Guerre en Ukraine : derrière le meurtre d'un agent des services secrets à Kiev, l'ombre du groupuscule néonazi « The Base »
Ivan Voronytch
, officier du renseignement ukrainien,
était abattu en plein jour
de cinq balles tirées à bout portant. L'affaire, relativement rare dans le pays envahi par la Russie, a mis en alerte les
services secrets ukrainiens
(SBU), lesquels ont annoncé dimanche dernier
l'élimination de deux individus
aux ordres des
services de sécurité russes (FSB)
, soupçonnés d'en être responsables.
Ce mercredi, le meurtre d'Ivan Voronytch a été revendiqué par l'aile ukrainienne de « The Base »,
une organisation néonazie fondée aux États-Unis
, considérée comme terroriste par de nombreux États
ainsi que l'Union Européenne
. « L'assassinat du colonel du SBU n'est pas la fin, mais seulement le début », indique sur groupe sur une chaîne Telegram, se disant « fier de (
ses
) associés » et promettant : « La traque continue ! ».

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23 minutes ago
- Le Parisien
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Il a tenu à rassurer aussitôt. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé ce jeudi un nouveau projet de loi pour assurer « l'indépendance » des structures anticorruption, à la suite du tollé suscité par le vote d'une mesure réduisant leur autonomie . « Je viens d'approuver le texte d'un projet de loi qui garantit un véritable renforcement » des services de justice et de sécurité et les protège de « toute influence ou ingérence russe » tout en assurant « l'indépendance des agences anticorruption », a-t-il déclaré sur X, en anglais et en ukrainien. Cette annonce intervient deux jours après le vote par le Parlement d'une nouvelle loi qui a placé le Bureau national anticorruption (Nabu) et le parquet spécialisé anticorruption (SAP) sous l'autorité directe du procureur général, nommé quant à lui par le président. La déclaration de Zelensky a dans la foulée été saluée par l'Union européenne, qui avait exprimé ses préoccupations sur ce sujet cette semaine. « Nous avons vu que le gouvernement ukrainien a pris des mesures. Nous saluons ces actions », a indiqué un porte-parole de la Commission européenne lors du point presse quotidien à Bruxelles. Certains analystes ukrainiens ont prévenu que ce texte risquait de bloquer l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne , voire potentiellement d'entraîner une réduction de l'aide financière internationale , cruciale pour sa capacité à se défendre. Pris au dépourvu par cette avalanche de critiques, Volodymyr Zelensky, qui a d'abord défendu l'importance de cette loi et accusé les agences anticorruption d'inefficacité, semble avoir fait marche arrière. Le nouveau projet de loi qui « garantit l'indépendance du NABU et du SAP » sera « soumis aujourd'hui au Parlement ukrainien », a-t-il assuré sur X, sans toutefois dévoiler son contenu. « Il est important que nous restions unis », « que nous respections la position de tous les Ukrainiens et que nous soyons reconnaissants envers tous ceux qui soutiennent l'Ukraine », a encore dit Volodymyr Zelensky.


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Parler à un inconnu, tout un art, et un art qui se travaille. Si l'on veut éviter de dériver mollement vers la météo, les embouteillages ou le prix du melon, mieux vaut avoir un peu de matière. Et cela tombe bien : le Carnet du Jour est là pour ça. C'est une scène que bon nombre reconnaîtront : vous êtes à table, à l'occasion d'un mariage, entre un jeune homme amateur de voile (vous n'y connaissez rien) et une grand-tante qui n'entend que d'une oreille (et encore, pas la bonne). Le menu est prometteur, le placement des convives périlleux, et l'ambiance oscille entre cordiale et vaguement désœuvrée. Il va falloir parler. Mais de quoi ? En société, l'improvisation est un sport risqué. À trop vouloir briller, on s'éblouit soi-même ; à trop craindre le vide, on s'abandonne aux lieux communs. La conversation, la vraie, demande un certain savoir-faire. Il ne s'agit ni d'une conférence, ni d'une thérapie de groupe. On y navigue à vue, avec souplesse, discrétion et un peu de panache. L'idéal est d'arriver avec quelques sujets dans la poche, comme d'autres glissent un mouchoir brodé dans leur manche. Publicité Et c'est ici que le Carnet du Jour devient un allié précieux. Car tout s'y trouve pour nourrir la discussion sans l'alourdir : une naissance au prénom surprenant, un mariage dans un village dont personne ne sait exactement où il se situe (mais tout le monde fera semblant), un hommage à un écrivain célèbre ou à un héros discret, une belle annonce de fiançailles entre un ingénieur du Jura et une historienne de l'art. Vous placez cela dans la conversation avec naturel, et l'effet est immédiat. On s'interroge sur le retour des prénoms composés, on s'enthousiasme sur les lieux de réception un peu secrets, on évoque les codes vestimentaires d'un marié élégant (redingote grise et pantalon à fines rayures évidemment), on glisse doucement vers une anecdote de famille et le dîner est lancé. Mais attention : il ne suffit pas de citer le Carnet du Jour pour paraître aimable. Encore faut-il respecter certaines règles élémentaires. Voici donc, pour ceux qui souhaiteraient parfaire leur art, cinq clefs simples et efficaces : Ne parlez pas que de vous, même si vous êtes passionnant. Posez des questions, mais pas celles d'un entretien RH. Évitez les polémiques, sauf si vous êtes assis entre deux diplomates à la retraite. Ayez toujours un sujet de repli : une annonce du Carnet évidemment, nous ne le répéterons jamais assez. Et surtout, écoutez. C'est là que tout commence. Le reste suit. Une conversation réussie, c'est comme une valse lente : chacun doit savoir quand mener, quand suivre, et quand se taire. Et si, d'aventure, vous veniez à manquer de mots… relisez le Carnet. Il y a toujours quelque chose à raconter.


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