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Un détenu libéré de prison par erreur aux États-Unis car « deux prisonniers portaient le même nom »

Un détenu libéré de prison par erreur aux États-Unis car « deux prisonniers portaient le même nom »

Le Parisien7 days ago
Where is Bryan ?
Bryan n'est plus dans sa cellule. Si
cette histoire vraie a tout d'une blague
, les habitants de la région ne doivent certainement pas en rire. Car désormais, un homme accusé de crimes violents, jusqu'alors derrière des barreaux, se retrouve dans la nature. Ce détenu d'une prison de la Nouvelle-Orléans (
États-Unis
) a en effet été
libéré par erreur
ce vendredi à la suite d'une faute du personnel sur son nom de famille.
Comme le rapportent plusieurs médias locaux dont
NBC News
, relayés par
TF1
, le personnel du centre pénitentiaire de Nouvelle-Orléans devait libérer un prisonnier du nom de Bryan, mais s'est trompé en ouvrant la porte d'un certain Khalil Bryan.
L'individu, accusé d'agression et de cambriolage avec arme à feu, ne devait pas du tout être libéré. « Cet incident est
le résultat d'une erreur humaine
: une erreur d'identification due au fait que deux personnes portaient le même nom de famille », a dû expliquer en conférence de presse Susan Hutson, shérif de La Nouvelle-Orléans.
Résultats, les forces de l'ordre locales se retrouvent à lancer une chasse à l'homme contre Khalil Bryan, 30 ans, qu'ils ont eux-mêmes libéré. « Le fait de
ne pas avoir correctement confirmé l'identité d'un détenu
avant sa libération est une erreur inacceptable qui présente un risque réel et immédiat pour la sécurité publique », a déclaré le bureau du procureur local, Jason Williams.
Déjà dans la tourmente à cause d'un précédent scandale, la shérif de La Nouvelle-Orléans a confirmé « mener une enquête approfondie » pour comprendre cette erreur, indiquant que « des mesures disciplinaires seront prises ».
En mai dernier, dix détenus de cette même prison s'étaient évadés en pleine nuit en forçant la porte de leur cellule, puis en passant dans un trou derrière les toilettes. « Trop facile ! », ont-ils écrit sur un mur avant de s'enfuir. Après cette nouvelle polémique, Susan Hutson a « assumé l'entière responsabilité » et a renoncé à briguer un nouveau mandat.
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