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4 hours ago

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Le Québécois Gabriel Diallo perd au troisième tour de l'Omnium de Winston-Salem

Le Québécois Gabriel Diallo perd au troisième tour de l'Omnium de Winston-Salem (Winston-Salem) Le Montréalais Gabriel Diallo a été éliminé au troisième tour de l'Omnium de Winston-Salem, mercredi. La Presse Canadienne Diallo, la quatrième tête de série de ce tournoi de calibre ATP 250, s'est incliné en deux manches de 6-4, 6-2 devant le Serbe Hamad Medjedovic. Medjedovic a dominé au service. Il a réussi huit as, il a remporté 75 % de ses points au service et il a sauvé la seule balle de bris contre lui. Il s'agissait du premier match de Diallo dans le tournoi. Le Québécois avait profité d'un laissez-passer au premier tour et il avait accédé à la ronde suivante lorsque le qualifié américain Nishesh Basavareddy a déclaré forfait en vue de leur duel. Medjedovic affrontera maintenant le Français Giovanni Mpetshi Perricard (no 9) en quarts de finale.

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4 hours ago

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L'histoire dont on ne parle pas assez

Le releveur étoile des Guardians de Cleveland Emmanuel Clase a été suspendu pour une histoire de paris sportifs. Comment réagirions-nous si une vedette du Canadien disparaissait de l'alignement pendant plusieurs semaines, le temps que la Ligue nationale enquête sur son implication dans une histoire de paris sportifs ? Montréal serait sens dessus dessous. Un maelström, suivi d'un tsunami et d'une éclipse médiatique. Les journalistes retourneraient toutes les pierres. Les commentateurs s'époumoneraient. Les stations de radio ajouteraient des circuits téléphoniques. C'est pourquoi je suis étonné de l'indifférence que suscite la suspension du baseballeur Emmanuel Clase. Clase n'est pas un joueur de soutien. C'est le releveur étoile des Guardians de Cleveland. Un des meilleurs lanceurs de sa génération. À seulement 27 ans, il a déjà gagné deux titres de releveur de l'année et participé trois fois au match des Étoiles. Personne n'a protégé plus de victoires que lui depuis cinq ans. Sa suspension, annoncée en pleine frénésie de la date limite des transactions, à la fin de juillet, n'a pas reçu toute l'attention qu'elle méritait. Oui, son entraîneur a réagi. « Ça fait mal. » Oui, le président des Guardians a commenté l'histoire. « Je veux rester prudent. Il ne faut pas préjuger du résultat de l'enquête. » Mais depuis ? Rien n'a filtré. L'eau brûlante a vite tiédi. Pourtant, sa mise à l'écart est loin d'être une histoire banale. À cause de son statut de vedette, bien sûr, mais aussi de l'historique difficile entre le baseball et le pari sportif. Dans les années 1910, plusieurs Séries mondiales ont été entachées par des soupçons de corruption. Celle de 1919 a carrément été influencée par des parieurs. En 1989, le frappeur étoile Pete Rose a été banni à vie pour avoir misé sur des matchs de son équipe. L'année dernière, l'interprète de Shohei Ohtani, Ippei Mizuhara, a été condamné à 57 mois de prison pour avoir volé 17 millions à son client afin de payer des dettes liées au jeu et au pari sportif. Puis plus tôt cet été, un coéquipier de Clase à Cleveland, Luis Ortiz, a fait l'objet d'une enquête. Lui aussi pour une histoire de paris sportifs. On ne sait pas si c'est un hasard. On ne sait pas si les deux enquêtes sont liées. En fait, on ne sait pas grand-chose tout court du cas de Clase, qui garde le silence. Vivement des éclaircissements. Le