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Le minerai de toutes les convoitises

Le minerai de toutes les convoitises

La Pressea day ago
Plus de 10 000 personnes travaillent à extraire le coltan à la mine de Rubaya.
(Rubaya, République démocratique du Congo) De loin, la mine ressemble à une fourmilière géante : un gouffre parsemé de trous et de sentiers étroits, où grouillent des milliers de silhouettes. À perte de vue, des hommes s'échinent au pic et à la pelle, pour fournir aux multinationales le coltan utilisé dans les industries de pointe.
« La valeur du coltan, elle est dans les téléphones, les ordinateurs. Si on ne travaille pas ici, vos industries vont fermer ! », s'exclame Patrice Musafiri, superviseur à la mine de Rubaya, l'un des principaux sites d'extraction de coltan, de cassitérite et de manganèse en République démocratique du Congo.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE De loin, la mine ressemble à une fourmilière géante : un gouffre parsemé de trous et de sentiers étroits, où grouillent des milliers de silhouettes.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE À perte de vue, des hommes s'échinent au pic et à la pelle.
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De loin, la mine ressemble à une fourmilière géante : un gouffre parsemé de trous et de sentiers étroits, où grouillent des milliers de silhouettes.
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L'ironie est frappante : les minerais sortis de terre à Rubaya alimentent les technologies les plus avancées de nos sociétés ; pourtant, la technologie est presque absente dans la mine. Les seules machines dont le son est perceptible sont les génératrices qui apportent l'oxygène aux creuseurs enfoncés dans leur galerie à 100 mètres de profondeur.
« Le travail le plus difficile, c'est celui du premier en avant qui tape avec le pic. C'est un travail de spécialiste », explique M. Musafiri, qui supervise le travail de 10 000 ouvriers.
Une fois le roc effrité sous les coups, il est sorti de la galerie dans des sacs. Il est lavé, séché au soleil et tamisé pour isoler le minerai. Des porteurs partent ensuite à la course sur les sentiers de la mine, un sac de minerai sur les épaules, pour sortir la marchandise du site.
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La peur de perdre pied sur ces sentiers souvent glissants est constante.
Pour un non-initié, une marche sur ces sentiers souvent glissants suffit à donner le vertige. La peur de perdre pied est constante.
Travail dangereux
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Un ouvrier ici peut gagner entre 5 et 10 $ US par jour.
Chaque fois qu'un porteur termine un voyage, il jette son sac au sol et crie son numéro d'employé au « pointeur ». Celui-ci note au crayon, dans un petit cahier, le nombre de fardeaux transportés chaque jour par chaque travailleur. Plus un employé fait d'allers-retours entre le trou et la sortie du site, plus il sera payé à la fin de la semaine. Selon les cadres, un ouvrier ici peut gagner entre 5 et 10 $ US par jour.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Plus de 10 000 personnes travaillent à extraire le coltan à la mine de Rubaya.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le travail est dur et les bénéfices bien minces pour les travailleurs de la mine de Rubaya.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Une fois le roc effrité sous les coups, le coltan est sorti de la galerie dans des sacs. Il est ensuite lavé, séché au soleil et tamisé pour isoler le minerai.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Des porteurs partent ensuite à la course sur les sentiers de la mine, un sac de minerai sur les épaules, pour sortir la marchandise du site.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Chaque fois qu'un porteur termine un voyage, il jette son sac au sol et crie son numéro d'employé au « pointeur »
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Celui-ci note au crayon, dans un petit cahier, le nombre de fardeaux transportés chaque jour par chaque travailleur.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Pause-repas pour des mineurs
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Plus de 10 000 personnes travaillent à extraire le coltan à la mine de Rubaya.
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Issa Bin Amani, 25 ans, travaille à la mine depuis deux ans. Il aimerait pouvoir s'acheter une maison et y fonder une famille. « Pour le moment, c'est difficile à cause du peu d'argent dans notre travail », raconte-t-il. Il refuse toutefois de se plaindre. Il gagne déjà un meilleur salaire que bien des Congolais.
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Il risque aussi sa vie. Ces dernières semaines, des dizaines d'ouvriers ont été emportés par un éboulement qui a fait de nombreux morts.
Le superviseur Patrice Musafiri relativise toutefois le danger. Des accidents surviennent dans toutes les industries, même dans les pays développés, avance-t-il. Il donne l'exemple de récentes catastrophes aériennes à travers le monde. « Même dans un avion qu'on a construit avec une grande intelligence, il y a des morts. »
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Une fois arrivé à la sortie de la mine, le coltan est chargé dans de grands sacs sur de petites motocyclettes pour être redescendu jusqu'au village en contrebas.
Une exportation controversée
Une fois arrivé à la sortie du site, le minerai est chargé dans des sacs sur un essaim de petites motocyclettes légères qui serpentent sur une pente abrupte pendant une trentaine de minutes afin de redescendre jusqu'au village minier en contrebas. Au village se trouve enfin une route relativement praticable pour les voitures et les camions. Une variété de véhicules est utilisée pour faire cheminer la marchandise à travers la brousse jusqu'à Goma, la métropole située à plus de quatre heures de route.
À l'ancien commissariat de police de Rubaya, des travailleurs empilent les sacs de coltan sur la plateforme d'un camion de transport, surveillés de près par des soldats en armes du mouvement M23.
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Les grains noirs sont du coltan extrait de la mine
Le mouvement rebelle contrôle les environs de la mine depuis avril 2024. Ses dirigeants insistent sur le fait que les activités de la mine se poursuivent en toute indépendance.
Tout le monde parle du minerai, mais je n'ai pas vu une seule roche depuis que je suis ici.
Willy Manzi, citoyen canadien et vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu
Un rapport d'experts de l'ONU publié en décembre accuse toutefois le M23 d'organiser l'exportation « frauduleuse » du minerai vers le Rwanda, qui a appuyé les rebelles avec sa propre armée. Le rapport affirme que l'économie rwandaise a bénéficié largement du coltan congolais, qui a été comptabilisé comme sa propre production intérieure.
Selon les experts des Nations unies, le M23 collecterait par ailleurs 800 000 $ US chaque mois en taxes sur les activités minières de Rubaya, un chiffre contesté par les rebelles.
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Un rapport d'experts de l'ONU accuse le M23 d'organiser l'exportation « frauduleuse » du minerai vers le Rwanda.
En décembre, le gouvernement de la République démocratique du Congo a porté plainte devant la justice en France et en Belgique contre des sous-traitants d'Apple, accusés d'utiliser dans leurs produits du minerai exporté sous le contrôle des groupes armés, ce que nient les entreprises. Un rapport d'enquête de l'ONG Global Witness a aussi accusé Traxys, un important négociant international en matières premières, d'acheter massivement du coltan congolais exporté frauduleusement à travers le Rwanda. Encore une fois, la multinationale nie.
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Le M23 contrôle les environs de la mine de Rubaya depuis avril 2024.
Dans la ligne de mire de Donald Trump
Le marché pourrait toutefois être chamboulé bientôt : le 27 juin, le président américain, Donald Trump, a annoncé avoir convaincu les gouvernements du Rwanda et de la RDC de faire la paix. Les détails de l'accord n'ont pas été rendus publics, mais l'enjeu des mines a été abordé, selon le président.
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La vie est dure au village minier, relié au reste du pays par une longue route mal en point.
« Nous obtenons, pour les États-Unis, une grande partie des droits sur le minerai du Congo », a-t-il déclaré en présence des représentants des deux pays.
Peu importe les développements à venir, les creuseurs de Rubaya espèrent qu'ils mèneront à une hausse du prix du coltan, dont ils pourraient bénéficier.
Car pour l'instant, « nous creusons durement, mais le bénéfice est très mince », constate Patrice Musafiri.
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Découvrez le futur planchodrome intérieur de Sherbrooke

