant que les deux hommes étaient originaires de la région d'Avignon. Publicité L'homme blessé à la jambe est «auteur et pas seulement victime dans ce dossier». Outre sa mise en examen pour «tentative de meurtre en bande organisée», il est également poursuivi pour «association de malfaiteurs criminels». Il a été placé en détention provisoire. Deux hommes ont été blessés Le vice-procureur n'a pas précisé quels faits étaient spécifiquement reprochés au mis en cause. «On est sur des faits croisés où plusieurs personnes vont être auteurs et victimes» et «l'incendie du véhicule, manifestement, a pour volonté de gêner les investigations quant au corps qui est retrouvé à l'intérieur», a ajouté le vice-procureur. Par ailleurs, deux hommes ont été blessés, dont l'un plus grièvement, dimanche soir, par arme blanche par deux hommes cagoulés dans un quartier prioritaire du nord de la ville. «Pour l'instant, factuellement dans les dossiers, on n'a aucun élément qui permet de considérer que ces faits s'imbriquent dans une logique globale de guerre de territoire au niveau national», a estimé Laurent Béard. Le préfet du Puy-de-Dôme Joël Mathurin a estimé que «les événements en série qui se sont déroulés à Clermont-Ferrand et ses alentours» avaient «légitimement provoqué un sentiment de sidération au sein de la population et interpellé les autorités politiques locales», lors de cette même conférence de presse. «Le narcotrafic et le narcobanditisme (sont) la cause racine de l'hyperviolence que nous déplorons ces derniers mois et ces dernières semaines», a-t-il dit.