plus vite, le mieux, si on n'a rien à lui reprocher. PHOTO JEFF DEAN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Luis Ortiz En attendant, ça vaut la peine de s'attarder sur l'histoire d'Ortiz, dont les médias américains ont révélé de grands pans dans les dernières semaines. En juin, la firme IC360, spécialisée dans la surveillance et l'intégrité des paris sportifs, a signalé une activité anormale sur deux lancers de Luis Ortiz. Il faut savoir que dans plusieurs États américains, il est possible de miser sur une action précise d'un match. Selon ESPN, les parieurs avaient ciblé le premier lancer de la deuxième manche du match du 15 juin, contre les Mariners de Seattle, et le premier tir de la troisième manche de la partie du 27 juin, contre les Cardinals de St. Louis. Les deux fois, les parieurs anticipaient un lancer hors de la zone des prises ou un frappeur atteint par la balle. Que s'est-il passé sur le terrain ? Le lancer du 15 juin a touché le sol avant d'atteindre le gant du receveur. Celui du 27 juin s'est retrouvé dans la clôture derrière le marbre. Est-ce une preuve de collusion ? Non. Est-ce rassurant ? Non plus. L'enquête se poursuit. L'histoire de Luis Ortiz a mis en relief une pratique controversée : les microparis. Ceux-ci facilitent grandement la tâche des parieurs qui veulent corrompre les athlètes. Oups, un panier raté. Oups, un lancer échappé. Oups, un jeu perdu contre la 150e raquette mondiale. Pour l'athlète, c'est facile à faire. Ça n'a pas un gros impact sur le résultat de la partie. Ça attire moins l'attention qu'un joueur de soccer qui compte trois buts contre son camp. Comment s'y attaquer ? D'abord, en reconnaissant le problème. Le commissaire du baseball majeur, Rob Manfred, l'a fait à la mi-juillet devant un groupe de journalistes. Il y a certains types de paris qui me semblent inutiles et particulièrement risqués ; des paris où un seul geste n'influence pas nécessairement le résultat final. Rob Manfred, commissaire du baseball majeur On comprend qu'il faisait allusion aux microparis et aux paris spéciaux, qui permettent de miser sur des statistiques spécifiques à un joueur. La direction de la NBA, elle aussi aux prises avec des histoires de paris sportifs, en a ajouté une couche, la semaine dernière, à ESPN : « Il faut envisager des restrictions raisonnables sur certains types de paris. » L'Association des joueurs de la NBA semble être d'accord. « Les joueurs s'inquiètent que les paris spéciaux [prop bets] soient devenus une source de plus en plus préoccupante de harcèlement, tant en personne qu'en ligne. Si des règlements plus stricts peuvent contribuer à minimiser ces abus, nous sommes favorables à les examiner de plus près. » Lisez la chronique « Parieurs frustrés, athlètes menacés » PHOTO KIRK IRWIN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le gouverneur de l'Ohio Mike DeWine lors d'un match des Browns de Cleveland, en octobre 2024 Même des élus saisissent la balle au bond. Tant mieux. En Ohio, l'État dans lequel jouent les Guardians de Cleveland, le gouverneur Mike DeWine est parti en croisade contre les microparis et les paris spéciaux. Il a demandé au Baseball majeur, à la NBA, à la NFL, à la LNH, à la WNBA et à la MLS de le soutenir. « Les torts causés aux athlètes et à l'intégrité du jeu sont évidents, a-t-il souligné, deux jours après la suspension de Clase. Les avantages ne compensent pas les inconvénients. L'expérience des paris spéciaux [prop bets] dans ce pays est un échec lamentable. » Un échec lamentable, mais hautement prévisible – et évitable.