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Menacé de fermeture en raison d'enjeux de sécurité, le programme Skate-Études pour les élèves du Triolet serait sur le point d'être sauvé. Les plans d'un nouveau planchodrome intérieur à Sherbrooke sont désormais publics. Ce « skatepark » devrait ouvrir à temps pour la rentrée. L'automne dernier, les responsables du programme sport-études avaient un an pour trouver un nouveau parc pour héberger le programme. Les infrastructures aménagées dans la place publique de l'école étaient jugées non sécuritaires. Après plusieurs mois, les plans d'un nouveau planchodrome intérieur sont révélés, au grand bonheur du copropriétaire de Skateducation, l'organisme qui mène le projet, Alexandre Blais. Le skate, c'est la persévérance. Tu tombes, tu te lèves, tu retombes, tu finis par réussir. On apprend quelque chose là-dedans qu'on n'apprend pas ailleurs. Une citation de Alexandre Blais, copropriétaire de Skateducation Quand il pleut, on ne peut plus faire de skate [au Triolet], même chose lorsqu'il y a de la neige. Maintenant, ça change tout. On va pouvoir en faire à l'année longue , a ajouté l'entraîneur adjoint du programme Skate-Études, Élian Calderin-Audet. Ouvrir en mode plein écran L'organisme Skateducation cherche à rendre accessible la planche à roulettes. Photo : Radio-Canada / Étienne Meunier Situé sur la rue King Est, le local accueillera les modules de planche à roulettes du Triolet dès cette semaine. Les plans dévoilés dimanche présentent quant à eux la phase deux du projet, qui comprend des modules plus adaptés au local. Ouvrir en mode plein écran Lors de l'événement dimanche, les visiteurs pouvaient proposer des noms pour le nouveau planchodrome. Photo : Radio-Canada / Étienne Meunier Alexandre Blais espère que le projet va inciter d'autres écoles à lancer des programmes de planche à roulettes. Publicité « Un esprit de communauté » Plus d'une centaine de personnes étaient présentes pour le lancement. Plusieurs d'entre eux ont participé à des activités de financement au cours des derniers mois, ce qui fait foi, d'après M. Blais, de l'engouement envers ce projet et de l'esprit de communauté qui entoure le sport. Ouvrir en mode plein écran Près de 120 personnes se sont présentées au lancement du parc intérieur de planche à roulettes. Photo : Radio-Canada / Étienne Meunier Élian Calderin-Audet ressent le même sentiment d'attachement. Avant de devenir entraîneur adjoint dans le programme, il a lui-même fait cinq ans en sport-études. C'est incroyable comme sport. Ça m'a appris à me développer en tant que planchiste, et ça m'a surtout motivé à rester à l'école. Une citation de Élian Calderin-Audet, entraîneur adjoint du programme Skate-Études C'est quoi Skateducation ? L'organisme Skateducation offre d'accompagner des écoles, des municipalités, des organismes et des particuliers pour rendre accessible la planche à roulettes. Si le projet attire suffisamment d'amateurs, le bâtiment pourrait agrandir au cours des prochaines années.

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