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5 hours ago

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Luguentz Dort signe le Livre d'or de la Ville de Montréal

Luguentz Dort a signé le livre d'or de la Ville de Montréal en compagnie de la mairesse Valérie Plante et de la mascotte du Thunder. Luguentz Dort signe le Livre d'or de la Ville de Montréal (Montréal) Après avoir accédé au sommet de la NBA avec le Thunder, Luguentz Dort se trouvait mercredi dans les hauteurs du Vieux-Montréal, à l'Hôtel de ville de Montréal. Jean-François Tremblay La Presse Canadienne Il y a signé le Livre d'or de la ville, alors que la mairesse Valérie Plante a souligné son implication communautaire et son excellence sur le terrain. « Il a roulé sa bosse-un petit gars d'ici, de Montréal-Nord, a dit Plante, dans son allocution. Je veux souligner son parcours exceptionnel axé sur la détermination, la persévérance et la notion de donner au suivant. Il continue de nous faire rêver et à montrer que c'est possible, avec du travail et de la détermination. Je suis aussi extrêmement fière d'accueillir un athlète qui met de l'avant des valeurs de bienveillance. Bravo ! Valérie Plante, mairesse de Montréal La cérémonie a eu lieu en fin d'après-midi en présence de membres de sa famille, de plusieurs dizaines de jeunes joueurs de basket et de personnalités du milieu sportif. « Je remercie la mairesse. C'est un honneur d'être ici avec ma famille et mes proches, a dit Dort, dans son discours. « Montréal est une ville vraiment importante pour moi. C'est toujours une fierté de dire d'où je viens. Au début de ma carrière, beaucoup d'Américains ne savaient pas trop où se trouve Montréal. Aujourd'hui, plusieurs d'entre eux connaissent Montréal. » Maître de cérémonie, Meeker Guerrier a notamment parlé de l'importance d'un modèle comme Dort pour ceux qui ont des racines haïtiennes. As défensif mais aussi une force au niveau des tirs de trois points, Dort a aidé Oklahoma City à être couronné champions de la NBA, le 22 juin. On avait d'ailleurs amené le trophée Larry O'Brien à l'Hôtel de ville, où se trouvait de plus la mascotte du Thunder, Rumble. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Luguentz Dort avec le trophée L Larry O'Brien décerné à l'équipe victorieuse du championnat de la NBA. Dort est largement impliqué dans la communauté depuis plusieurs années, entre autres avec sa fondation, la Maizon Dort. Durant les premiers mois de la pandémie, en 2020, il s'est rendu à l'Hôpital général juif, avec le programme de basket Brookwood Elite, pour donner une trentaine de paires de chaussures de sport et de repas aux intervenants de première ligne. L'athlète de 26 ans a aussi aidé à faire en sorte que soient rénovés et embellis les terrains de basket au parc St-Laurent de Montréal-Nord, où il a commencé à pratiquer ce sport. Le dévoilement a eu lieu l'an dernier. Également en 2024, il a pris part à deux campagnes Brise l'illusion, pour sensibiliser les jeunes aux méfaits du vapotage. Médaillé de bronze avec le Canada à la Coupe du monde de 2023, Olympien l'année suivante, Dort a pu savourer le championnat de la NBA cette année, avec OKC. Durant les séries, il a livré sept matchs de 12 points ou plus et quatre matchs de trois vols ou plus, alors que le Thunder a défait Memphis, Denver (en sept matchs), le Minnesota et l'Indiana (en match ultime également). En saison régulière (sa sixième campagne), Dort a établi un sommet personnel avec un taux de succès de 41,2 % pour les tirs de trois points, terminant 18 de la NBA à ce chapitre. Il a inscrit 10 matchs de 18 points ou mieux en saison régulière – incluant une soirée de huit tirs de trois points le 10 mars, contre les Nuggets. Son rôle premier est toutefois en défense, très souvent à essayer de contrer ou de limiter le meilleur marqueur adverse. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Plusieurs personnes étaient présentes à l'hôtel de ville de Montréal pour acclamer Luguentz Dort. Son travail à cet égard a été récompensé : pour la première fois de sa carrière, Dort a été nommé dans la première équipe d'étoiles de la ligue en défense. Reflet de son jeu fougueux, il a récupéré 18 ballons perdus lors des séries, se classant deuxième des siens à ce niveau. Dort est aussi un modèle de ténacité et de persévérance. Il n'a pas été choisi lors du repêchage de 2019. Plusieurs le voyaient repêché en fin de premier tour, mais la longue soirée au Barclays Center, où il était, s'est conclue sans qu'il entende son nom. Dort a toutefois accepté un contrat à deux volets avec OKC et a passé une douzaine de matchs dans la G League, avant de commencer à percer dans la NBA. À l'automne 2023, le public montréalais l'a accueilli et acclamé chaleureusement au Centre Bell, à l'occasion d'un match préparatoire face aux Pistons de Detroit. Ses supporters pourront renouer avec lui jeudi au Parc Pilon, dans Montréal-Nord, où une grande fête s'amorcera à 11 h. Au menu : présentation du trophée des champions, musique, activités sportives et du BBQ, entre autres. La mairesse de l'arrondissement de Montréal-Nord, Christine Black, était d'ailleurs à la cérémonie de mercredi. Vendredi et samedi, Dort tiendra la troisième édition de son camp élite de basketball, à Montréal-Nord. Son camp plus communautaire, appelé Lu The Beast, devrait être de retour en 2026, pour une cinquième édition. Les matchs préparatoires du Thunder auront lieu du 5 au 17 octobre. L'équipe de Mark Daigneault entamera la défense du titre le 21 octobre à domicile contre Houston, comme coup d'envoi de la nouvelle saison de la NBA. Parmi les autres personnalités du sport ayant signé Le Livre d'or en 2025, il y a eu Laurent Duvernay-Tardif et Rodger Brulotte, en mai, et la directrice générale de l'UCI Amina Lanaya, en juillet. En 2023, l'Hôtel de ville a aussi accueilli les éditions championnes des Alouettes de Montréal et des Carabins de l'Université de Montréal.